lindigo-mag.com
lindigomagcom
lindigomagcom
L’Indigo, e-magazine du tourisme. Un regard différent, original et inédit sur les Voyages.
Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte
Partager cet article
Reportage

Au Honduras - Copan, une perle Maya !

Considérée comme l’Athènes des Mayas, la cité fut capitale d’un royaume aujourd’hui caché dans une épaisse forêt, paradis des aras multicolores et des orchidées. Inscrite au Patrimoine mondial par l’Unesco, sa visite se prolonge dans un étonnant musée et dans l’ambiance coloniale de Copan Ruinas. Sans oublier les sources chaudes en forêt au Luna Jaguar.

Par Catherine Gary



Les ruines de Copan au Honduras, le paradis des aras multicolores et des orchidées. © Lindigomag/Pixabay.com
Les ruines de Copan au Honduras, le paradis des aras multicolores et des orchidées. © Lindigomag/Pixabay.com

Le site de Copan possède  les plus belles stèles et les décors sculptés les plus raffinés de tout l’empire maya. © Catherine Gary
Le site de Copan possède les plus belles stèles et les décors sculptés les plus raffinés de tout l’empire maya. © Catherine Gary
L’âge d’or des Mayas




Si les temples de Tikal, la sœur maya du Guatemala, se dressent haut vers le ciel, dépassant de leur splendeur sacrée les sommets de la canopée, Copan est plus discrète dans son labyrinthe de places et de palais.

Mais elle possède, à défaut de pyramides perchées, les plus belles stèles et les décors sculptés les plus raffinés de tout l’empire maya.

Ces chefs-d’œuvre retracent l’âge d’or d’une civilisation particulièrement prospère au VIIème siècle, époque où le commerce se développe, les fêtes rituelles se multiplient attirant une population d’artisans en périphérie de la ville aristocratique et sacrée. Sur les pelouses parsemées de temples, à travers les 17 Km2 de ruines, on arrive à l’Acropole, centre politique, civil et religieux de la vallée.
 

Les temples de Tikal, la sœur maya du Guatemala, se dressent haut vers le ciel, dépassant de leur splendeur sacrée les sommets de la canopée.  © Lindigomag/Pixabay.com
Les temples de Tikal, la sœur maya du Guatemala, se dressent haut vers le ciel, dépassant de leur splendeur sacrée les sommets de la canopée. © Lindigomag/Pixabay.com


Au centre de l’Acropole, une structure pyramidale dresse son escalier hiéroglyphique étonnamment conservé, l’une des plus remarquables réalisations mayas.  © Catherine Gary
Au centre de l’Acropole, une structure pyramidale dresse son escalier hiéroglyphique étonnamment conservé, l’une des plus remarquables réalisations mayas. © Catherine Gary
Les 1800 glyphes témoignent du pouvoir de la dynastie royale



L’ensemble, découvert en 1570 par Diego García de Palacio, ne livre ses secrets que lors des fouilles trois siècles plus tard, permettant de dater entre le IIIème et le Xème siècle l’apogée de cette cité ensuite mystérieusement abandonnée.

Au centre de l’Acropole, une structure pyramidale dresse son escalier hiéroglyphique étonnamment conservé, l’une des plus remarquables réalisations mayas dont les 1800 glyphes témoignent du pouvoir de la dynastie royale et de son haut niveau de connaissances en mathématiques et astronomie ainsi que de sa maîtrise de l’écriture dont le déchiffrement a permis une approche plus précise de leur culture.

Soixante-treize marches ornées de rampes aux serpents et oiseaux mythiques content l’histoire de Huma Caracol, le quinzième roi de la dynastie de Copan.
 

Pour comprendre la construction en superpositions des pyramides de Copan il est recommandé de visiter les tunnels creusés par les archéologues le long des parois souterraines des temples;  © Lindigomag/Pixabay.com
Pour comprendre la construction en superpositions des pyramides de Copan il est recommandé de visiter les tunnels creusés par les archéologues le long des parois souterraines des temples; © Lindigomag/Pixabay.com

Stèles remarquablement sculptées sous le règne de Dix-huit Lapin.  © Catherine Gary
Stèles remarquablement sculptées sous le règne de Dix-huit Lapin. © Catherine Gary
Les règles du jeu de pelote pouvaient être fatales



On admire à proximité les neuf stèles remarquablement sculptées sous le règne de Dix-huit Lapin, le Louis XIV de l’époque, affublé d’un curieux sobriquet avant le déchiffrement complet de l’écriture sculptée. Le Jeu de balle, présent dans toute cité maya, est orné ici de têtes de perroquets, oiseaux divinisés qui assistaient impassibles à ce jeu curieux  difficile et fatal pour celui qui laissait tomber la pelote de caoutchouc sur le sol. La difficulté  consistait à garder en l’air une lourde pelote de caoutchouc à l’aide des mains et des genoux, les perdants étant sacrifiés aux dieux…

Et pour comprendre la construction en superpositions des pyramides (comme des poupées russes…) il est recommandé de visiter les tunnels creusés par les archéologues le long des parois souterraines des temples 16, 21 et 22 : entre la dernière construction et la précédente, d’étonnantes sculptures parfaitement conservées ornent les flancs du monument érigé antérieurement...

En pleine forêt de jolis bassins ornés de sculptures inspirées des Mayas, alimentés par la cascade d’eau thermale jaillissant à 70°. Certains sont très chauds, d’autres plus froids, à la façon d’un hammam en plein air.  © Catherine Gary
En pleine forêt de jolis bassins ornés de sculptures inspirées des Mayas, alimentés par la cascade d’eau thermale jaillissant à 70°. Certains sont très chauds, d’autres plus froids, à la façon d’un hammam en plein air. © Catherine Gary


Dans le musée de Copan à voir, entre autres vestiges préservés,  une  magnifique reproduction en taille réelle du temple Rosalila.  © Association Guatemala et  © Catherine Gary
Dans le musée de Copan à voir, entre autres vestiges préservés, une magnifique reproduction en taille réelle du temple Rosalila. © Association Guatemala et © Catherine Gary
Du musée de Copan au Spa Luna Jaguar  !
 
Pour mettre les sculptures à l’abri des intempéries,  nombreuses  sont celles abritées dans ce très beau musée incluant une reproduction en taille réelle du temple Rosalila. On y admire des bas reliefs, des ornements de façades, des effigies de dieux et de rois ainsi que des animaux mythologiques. On arrive au village d’Agua Caliente après 45 minutes en voiture à travers une campagne vallonnée où vivent des troupeaux gardés par des hommes à cheval. Un sentier s’enfonce dans la forêt vers une suite de jolis bassins ornés de sculptures inspirées des Mayas, alimentés par la cascade d’eau thermale jaillissant à 70°. Certains sont très chauds, d’autres plus froids, à la façon d’un hammam en plein air, et offrent un vrai moment de bien-être et de sérénité.
 

La petite ville coloniales de Copan Ruinas. A 1 km des ruines.  © Catherine Gary
La petite ville coloniales de Copan Ruinas. A 1 km des ruines. © Catherine Gary

En haut : Hacienda San Lucas dans un cadre de toute beauté et ferme à proximité  © DR ; En bas de gauche à droite : Le marché matinal de Copan Ruinas;  © Catherine Gary; Spa en pleine nature d'Aguas termales ;  © Catherine Gary
En haut : Hacienda San Lucas dans un cadre de toute beauté et ferme à proximité © DR ; En bas de gauche à droite : Le marché matinal de Copan Ruinas; © Catherine Gary; Spa en pleine nature d'Aguas termales ; © Catherine Gary
Plus d'infos
https://www.honduras.travel/en

Dormir à Copan Ruinas
En raison du succès du site archéologique, le village colonial situé à 4km offre une grande variété d’hôtels et de restaurants. Le matin tôt, le marché offre une variété odorante de fruits et légumes et quelques magasins permettent de dénicher un artisanat influencé par le Guatemala tout proche.
L’hôtel Marina Copan est idéalement situé près de la place centrale. De belle chambres et un service de qualité.

www.hotelmarinacopan.com
Hacienda San Lucas. Grand confort dans un cadre de toute beauté et ferme à proximité. Produits bios et dîner romantiques aux bougies…
www.haciendasanlucas.com
village d’Agua Caliente
www.lunajaguarspa.com

Se restaurer :
wisted Tanya
Dégustation de  plats typiques dans un cadre de caractère.
Calle Independenncia
Carnitas n’ia Lola. Plats cuits à la braise et grand choix à la carte dans une ambiance chaleureuse.
Artisanat :
Pabellon Maya.
Tous types d’objets fabriquées au Honduras ou au Guatemala. Paniers tressés, chapeaux à larges bords, céramiques et l’habituel bric-à-brac de souvenirs.
Calle Independencia
La boutique de l’hôtel Marina Copan propose des produits plus élaborés et donc plus chers.
 


 


21/01/2017
Catherine Gary





Nouveau commentaire :
Twitter


Dans la même rubrique :
< >

Mardi 12 Mars 2024 - 13:48 Québec, délicieux temps des sucres

Vendredi 1 Mars 2024 - 18:58 Valmeinier, 50 ans de partage et d’émotions