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Reportage

Vallées du Lot et du Célé, de cingles en falaises

Depuis les confins du Rouergue, les deux rivières entrent de concert dans le Quercy à une dizaine de kilomètres de distance l’une de l’autre. Au sud le lot, large et puissant, au nord le Célé qui deviendra son affluent avant d’arriver à Cahors. Mais avant cela, il faudra aux deux cours d’eau se creuser un chemin entre les massifs calcaires que sont les Causses.

Par André Degon



Le cingle du Lot au Saut de la Mounine © OT Lot
Le cingle du Lot au Saut de la Mounine © OT Lot
Dans ce pays difficilement pénétrable aux chemins malaisés, les hommes n'avaient que deux possibilité pour voyager : soit emprunter la route des crêtes sur les hauts plateaux des causses, soit utiliser la rivière pour faire transiter le trafic marchand. 

Dessin gabare autrefois sur le Lot ©  DR
Dessin gabare autrefois sur le Lot © DR
Au temps où la Guyenne était anglaise, les maîtres de bateau lançaient leurs naus, grandes barques de 20 mètres dans le courant pour livrer le vin de Cahors à Bordeaux.


Mais pour repartir vers l’amont, c’était autre chose, surtout après Cahors. On remontait à contre-courant en convoi les gabarres vers Cajarc à la force des bras.

Une corde reliée au mât du bateau, animaux de traits et les matelots peinaient sur un chemin de halage parfois défoncé par les crues. Et lorsque la falaise tombait à pic dans la rivière, il fallait creuser le chemin de halage dans la roche blanche. Un travail de titan.

Celui de Bouziès qui s’étend sur près d’un kilomètre jusqu’à Saint-Cirq-Lapopie, désormais dédié aux promenades à pied ou à vélo, témoigne d’une époque ou le Lot n’était pas un long fleuve tranquille !

Saint-Cirq-Lapopie, élu en 2012 Village préféré des Français.©  DR
Saint-Cirq-Lapopie, élu en 2012 Village préféré des Français.© DR
Un village suspendu



Accroché à une centaine de mètres à la falaise, au-dessus de la rivière, Saint-Cirq-Lapopie, élu en 2012 Village préféré des Français, est un des sites majeurs de la région et à ce titre l’un des plus visité.


Il est vrai que l’ensemble architectural est plein de charme. "Rose impossible dans la nuit", ainsi le poète surréaliste André Breton surnommait-il ce nid d'aigle courtisé par le peintre Foujita et le photographe Man Ray qu'André Maurois considérait comme "l'un des plus beaux  lieux du monde." Dès le Moyen Age, cette cité nourrie de l'activité des payroliers, fabricants de chaudron accueillit des tourneurs sur bois.

La ville médiévale s'étire entre deux portes fortifiées avec de pittoresques maisons à pans de bois. Bâtie sur les restes d'une chapelle romane, l'église élève son puissant clocher-porche armé d'une échauguette.

Chef-lieu d’une vicomté au XIIIe siècle, Saint-Cirq fut partagé entre trois dynasties féodales : les Gourdon, les Cardaillac et les Lapopie, chacune disposant d’un château au-dessus de la ville médiévale. 

Château de Cénevières, la facade à colonnades Renaissance ©  André Degon
Château de Cénevières, la facade à colonnades Renaissance © André Degon

De gauche à droite : Château de Cénevières, la terrasse sur le Lot;  Château de Cénevières, le grand salon. Copyright André Degon
De gauche à droite : Château de Cénevières, la terrasse sur le Lot; Château de Cénevières, le grand salon. Copyright André Degon
Cénevières
 
En remontant le Lot, à quelques kilomètres, le château de Cénevières domine le village éponyme qui tire son nom de la culture du chanvre (chènevieres).

Et on retrouve la famille des Gourdon fondateurs du domaine qui l’occupèrent durant neuf siècles. Avec le château d’Assier, Cénevières est un bel exemple de la Renaissance en Quercy. Au XVIe siècle, le château est remanié à la mode italienne : fenêtres à meneaux décorées de feuilles d’acanthe et de grenade, bâtiment central édifié avec une galerie à neuf colonnes de style toscan agrémenté de plafond à caissons peints. Un curieuse petite « salle d’alchimie » avec d’étonnantes peintures à sujets mythologiques est représentative de l’engouement qui prévalait à l’époque pour la recherche de la transmutation du plomb en or, le « Grand Œuvre ». Dans le grand salon, les actuels propriétaires, la famille de Braquilanges, ont eu la surprise de découvrir en 1970, à l’occasion de fortes pluies, un plafond à caissons décoré de vues de Constantinople, agrémenté de jacinthes et de tulipes, emblème de la Turquie. Pour la petite histoire, la fleur originaire d’Iran fut ainsi nommée tulipe pour sa ressemblance avec le tulipan, tülbent, couvre-chef turc. Le château se visite (lire A voir)

village de Calvignac qui fut, à l’instar de Saint Cirq-Lapopie, le fief d’une ancienne seigneurie. ©  Wikipédia
village de Calvignac qui fut, à l’instar de Saint Cirq-Lapopie, le fief d’une ancienne seigneurie. © Wikipédia
Cajarc
 
En quittant Cénevières, il suffit de traverser le Lot sur la rive droite pour emprunter la D 662 qui longe les falaises surmontées du village de Calvignac qui fut, à l’instar de Saint Cirq-Lapopie, le fief d’une ancienne seigneurie.

Tout arrondi autour des falaises de calcaire, le bourg de Cajarc occupe un ancien méandre du Lot que la rivière fatiguée de faire ce détour quitta il y a des millénaires pour suivre un cours plus direct. Il fait bon vivre à Cajarc, le temps s’écoule lentement au bord de l’eau. Un certain Georges Pompidou, président de la République de son état ne s’y était pas trompé, lui qui y séjournait en villégiature. Il deviendra même conseiller municipal. En mémoire de l’homme, un centre d’art contemporain qui porte son nom a été ouvert en 198. Quant à Françoise Sagan, la belle écrivaine fantasque native de Cajarc, elle a voulu revenir dans ses terres tant aimées. Elle repose à quelques lieux, dans le petit cimetière aux herbes folles de Seuzac, dans la même tombe que son second mari Robert Westhoff, face à ses parents et à son frère Jacques et sa sœur Suzanne, et non loin, sous une dalle anonyme, de son ange gardien tant aimé, Peggy Roche. Dans un autre genre, Cajarc vit également « de passage » le fameux Papy Mougeot de Coluche. La municipalité qui ne manque pas d’à-propos a d’ailleurs baptiser une rue du nom de l’humoriste.

Moulin sur le Lot. Architecture typique figeacoise avec toit en ardoises plates  et bordure de  génoise. Copyright André Degon
Moulin sur le Lot. Architecture typique figeacoise avec toit en ardoises plates et bordure de génoise. Copyright André Degon

De gauche à droite : Le Saut de la Mounine  à une dizaine de kilomètres de Cajarc, sur la rive gauche du lot, après le château de Salvagnac et le petit village aveyronnais de Saujac,© OT Lot et Wikipedia
De gauche à droite : Le Saut de la Mounine à une dizaine de kilomètres de Cajarc, sur la rive gauche du lot, après le château de Salvagnac et le petit village aveyronnais de Saujac,© OT Lot et Wikipedia
Le Saut de la Mounine

A une dizaine de kilomètres de Cajarc, sur la rive gauche du lot, après le château de Salvagnac et le petit village aveyronnais de Saujac, la route grimpe sur le causse pour dominer le très beau cingle de Caillac que l’on observe depuis le Saut de la Mounine.

Le panorama est spectaculaire avec le château de Montbrun au loin. Si le site tire son nom d’une cascade (un saut) qui alimentait autrefois un moulin à fer (mouline), la légende qui met en scène un ermite sacrifiant sa guenon, sa mounine, pour sauver le mariage de la fille du sire de Montbrun est plus communément préférée. En continuant vers Figeac, on aperçoit le château de Larroque-Toirac, dressé contre la falaise au bord de la rive droite. D’allure  spectaculaire avec sa tour élancée, l’ensemble a des airs de château de conte de fées. A quelques lieux de Figeac, le village de Faycelles abrita jadis la résidence de plaisance des abbés de Figeac. En empruntant le chemin de randonnée GR 65, on suit la route des crêtes qui mène vers la vallée du Célé.

Musée Champollion. Figeac. ©  Ph Boegli
Musée Champollion. Figeac. © Ph Boegli

Figeac. Maison traditionnelle avec rez de chaussée en gré et étage à colombages.© André Degon
Figeac. Maison traditionnelle avec rez de chaussée en gré et étage à colombages.© André Degon
Figeac

Disons le tout net, la découverte de Figeac fut une belle surprise. Certes la ville fait partie du réseau des grands sites de la région Midi-Pyrénées-Languedoc.

Mais elle gagne à être mieux connue. Grâce à une politique de réhabilitation du centre engagée dans les années 70, le patrimoine bâti a été restauré, nettoyé, totalement redécouvert. C’est ainsi que le visiteur peut lire comme dans un livre ouvert l’architecture civile du XIIe siècle à nos jours sans interruption, admirer les vestiges de la période Renaissance. Les maisons sont généralement construites en pierres de gré pour la partie inférieure et en colombage dans les étages. Sous les toits, les « soleilhos » sorte de greniers ouverts abrités par des toits en tuiles canal servant à sécher le linge ou les peaux  sont un élément constitutif de l’architecture de Figeac.

Edifiée sur la rive nord du Célé, la cité fut prospère au Moyen-âge. Célèbre au XIIIe siècle pour ses marchands et ses banquiers qui essaimèrent un peu partout en Europe, Figeac était une des villes les plus florissantes du Midi médiéval.

 

De gauche à droite : Figeac. Eglise Saint-Sauveur XIe siècle ;Reconstitution de la pierre de Rosette. Place des ecritures. Figeac.  © dts Bautsch
De gauche à droite : Figeac. Eglise Saint-Sauveur XIe siècle ;Reconstitution de la pierre de Rosette. Place des ecritures. Figeac. © dts Bautsch
AU XIVe siècle, la guerre de Cent ans sonne la fin de l’euphorie. Il faudra attendre le règne de Louis XI  et la fin du XVe siècle pour voir la ville se relever. Devenue une place forte protestante prospère, de nombreux hôtels particuliers sont construits. Au XIXe siècle, Figeac fait à nouveau parler d’elle grâce à un savant érudit qui va révolutionner la lecture de l’histoire du monde méditerranéen. En effet c’est  dans cette bonne ville qu’est né en 1790 Jean-François Champollion, le célèbre déchiffreur de l’écriture hiéroglyphique égyptienne à l’aide de la non moins fameuse pierre de Rosette. La ville a rendu hommage au savant par la commande en 1990 d’une reproduction agrandie (14m x 7m) de la pierre de Rosette exécutée par l’artiste américain Joseph Kossuth dans du granit noir du Zimbabwe. Elle fut inaugurée en 1991 dans un ensemble architectural du XIIIe siècle, la place des Ecritures, situé non loin du musée Champollion. Après deux ans de travaux, le musée créé en 1986 dans la maison natale de Champollion s’est agrandi et à rouvert ses portes en 2007. L’enrichissement des collections lui a permis de replacer l’œuvre de Champollion dans l’histoire des écritures. C’est ainsi que le musée est devenu musée Champollion-les Ecritures du monde. On trouve ainsi dans ce bâtiment médiéval où la muséographie est résolument contemporaine une histoire des quatre écritures fondatrices : les cunéiformes, les hiéroglyphes, les caractères chinois et les glyphes mayas.

Espagnac-Sainte-Eulalie. Une étape sur le chemin de Saint-Jacques ©  lot tourisme-novello
Espagnac-Sainte-Eulalie. Une étape sur le chemin de Saint-Jacques © lot tourisme-novello
Marcilhac-sur-Célé
 

En quittant Figeac en direction de l’aval, le Célé suit un cours presque parallèle au Lot. Se frayant un chemin dans les plateaux calcaires blancs et ocres, c’est le domaine des grottes et de l’habitat troglodyte.



Après le village d’Espagnac-Sainte-Eulalie, halte incontournable pour les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle qui peuvent se reposer dans le gîte de l’ancien prieuré, il faut absolument s’arrêter à Marcilhac-sur-Célé. L’imposante abbaye construite autour de l’église romane est un lieu de calme, de fraîcheur au bord de l’eau, propice à la méditation.

En continuant la vallée, la route aborde le village de Sauillac et son charmant petit pont. A l’origine accroché à la falaise, le village est descendu au XIXe siècle sur une terrasse surplombant la rivière. C’est le paradis des habitations troglodytes que l’on découvre en suivant un chemin à flanc de falaise.


De gauche à droite : Pech Merle,dessins de mammouths et bisons ;Pech Merle empreinte de main ;Pech Merle empreinte de pied   © Lot Tourisme
De gauche à droite : Pech Merle,dessins de mammouths et bisons ;Pech Merle empreinte de main ;Pech Merle empreinte de pied © Lot Tourisme
Grotte du Pech-Merle
 
Un peu plus loin, le village de Cabrerets est également connu comme une halte sur le chemin de Saint-Jacques.


Il se trouve en effet sur le ¬GR 651 qui continue sur Saint-Cirq. Mais sa notoriété provient également de la présence de la grotte préhistorique du Pech-Merle qui abrite des peintures rupestres vieilles de 20 000 ans en excellente conservation. Pour y accéder, il suffit de suivre la vallée de la Sagne avant d’obliquer sur la gauche et de suivre la D198. Longue de plus de deux kilomètres, cette grotte découverte au début du XXe siècle est intéressante pour ses soixante dix peintures représentant des animaux (mammouths, chevaux, bisons…) et chose rare, des silhouettes humaines et des mains.
 

Entre Bouzies et Saint-Cirq, le chemin de halage creusé par l'homme. © Lot Tourisme Novello
Entre Bouzies et Saint-Cirq, le chemin de halage creusé par l'homme. © Lot Tourisme Novello
A la différence de Lascaux et de Chauvet, la grotte du Pech Merle n’est pas un fac-similé, c’est pourquoi, pour une bonne conservation, les visites sont réglementées ainsi que le nombre de personnes. Visiter ce lieu, c’est faire un bon dans le temps, une incursion dans le passé de l’humanité matérialisée notamment par cette émouvante trace de pas.

En quittant Cabrerets, la route, encaissée, serpente jusqu’à Conduché. C’est là, que le Célé termine sa course avant de venir gonfler modestement le Lot.

Face à Bouziès sur l’autre rive, la D662 passe sous l’étonnant château aux Anglais, construction encastrée dans la roche percée pour laisser le passage à la route, sorte de fort-refuge où s’abritait la population au XIVe siècle.

La rivière débouche alors dans la plaine fertile avant d’enserrer Cahors dans un cingle parfait.

Pont de Sauliac-sur-célé.© Lot Tourisme Novello
Pont de Sauliac-sur-célé.© Lot Tourisme Novello


 

Julien Ilbert cultive 22 hectares de vignes en conversion bio depuis 2013 sur les coteaux de Cornou ©  OT Lot
Julien Ilbert cultive 22 hectares de vignes en conversion bio depuis 2013 sur les coteaux de Cornou © OT Lot
Le vin de Cahors

Elément constitutif de la gastronomie quercynoise, le vin de Cahors fut de tout temps ambassadeur de sa région.

Apprécié des Anglais au XIIe siècle, préféré en Russie par Pierre Le Grand, hôte de marque à la table de la couronne danoise de nos jours. Grandement touché par le phylloxéra à la fin du XIXe siècle, l’auxerrois puisque c’est le nom du cépage, également appelé Malbec fut replanté essentiellement sur la rive gauche du Lot, en aval de Cahors. La création de la cave de Parnac fit beaucoup pour la rénovation du vignoble.

L’arrivée de l’appellation d’origine contrôlée vint couronner le travail des vignerons. Actuellement de grands efforts sont faits par l’interprofession pour proposer des vins plus élaborés. Si, auparavant on parlait de vignobles des causses ou alluvionnaires, désormais les terroirs sont plus précisés, on parle même en terrasses au-dessus du Lot. Si l’offre est structurée en fonction du pourcentage du malbec ou auxerrois dans les assemblages, la typicité unique demeure facilement reconnaissable. Il n’en demeure pas moins qu’il ne reste plus grand chose des petits Cahors d’antan. Désormais la profession entend jouer dans la cour des grands. On parle même d’une appellation Grand cru à venir !


Une adresse : Château Combel-la-Serre.

Sur le coteau calcaire de Cornou, au sud-est de Cahors, Julien Ilbert exploite 22 hectares. ll fait partie de cette génération de jeunes vignerons indépendants qui veulent donner de l’élégance et du fruit au Cahors, sans systématiser le passage au bois. En conversion bio depuis 2013, Julien et son père Jean-Pierre proposent de très belles choses comme le Château Combel-la-Serre Pur fruit du Causse 100% malbec, ou auxerrois comme disent les puristes.

http://www.vigneron-independant-lot.com/vignerons/chateau-combel-la-serre/

Saint-Cirq-Lapopie situé dans la Vallée du Lot ©  André Degon
Saint-Cirq-Lapopie situé dans la Vallée du Lot © André Degon
 
Plus d’infos






Office de tourisme de Cahors
05 65 53 20 65

www.tourisme-cahors.fr



Office de tourisme de Saint-Cirq Lapopie
05 65 31 31 31.



Office de tourisme du pays de Figeac
05 65 34 06 25.

www.tourisme-figeac.com



Agence de développement touristique, Lot tourisme : 
www.tourisme-lot.com
 
 

En haut :  Musée de Champollion ; Lou Repaou, chambre d'hôtes; Hôtel 14, Figeac ,le jardin © Lot Tourisme
En haut : Musée de Champollion ; Lou Repaou, chambre d'hôtes; Hôtel 14, Figeac ,le jardin © Lot Tourisme
Petit précis pour mieux découvrir  la région
 
A visiter
A Cénevières :
Château de Cénevières. 05 65 31 27 33.

www.chateau-cenevieres.com
Durée de la visite, une heure. Visites nocturnes avec propriétaires en costume.
A Figeac :
Musée Champollion-Les Ecritures du monde, place Champollion. 05 65 50 31 08.

www.musee-champollion.com 
A Cahors :
Le Cahors Malbec Lounge, un espace d’information et de dégustation des vins de Cahors, à côté de l’office de tourisme place François-Mitterrand.
05 65 23 82 38. 
 
Où dormir
Cahors et environs
Hôtel Terminus, 5, avenue Charles-de-Freycinet. 05 65 53 32 00. http://www.balandre.com. 
Près de la gare, cet hôtel tenu par la famille Marre depuis plus de cent ans est une institution à Cahors. Avec ses allures de grand hôtel un brin « vintage » et ses vitraux, on s’y sent vite chez soi. Rénovées les chambres sont toutes de styles différents et si vous choisissez la suite avec la terrasse, vous retrouverez une salle de bain très année 50… Chambres : de standard à Suite de 60 à 105 euros (BS), de 75 à 130 € (HS). Mais le Terminus c’est aussi le Balandre, le restaurant où officient Gilles Marre et son fils Alexandre. Une belle table de qualité servie dans une grande salle un tantinet rétro. Suprême de pigeon, pastilla d’abattis confits aux péquillos ou pannequet d’agneau du Quercy sont de beaux exercices à découvrir. Menus 48 €, 65 €. A déjeuner, une formule trois plats, la Grignote du jour pour 23 €.
Chambre d’hôtes Lou Repaou, rue de la Croix-blanche à Aujols. 05 6522 03 47.
http://www.lourepaou.fr/
Odile est normande, Nano est originaire du Dauphiné, ils ont choisi le petit village d’Aujos, à une demi-heure au sud-est de Cahors pour poser leurs sacs. De leur tour du monde, ils ont gardé plein de souvenirs qui meublent leurs cinq chambres aux noms évocateurs de Népal, Australie, Pérou, Mali et Quercy (quand même !). On dira plutôt des suites vu la taille des pièces. Au choix, chambre avec hammam individuel ou baignoire balnéo. A Lou Repaou, pas de télé, wifi si vous insistez. C’est plutôt détox nature, respect de l’environnement, gestion de l’énergie (matériaux d’isolation chanvre, torchis, pompe à chaleur). Ah ! l y a aussi les ânes qui participent à la vie de la ferme. On dira ferme-accueil, car Odile et Nano ont un grand sens de l’hospitalité. Un beau lieu très attachant où tous sont les bienvenus (certaines chambres adaptées aux personnes handicapées). Piscine. Chambres 118 €, 128 € et 138 €. Lits en 160. Table d’hôtes 32 euros. A voir https://youtu.be/BThAGDM0s_8
 
Saint-Cirq-Lapopie
Hôtel-Spa Le Saint Saint Cirq,Tour-de-Faure. 05 65 30 30 30. http://www.hotel-lesaintcirq.com/
Indépendamment de la superbe vue sur le célèbre village de Saint-Cirq-Lapopie, on trouve tout à l’hôtel éponyme : de belles chambres et suites (la suite dite chambre seigneuriale Lapopie mérite un détour), un spa digne de ce nom, un espace bien-être, un jardin agrémenté d’arbres fruitiers et de vignes et une partie Appart’hôtel. Accueil chaleureux d’Eric, le propriétaire qui ne compte pas son temps pour satisfaire ses hôtes. Chambres avec vue : de 108 € à 170€ (Seigneuriales), tous les lits sont en 180. Prix susceptibles d’évoluer en fonction de la demande. Pas de restaurant.
Figeac
Hôtel le 14, parce que 14, place de l’Estang et 14 chambres.
05 65 14 08 92.

http://www.le-quatorze.fr  .
Au cœur de Figeac, un hôtel plein de charme dans un immeuble ancien réhabilité. Trois type de chambres en fonction de leur taille : Limargue, 67 à 82 €, lit en 140, Ségala, 78 à 95 €, lit en 140, Causses, 88 à 105 €, lit en 160. Accueil attentionné de Michel et Marie-Agnès. Une belle adresse dans la cité de Champollion.
                                                 
 
 
 

De gauche à droite : Figeac, maison de Galiot de Genouillac. XIVe-XVIIIe siècles ; Aujols, au bord du lac, au fond, lavoits dits papillon; Pigeonnier à Larroque ; Vignoble sur les causses; © Lot Tourisme Novello
De gauche à droite : Figeac, maison de Galiot de Genouillac. XIVe-XVIIIe siècles ; Aujols, au bord du lac, au fond, lavoits dits papillon; Pigeonnier à Larroque ; Vignoble sur les causses; © Lot Tourisme Novello
Et les plaisirs de bouche !

A Vers :
La truite dorée, au bord du Lot, au carrefour de la D653 et de la D662 qui longe la rivière. Rue de la Barre.
05 65 31 41 51. 

http://www.latruitedoree.fr/restaurant/
Une institution de cinq générations, de mères en filles. Evelyne Marcenac et son mari, le chef Patrick perpétuent la tradition familiale dans la grande salle bien connue des amateurs. Pour le riz de veau braisé aux pates fraiches et carottes. Mais les amateurs de confits, cassoulets et autres magrets ne seront pas déçus. Un conseil : évitez de donner l’adresse à votre diététicienne !!! Menus à 16 € (déjeuners), 24,50 €, 28,50 € et 49 €. Hôtel également.
 
A Saint-Cirq-Lapopie :
Le Gourmet quercynois, rue de la Peyrolie.
05 65 31 21 20.  

http://www.restaurant-legourmetquercynois.com/
Si vous séjournez à l’hôtel Le Saint-Cirq, rien de plus simple. Il vous suffit d’emprunter la navette qui vous conduira gracieusement au restaurant dans le célèbre petit village pour goûter la cuisine que concocte Arnaud et son équipe dans cette maison typique quercynoise du XVIIe siècle avec son bolet (terrasse couverte) et sa glycine. Que des classiques bien enlevés. Dans ce haut lieu touristique, grand choix d’assiettes, de formules et de menus de 13,90€, à 31 €.
 
A Cajarc :
Le Jeu de quilles, 7, boulevard de Tour de ville. 05 65 33 71 40. Après être passé chez Bernard Loiseau, Patrice Ponsolle a présidé aux destinées du Rince-Cochon à Limogne-en-Quercy avant d’ouvrir ce bistrot-bar à vins-restaurant. Disons le tout de suite, c’est notre coup de cœur. Une cuisine vraie, franche comme l’homme, avec un grand respect du produit : porc noir de Bigorre,  pièce de veau fondante et gouteuse de l’Aveyron en longue cuisson. Dans le verre des vins de terroirs bio de vignerons, introuvables et de forte personnalité. 
Bref une belle découverte. Menus de 20 € à36 €.
 
A Figeac :
La Dinée du Viguier, 4, rue Boutaric.
05 65 50 08 08.

www.ladineeduviguier.fr
Nappes blanches, fauteuils à hauts dossiers, grande cheminée dans cette imposante salle des gardes du château du Viguier Royal où office avec malice et professionnalisme Bernard, le maître de cérémonie, véritable interface entre la salle et Daniel Authié, chef d’orchestre chargé de mettre en musique de beaux morceaux. A eux deux, ils font vivre ce très bel établissement dont l’hôtel est pour le moment fermé. Menus : 23,50 € le midi (deux plats), 32,50 € et 48 €.  Pour le panaché d’agneau de lait fermier du Quercy (faitout à l’oseille, côtelette grillé au thym frais, noix roulée aux senteurs du Cause).
 
A Cabrerets :
La Roue, sur la place. 05 65 22 91 79.
Charmante et efficace Christelle ! Comment être mieux servi que par soi-même… C’est ce que s’est dit cette ancienne fonctionnaire territoriale qui a ouvert dans un ancien garage sur la place du village un restaurant comme elle aime, avec des produits frais et bons. Et le tout sans se ruiner. Alors avant de descendre dans la grotte du Pech Merle, il ne faut pas hésiter. Toutes les formules sont bonnes : de 13,80 € l’entrée seule à 27,90 € le menu trois plats, on n’a que l’embarras du choix avec la terrine de jeune poule de ferme au foie gras ou le bagel magrets de canard sauté au saté, tomate, mozzarella, Rocamadour, légume au wok, un grand classique de Christelle. Accueil pèlerins de Compostelle avec gîte.
                                      


26/08/2017
André Degon





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