Avec 64% de la population qui vit au-dessous du seuil de pauvreté et un indice de développement classant le Mali à la 175ème place sur 182, les problèmes de pauvreté dans ce pays sont profonds et de nature structurelle.Les deux tiers du territoire sont désertiques ou semi-désertiques et les sécheresses récurrentes aggravent chaque année l’insécurité alimentaire des populations les plus vulnérables tout en réduisant leur capacité à faire face à ces situations.Depuis plusieurs années, les zones nord du pays connaissent également une instabilité chronique marquée par la présence de différents groupes armés.
10,4% d’enfants souffrant de malnutrition aigüe, la malnutrition se situe au-dessus du seuil critique à l’échelle nationale. Ce taux dépasse régulièrement le seuil d’urgence de 15% dans les régions sahéliennes du nord du Mali. La malnutrition est la deuxième cause de mortalité des enfants de moins de cinq ans dans le pays.
Rappelons que ACF intervient au Mali depuis 1996, à travers des interventions d’urgence mais également à plus long terme en soutenant l’intégration de la prise en charge de la malnutrition dans les structures de santé. L’association a engagé des programmes sur l’atténuation des causes de la faim à travers une approche intégrée en nutrition, sécurité alimentaire, eau, hygiène et assainissement.
10,4% d’enfants souffrant de malnutrition aigüe, la malnutrition se situe au-dessus du seuil critique à l’échelle nationale. Ce taux dépasse régulièrement le seuil d’urgence de 15% dans les régions sahéliennes du nord du Mali. La malnutrition est la deuxième cause de mortalité des enfants de moins de cinq ans dans le pays.
Rappelons que ACF intervient au Mali depuis 1996, à travers des interventions d’urgence mais également à plus long terme en soutenant l’intégration de la prise en charge de la malnutrition dans les structures de santé. L’association a engagé des programmes sur l’atténuation des causes de la faim à travers une approche intégrée en nutrition, sécurité alimentaire, eau, hygiène et assainissement.
Malienne dans son jardin, Repos en famille sur la route de Kayes, Femmes et enfants dans la cour de la concession
Action contre la Faim a développé dans le sud du Mali une quarantaine de « jardins de la santé »... . En cinq ans, les utilisatrices de ces jardins sont arrivées à devenir autonomes ! ACF intervient au Mali depuis 1996. L'association y a récemment renforcé ses programmes pour faire face à la crise politique et alimentaire qui frappent une nouvelle fois le pays. « Les jardins représentent pour moi une source de revenus. Ils permettent aussi, à ma famille et à moi, d'avoir une alimentation équilibrée et variée. Ce projet nous est vraiment bénéfique... » explique une jeune Malienne.
Oignons, laitue, carottes, gombo, aubergine, choux, betteraves, haricots, tomates, concombres… autant de légumes que l’on ne s’attendrait pas forcément à voir pousser dans ce petit village du Sud du Mali, et qui pourtant poussent comme des petits pains : « pour notre seul jardin maraîcher, nous avons notamment récolté cette année plus de quatre tonnes d’oignons » ajoute fièrement Sayan Dansira, la Présidente du jardin de la Santé du village de Kokofata.
ils sont plus d’une quarantaine aujourd’hui disséminés dans les zones rurales isolées et vulnérables. « Le premier objectif est d’améliorer le régime alimentaire des familles utilisatrices du jardin » explique AbaKar Cissé, animateur pour Stop Sahel et ACF dans la zone. « Mais beaucoup d’autres avantages et objectifs découlent également de ces jardins : ces cultures de légumes se font pendant la période de soudure de décembre à juin : cela permet donc aux familles d’avoir des aliments à leur disposition lorsque les greniers sont vides et que les prix sont au plus haut. De plus, les familles vendent sur les marchés leur surplus de production, ce qui améliore leurs revenus et améliore également la disponibilité des légumes sur les marchés des villages environnants : c’est donc toute la population de la zone qui en profite indirectement. » 84% des familles non bénéficiaires des jardins ont ainsi témoigné que le ravitaillement des légumes frais était aujourd’hui plus grand qu’avant la mise en place du projet.
Plus d'infos :
www.actioncontrelafaim.org
Oignons, laitue, carottes, gombo, aubergine, choux, betteraves, haricots, tomates, concombres… autant de légumes que l’on ne s’attendrait pas forcément à voir pousser dans ce petit village du Sud du Mali, et qui pourtant poussent comme des petits pains : « pour notre seul jardin maraîcher, nous avons notamment récolté cette année plus de quatre tonnes d’oignons » ajoute fièrement Sayan Dansira, la Présidente du jardin de la Santé du village de Kokofata.
ils sont plus d’une quarantaine aujourd’hui disséminés dans les zones rurales isolées et vulnérables. « Le premier objectif est d’améliorer le régime alimentaire des familles utilisatrices du jardin » explique AbaKar Cissé, animateur pour Stop Sahel et ACF dans la zone. « Mais beaucoup d’autres avantages et objectifs découlent également de ces jardins : ces cultures de légumes se font pendant la période de soudure de décembre à juin : cela permet donc aux familles d’avoir des aliments à leur disposition lorsque les greniers sont vides et que les prix sont au plus haut. De plus, les familles vendent sur les marchés leur surplus de production, ce qui améliore leurs revenus et améliore également la disponibilité des légumes sur les marchés des villages environnants : c’est donc toute la population de la zone qui en profite indirectement. » 84% des familles non bénéficiaires des jardins ont ainsi témoigné que le ravitaillement des légumes frais était aujourd’hui plus grand qu’avant la mise en place du projet.
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Les jardins de santé au Mali
