lindigo-mag.comhttps://www.lindigo-mag.com/2024-03-28T12:28:11+01:00Webzine Maker47.30145932.5206592Glasgow s'enflamme pour le festival Celtic Connections2020-01-29T14:52:00+01:00https://www.lindigo-mag.com/Glasgow-s-enflamme-pour-le-festival-Celtic-Connections_a1191.htmlhttps://www.lindigo-mag.com/photo/art/imagette/41970883-35116450.jpg2020-01-20T16:53:00+01:00David Raynal
Créé en 1994, le festival Celtic Connections, rassemble plus de 2000 artistes et organise près de 300 événements à travers toute la ville : concerts et ceilidhs, mais aussi conférences, expositions, ateliers pédagogiques. Avec du rock, du folk, de la musique celtique et du monde, le festival de Glasgow a su s’imposer au fil du temps comme l’événement musical incontournable du début d’année.
Durant trois semaines, de grands noms de la musique célèbrent la culture celte au Glasgow Royal Concert Hall et dans de nombreux espaces publics.
Le festival réunit les meilleurs talents de la musique écossaise à l’image du groupe emblématique Capercaillie dont Donald Shaw, l’actuel directeur artistique du festival fut l’un des membres fondateurs, mais aussi des artistes du monde entier, comme Alan Stivell il y a quelques années pour la Bretagne.
Pendant écossais du Festival Interceltique de Lorient (FIL), des concerts et ateliers (notamment pour les enfants) sont notamment destinés à faire connaître le patrimoine culturel celtique au plus grand nombre.
Il est par exemple possible de s’exercer à jouer à des instruments de musique traditionnelle, cornemuse, tin whistle (flute métallique droite à six trous) ou uilleann pipe (cornemuse irlandaise), ou se familiariser à l’art du conte, exercice si cher à la tradition celtique.
Concert d’ouverture
En 2020, le concert d’ouverture, toujours très apprécié du public présente en première mondiale une nouvelle symphonie orchestrale inspirée de la Déclaration d’Arbroath.
Quelques années après l'insurrection de William Wallace (qui a inspiré Mel Gibson pour le film "Braveheart"), Robert Bruce défait en 1314 à Bannockburn l'armée anglaise et restaure la royauté écossaise. Les chefs de clans, les clercs et les compagnons qui se sont battus à ses côtés et l'ont couronné roi se réunissent six ans plus tard pour signer une déclaration solennelle. Ils y affirment leur fidélité à la nation, mais aussi leur liberté, y compris par rapport au pouvoir royal. La déclaration porte les sceaux de 38 seigneurs écossais et fut portée au pape à Rome, qui reconnut l'indépendance écossaise.
La déclaration d'Arbroath est le fondement philosophique du nationalisme écossais. Le jour de sa proclamation, le 6 avril, est aujourd'hui le Tartan Day, une des fêtes nationales de l'Ecosse.
Composée de six pièces inédites de grands compositeurs écossais, l’œuvre présentée en ouverture du Celtic Connections a été commandée spécialement pour le festival avec le soutien du gouvernement écossais pour marquer le 700e anniversaire de la déclaration d'indépendance écossaise de 1320. Elle sera interprétée par le légendaire Grit Orchestra, et dirigée par le chef d'orchestre et arrangeur Greg Lawson.
Pendant 18 jours et 18 nuits, le festival accueille surtout, une multitude d’artistes de renommée internationale tels que : Nitin Sawhney, Tessa Lark, Phamie Gow & the Royal Scottish National Orchestra, Anaïs Mitchell, Michael McGoldrick, Mànran, RURA, Breabach ou encore Salsa Celtica.
Jeunes talents
Rassemblement militant, dans une Ecosse qui en ces temps de Brexit a plus que jamais des velléités d’indépendance, l’éducation est depuis sa création il y a plus d’un quart de siècle, au cœur de ses préoccupations.
A chaque édition, des milliers d'écoliers assistent en matinée à des concerts gratuits et le Celtic Connections se donne également pour mission d'encourager les jeunes talents par le biais de tremplins Young Tradition et New Voices et des concerts, ainsi que par l’organisation du concours Open Stage de Danny Kyle.
Le festival attire aussi des visiteurs du monde entier et fait désormais partie intégrante de la vie culturelle de Glasgow. Le festival encourage activement les liens artistiques et les échanges culturels entre les pays, grâce notamment au soutien de Showcase Scotland. Cette structure chargée de faire la promotion de la scène culturelle écossaise invite pendant le festival environ 200 acteurs de l’industrie musicale venus de 35 pays différents afin de faire connaitre les groupes écossais à l’étranger. Tous les soirs, une fois les concerts terminés, le Celtic Connections Festival Club se poursuit jusqu'au petit matin. Aucun programme n'est annoncé à l'avance, mais le club est réputé pour ses improvisions et ses bœufs endiablés entre musiciens programmés au festival.
Interview de Donald Shaw le directeur artistique du festival Celtic Connections
Quelle est la spécificité du festival Celtic Connections de Glasgow ? Nous sommes un festival qui promeut la musique écossaise et celle des pays celtes, Bretagne, Galice, pays de Galles, Irlande, par exemple mais nous sommes aussi ouverts sur les cultures du monde. C’est la raison pour laquelle nous accueillons des groupes et des artistes du monde entier, Canada, Portugal, pays d’Europe centrale, Afrique noire, Asie. Nous créons aussi des projets originaux conçus spécialement pour le festival avec des formations et des compositeurs de musique électronique, de jazz, ou des orchestres symphoniques.
Depuis que vous êtes à la tête du festival notez-vous des évolutions ? Au départ, nous étions naturellement focalisés sur la musique écossaise et désormais nous embrassons toutes les formes d’expressions musicales qui ont du sens et qui sont ancrées dans une identité ou une culture particulière. Cela nous permet de confronter notre musique à celle du monde entier en créant toutes sortes de formations et de spectacles en duo, trio et bien plus encore…La second point est que nous laissons une liberté totale aux musiciens. Ils présentent réellement ce qu’ils veulent, sans contingences commerciales.
Quelle est la place de la musique traditionnelle en Ecosse ? La musique traditionnelle est très populaire un peu partout en Ecosse. Il y a maintenant beaucoup de jeunes qui pratiquent et même revisitent notre musique dans des styles très variés. A cet égard, nous assistons à une véritable renaissance de la musique écossaise. Il existe de nombreuses écoles où vous pouvez apprendre la musique ou le chant gaélique. C’est important, parce que si un pays a une pratique musicale bien vivante, c’est un bon vecteur pour mieux comprendre comment il pense et fonctionne dans la vie de tous les jours.
Est-il important que le festival coïncide avec la Burns Night qui célèbre la naissance du poète et du barde écossais ? Pas nécessairement. La vraie raison pour organiser le festival en janvier est que beaucoup d’événements culturels ont déjà lieu l'été en Ecosse. C’est aussi un moment de tranquillité pour de nombreux musiciens, ce qui les rend plus disponibles pour entreprendre des projets originaux. Mais bien sûr, la Burns Night est aussi un événement d’envergure et un symbole fort pour toute la société écossaise. Ce n’était pas seulement un poète mais aussi un défenseur des droits de la nation écossaise, un véritable humaniste et une figure de premier ordre pour nous.
Le festival est-il un bon outil pour promouvoir tout au long de l’année la musique écossaise ?
Nous avons mis en place, grâce la notoriété du festival, un programme d’éducation musical à l’année pour les jeunes. Les musiciens du festival vont à l’école et donnent des cours aux enfants. Nous produisons aussi des concerts et participons à d’autres festivals tout au long de l’année. Le festival Celtic Connections est devenu une référence importante, presque une marque et c’est plutôt bon signe pour l’avenir…
Plus d'infos sur Celtic Connection de Glasgow : https://www.celticconnections.com sur la ville de Glasgow : https://peoplemakeglasgow.com Où dormir ? Ibis Styles West 116 Waterloo St, Glasgow G2 7DN Tél : +441414284477 Courriel : HB1C4-RE@accor.com Pour tous les fans de musique et de rock. Les murs sont ornés des noms des stars qui ont fait les nuits légendaires de la ville, Texas, Travis, Belle and Sebastian and Primal Scream. La décoration du lobby décline ce thème et des concerts de musique live peuvent y être organisés. Où passer la Burns Night le 25 janvier ? Marshanta 26 Bell Street, Glasgow, G1 1LG Tél : 0141 552 9900 Courriel : info@mharsanta.co.uk Dans une ambiance feutrée et typiquement écossaise, vivez avec la clientèle locale la Burns Night, l’équivalent de la fête nationale écossaise, avec un menu typique (bouillon écossais, panse de brebis farcie, rouleaux d’aubergine, lentilles, navets, saumon fumé, tourte avec de la viande de bœuf Angus, gâteau au fromage et pouding au caramel), l’adresse au haggis, les joueurs de cornemuse et la musique traditionnelle. Le tout pour moins de 30 livres.
Où manger ?
The Gannet 155 Argyle Street, Finnieston, G3 8TB Tél : 01412042081 bookings@thegannetgla.com www.thegannetgla.com Vivez une véritable expérience gastronomique au Gannet (le fou de bassan en gaélique) ! Le Gannet est un restaurant maintes fois primé tenu par Séverine une française enthousiaste et dynamique installée au Royaume-Uni depuis de nombreuses années. Des produits écossais d’exception, agrémentés d’une merveilleuse carte des vins du monde dans un cadre élégant et décontracté.
Où boire un Whisky ?
Pot Still 154 Hope St, Glasgow G2 2TH http://thepotstill.co.uk Une institution à Glasgow pour ce pub établit en 1867 ! Plus de 700 références de Whisky issus des quatre coins de la planète, à commencer par l’Ecosse bien sûr…
Y aller En avion, Paris-Glasgow (1h45) avec EasyJet.
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Le Glasgow de Charles Rennie Mackintosh, architecte et designer 2019-05-10T10:28:00+02:00https://www.lindigo-mag.com/Le-Glasgow-de-Charles-Rennie-Mackintosh-architecte-et-designer_a1127.htmlhttps://www.lindigo-mag.com/photo/art/imagette/33165997-30676358.jpg2019-05-05T16:24:00+02:00David Raynal et Jean-Louis Corgier
En plein centre-ville de Glasgow, au 217 Sauchiehall Street, s’élève un magnifique témoignage de l’Art nouveau en Ecosse. Il s’agit des salons de thé, initialement conçus en 1903 par le fameux architecte Charles Rennie Mackintosh (1868-1929) pour Miss Kate Cranston.
A l’époque, la femme d’affaires féministe voulait proposer des lieux de réunion innovants et raffinés aux habitants de la métropole industrielle.
L’objectif était que les hommes et les femmes puissent se détendre dans des salles séparées et profiter de rafraîchissements non alcoolisés dans une multitude de pièces à la décoration avant-gardiste et rassemblées dans un même bâtiment.
Fait remarquable pour l’époque, toutes les pièces disposaient de l’éclairage électrique dans une ville où seulement 2% de la population pouvaient en profiter. Principal représentant de l'école de Glasgow, qui a fortement influencé le mouvement Modern Style, pendant anglo-saxon du style Art nouveau, Mackintosh est désormais internationalement célébré pour ses nombreuses réalisations dans la ville.
Il a notamment signé The Lighthouse (Le Phare) qui a abrité jusqu’en 1980, les anciens bureaux du quotidien Glasgow Herald. La Queen's Cross Church, son seul lieu de culte, ou encore l'École d'art de Glasgow (Glasgow School of Art) qui est considérée comme son chef d’œuvre et qui a miraculeusement survécu à un incendie en 2014.
Un groupe d’artistes : The Four
Tout à la fois, architecte, peintre, désigner, sculpteur ou décorateur d’intérieur, Charles Rennie Mackintosh s’est fait connaître en formant au sein de l'École d'art de Glasgow à la toute fin du 19e siècle, un groupe d'artistes identifié sous le nom des quatre : « The Four » .
Ce mouvement auquel appartenait sa future femme, Margaret Macdonald, mais aussi sa sœur Frances Macdonald et son mari Herbert McNair, se prononcent bientôt contre les dérives de l'industrialisation triomphante.
Profondément attaché à son pays, voire même nationaliste, Mackintosh considère que le style féodal écossais, non perverti par le néo-classicisme, représente une plus grande souplesse pour la construction d’édifices et la création de décors.
A cette époque de transition entre l’ère victorienne, très exubérante, et l’ère moderne plutôt fonctionnaliste, il s’impose comme un pionnier du post-modernisme en se tenant farouchement à l’écart des grands courants stylistiques de son temps.
Précurseur du post-modernisme
A la fin du 19e siècle, l’Art Nouveau est à son apogée partout en Europe. Face aux foisonnements décoratifs notamment de l’Art Nouveau belge et français, certains pays ou groupes de créateurs réagissent et tendent à développer des formes plus géométriques à Vienne (Sécession), Munich (Bauhaus) ou Glasgow.
A cet égard, la conception et l’aménagement des salons de thé de Kate Cranston constituent un modèle du genre. Ils s’inscrivent dans la tradition du mouvement Arts & Crafts littéralement « Arts et artisanats » né au Royaume-Uni dans les années 1860.
En plus de la transformation complète du bâtiment initial, Mackintosh réalisa tout le mobilier qui était en chêne massif. Il a dessiné des tissus fabriqués à la main, aux motifs rose et larme, imaginé des meubles aux lignes simples, dépouillé des rembourrages et de la profusion de détails si chère à son époque. Du bois laissé naturel au début de sa carrière, le mobilier devient laqué blanc ponctué de quelques touches mauves, vertes ou argent pour le motif. La chaise à haut dossier avec la découpe ovale, la chaise à dossier courbe en petits bois et la chaise échelle, icônes aujourd’hui de la culture design, ont été élaborées pour les quatre salons de thé de la femme d’affaires visionnaire. Une ode à la sobriété qui s’inspire directement du japonisme.
A la fin du 19ème siècle, la cité industrielle entretenait des relations commerciales privilégiées avec l’empire du Soleil levant. Au même moment, Christopher Dresser un décorateur né à Glasgow, donnait des conférences sur l’art japonais. Mackintosh a certainement bénéficié de tous ces apports et il a intégré dans un certain nombre de ses projets les qualités fonctionnelles et les espaces fluides de l’architecture nippone, organisés selon le principe des partitions (Shinkabe). Pour ses intérieurs, il utilisera souvent des écrans ou des éléments de bois peint pour diviser l’espace.
Renaissance des salons de thé
Entièrement rénovés et rouverts au public en juillet 2018 pour marquer le 150e anniversaire de la naissance de Mackintosh, les visiteurs peuvent à nouveau déjeuner ou tout simplement prendre une tasse de thé dans les salons.
Pour la petite histoire, The Willow Tea Room signifie la Maison de thé du saule, en référence au nom gaélique de l’avenue Sauchiehall où elle se trouve. Confortablement assis sur l’une des célèbres Willow Chairs, les chaises à dossier haut imaginées par le décorateur, les clients se délectent de pâtisseries typiquement britanniques, cakes, scones, shortbreads et autres brownies, dans de la fine porcelaine de Chine. A l’occasion de cette renaissance, plus de 420 meubles, (vitraux, verrerie, fer forgé et pièces de textiles), ont été commandés à des maîtres artisans, selon les conceptions originales et scrupuleusement conservées de l’artiste. Des visites guidées sont organisées pour les clients. Tout à côté, un centre d’accueil intégré au bâtiment propose un espace d’exposition interactif, racontant la collaboration entre l’architecte écossais, son épouse et la riche négociante et ses prolongements dans le patrimoine architectural contemporain de la ville.
« Aujourd’hui les aînés reviennent parce qu’ils se souviennent du lieu quand ils étaient jeunes, les nouvelles générations le découvre parce qu’ils sont intéressés pas la démarche de Mackintosh et aussi parce que Kate Cranston était une chef d’entreprise très inspirée, dans un temps où il était difficile d’être une femme et de gagner de l’argent. Ce n’était pas l’argent de son mari. Elle a fait fortune par elle-même. Et si elle n’avait pas donné ce travail à Mackintosh, il n’aurait pas pu remporter d’autres contrats ou concours par la suite » souligne Jodie, la brillante jeune femme en charge de la visite guidée.
Fidèle à sa vocation humaniste et philanthropique du départ, Mackintosh at the Willow, fonctionne comme une entreprise sociale. Sa finalité est d’offrir un large panel d’activités culturelles et conceptuelles, d’accueillir des événements et des conférences, de créer des emplois durables ou des possibilités de bénévolat sur des opérations de préservation du patrimoine.
Synthèse harmonieuse
En dehors de la visite des bâtiments de Glasgow qui ont fait sa renommée, il est possible d’appréhender une grande partie de l’univers de l’architecte et du créateur d’objets décoratifs, (vitrail, travaux sur papier, tissus, broderies, joaillerie, ferronnerie, argenterie, mobilier) au Kelvingrove Art Gallery and Museum.
L’imposant bâtiment baroque de grès rouge abrite une collection de plus de 8000 pièces, dont le chef-d’œuvre de Salvador Dali le Christ de saint Jean de la Croix. Il présente également dans six espaces distincts la vie, les influences et les techniques de Charles Rennie Mackintosh, à travers plus de 250 objets qui lui sont attribués. Pour les inconditionnels, une de ses œuvres de jeunesse est encore visible dans la Nécropole, près de la cathédrale. Première commande du jeune designer, en 1888, un monument en mémoire du chef de la police de Glasgow, arbore au milieu des autres stèles granitiques, une croix de style celtique.
Toute sa vie, Mackintosh a donc tenté de créer la synthèse entre le beau et l’utile. Il croyait fermement à l’unité organique totale, à savoir qu’une architecture et l’ensemble de ses éléments (lignes, masses, agencement intérieur, mobilier, décor, etc.) devaient être une synthèse harmonieuse entre l’esthétisme et le pragmatisme, entre la modernité et la tradition. Dans son œuvre, rien ne s’attache au superflu, car l’artifice aurait irrémédiablement entaché la beauté globale de ses créations.
A l’image du slogan actuel de l’office de tourisme « People Make Glasgow », Charles Rennie Mackintosh a façonné avant l’heure, durablement et à sa manière, le paysage urbain de la capitale économique écossaise. Une visite de ses monuments ainsi que des magnifiques musées alentours, est un passage obligé pour tous les visiteurs et les amoureux de Glasgow.
Plus d'infos
Site des offices de tourisme : De Glasgow De l'Ecosse Y aller En avion, Paris-Glasgow (1h45) avec EasyJet.
Mackintosh at the Willow 217 Sauchiehall Street, Glasgow, G2 3EX https://www.mackintoshatthewillow.com The Charles Rennie Mackintosh Society : https://www.crmsociety.com/ Où dormir ? Ibis Styles West 116 Waterloo St, Glasgow G2 7DN Tél : +441414284477 Courriel : HB1C4-RE@accor.com Pour tous les fans de musique et de rock. Les murs sont ornés des noms des stars qui ont fait les nuits légendaires de la ville, Texas, Travis, Belle and Sebastian and Primal Scream. La décoration du lobby décline ce thème et des concerts de musique live peuvent y être organisés.
Où manger ?
The Gannet 155 Argyle Street, Finnieston, G3 8TB Tél : 01412042081 bookings@thegannetgla.com www.thegannetgla.com Vivez une véritable expérience gastronomique au Gannet (le fou de bassan en gaélique) ! Le Gannet est un restaurant maintes fois primé tenu par Séverine une française enthousiaste et dynamique installée au Royaume-Uni depuis de nombreuses années. Des produits écossais d’exception, agrémentés d’une merveilleuse carte des vins du monde dans un cadre élégant et décontracté.
Où boire un whisky ?
Pot Still 154 Hope St, Glasgow G2 2TH http://thepotstill.co.uk Une institution à Glasgow pour ce pub établit en 1867 ! Plus de 700 références de whisky issus des quatre coins de la planète, à commencer par l’Ecosse bien sûr…
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Halloween une fête pour se déguiser et se faire peur !2018-11-03T13:35:00+01:00https://www.lindigo-mag.com/Halloween-une-fete-pour-se-deguiser-et-se-faire-peur-_a1076.htmlhttps://www.lindigo-mag.com/photo/art/imagette/27094887-27472664.jpg2018-10-29T18:16:00+01:00Kim Frossard
Halloween faites-vous peur sur la première route des fantômes en Ecosse !
VisitScotland,l’office de tourisme d’Écosse, propose un road-trip mortel sur sa toutes nouvelle « Route des Fantômes ». Et comme chacun sait ce pays regorge de lieux hantés.
Ce nouvel itinéraire nous entraîne à la rencontre de 15 fantômes terrifiants, dont les plus célèbres du pays qui terrifient les écossais depuis plusieurs siècles comme Dame blanche, tambour sans tête ou chien-fantôme…
A découvrir des endroits marquants hantés par des fantômes : Édimbourg, les Highlands, Glen Coe, St Andrews, les Orcades… Chaque ville , chaque endroit vous raconte les histoires de chacun d'entre eux.
Californie : Le carnaval d’Halloween à West Hollywood - Délirant !
Dès mercredi 31 octobre West Hollywood va changer d’aspect.. et sera habitée par des fantômes, des vampires, des sorcières et autres personnages plus farfelus les uns que les autres.
Incontournable ce carnaval et un mélange entre Gay Pride et fête de la musique. Costumes incroyables, musique, cette énorme fête de rue, qui existe depuis 1987, voit défiler près de 500.000 personnes chaque année avec pour seul mot d’ordre : la convivialité entre tous.
De 18h à 22h30, la folie envahit ainsi le célèbre Santa Monica Boulevardavant de se déplacer de North Doherty Drive à Cienega Boulevard.
La fête sera présente partout dans West Hollywoodavec une multitude de concerts et de soirées animées par des DJ’s, parallèlement au défilé en pleine rue et pour les plus chanceux quelques lieux à ne pas manquer :
Mac Miller : A Celebration of Life au Greek Theatre, pour un concert hommage réunissant de nombreux artistes, Halloween Party, DJ Brown Mamba au Troubadour, Willy Wonka & Bal déguisé au Hollywood Forever Cemetery ,Dance With the Dead, avec Daniel Deluxe, Facexhugger & Thrillsville au Roxy Theatre. Et bien sûr un carnaval ne serait pas un carnaval sans l’élection de la Reine du Carnaval.
Halloween à Paris – Quelques bons plans pour les petits et les grands
Ces bons plans ne sont qu’un tout petit aperçu et un avant-goût de ce que propose le guide Sortiraparis,sur lequel nous vous invitons à surfer pour découvrir une multitude d’adresses et de lieux, musées,Parcs de Loisirs,bars,restaurants,cinémas, enfin tout ce qui vous aidera à réussir cette soirée d’épouvante, en amoureux, entre amis ou en famille.
Le Musée Grévin fête à nouveau Halloween cette année avec des nocturnes effrayantes du 25 au 31 octobre 2018. Retour dans les années 1900 pour vivre un Expérience Psy-chaotique. Et pour cette fête, le Musée Grévin se transforme en un laboratoire ténébreux et clandestin, de quoi nous donner des frissons.
La Peur est de retour sur le Parc Astérix. Rendez-vous jusqu'au 4 novembre avec 4 nocturnes et 4 journées prolongées. Un programme pour vivre un moment riche en émotions. C'est le moment d'avoir un look d'enfer.
Du 30 octobre au 1er novembre 2018, les vedettes de Paris organisent de nombreuses croisières sur la Seine au 1er . Une croisière dans le temps et l'histoire pour découvrir les mystères les plus angoissants de la capitale.
Trinquer et fêter Halloween dans un bar de la capitale !
Chaque année, Halloween est l'occasion de se déguiser et de faire la fête. D'ailleurs, plusieurs bars de la capitale l'ont bien compris et organisent des soirées autour de cet évènement.
Pour Halloween 2018, le Hard Rock Café propose des Journées diaboliques aux nombreuses animations 2018 et une soirée festive pour le mercredi 31 octobre ! Préparez vos plus beaux déguisements, c'est le moment de sortir les monstres !
Nigoland, à 2h30 de Paris, un parc en pleine nature
Nigloland,un parc d'attractions , pour petits et grands, en pleine nature et situé en Champagne à moins de 2h30 de Paris, se met aux couleurs d'Halloween jusqu'au 4 novembre 2018. Grandes étendues de Citrouilles , monstres en tout genre, village des sorcières, voici un aperçu de ce qui vous attend dans ce magnifique parc.
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Robert Burns, le fils préféré de l’Ecosse2017-02-11T21:21:00+01:00https://www.lindigo-mag.com/Robert-Burns-le-fils-prefere-de-l-Ecosse_a920.htmlhttps://www.lindigo-mag.com/photo/art/imagette/11015919-18257360.jpg2017-01-23T23:50:00+01:00David Raynal
Depuis plus de 200 ans, le 25 janvier est une journée spéciale dans le calendrier écossais, synonyme de poésie, de littérature - mais aussi de haggis et de whisky !
Tous les 25 janvier, les Ecossais célèbrent l’anniversaire de naissance de leur poète national Robert Burns en organisant un Burns supper, ou un « souper de Burns » durant lequel le barde national est à l’honneur. En effet, ce grand écrivain du 18ème siècle a marqué la littérature mais aussi la culture écossaise au point d’en devenir une institution nationale, à l’heure où l’Ecosse en réponse au Brexit a des velléités d’indépendance…
Qui est Robert Burns ?
Né en 1759, il est considéré aujourd’hui comme un pionnier du romantisme. Il est aussi le plus connu des poètes qui écrivaient en Scot.
Son héritage est énorme, mais sa vie commença pourtant dans les conditions les plus humbles. Ses parents étaient de pauvres métayers et il était l'aîné de sept enfants. Malgré les problèmes financiers de sa famille, son père reconnaissait l'importance d'une bonne éducation, et il s'assura que ses enfants sachent lire et écrire, sans pour autant délaisser les travaux de la ferme. Les signes du talent exceptionnel de Burns pour l'écriture se manifestèrent dès sa plus tendre enfance. À 15 ans, il signa ses premiers poèmes d'amour, mais ce n'est qu'en 1786, à l'âge de 27 ans, qu'il se fit connaître du grand public avec son premier recueil de poèmes, Poems, Chiefly in the Scottish Dialect. Ce recueil magistral fit une grande impression sur l'élite littéraire d'Édimbourg, et propulsa Burns au statut de célébrité.
Fier et passionné
Dans sa vie privée, Burns dédia des centaines de vers au sexe faible et engendra 12 enfants, dont 9 avec sa femme Jean Armour.
Il était également un Écossais fier et passionné. Il a même réuni et préservé des chansons traditionnelles écossaises durant de nombreuses années. Mais malgré sa notoriété, Burns n'a jamais oublié ses racines. Toute sa vie, il conserva intact son amour de la terre et ses écrits parlent dela condition des plus pauvres tout en soulignant le besoin d'égalité sociale dans la société britannique.
Toutes ces influences se reflètent dans ses fascinants recueils de poèmes et de chansons. En 1796, il meurt prématurément à l’âge de 37 ans, laissant derrière lui des œuvres inoubliables qui font aujourd’hui partie intégrante de la culture écossaise.
Qu’est-ce qu’un souper de Burns?
Le premier souper de Burns fut organisé en juillet 1801, lorsque neuf de ses amis proches se réunirent pour marquer le cinquième anniversaire de sa mort.
La soirée, qui se déroula au Burns Cottage à Alloway (Ayr), inclut un repas savoureux avec du haggis bien sûr, des représentations des œuvres de Burns et un discours en l'honneur du grand barde. L’étymologie du haggis, la panse de brebis farcie écossaise, mélange d’abats, de flocons d’avoine et d’épices, remonterait au 14e siècle. Elle viendrait de l’ancien anglais issu des parlers normands et français « hageis qui signifie hacher », bien avant Parmentier et son fameux hachis ! La soirée initiale connut un tel succès que ses instigateurs décidèrent de célébrer à nouveau l'évènement, cette fois-ci en l'honneur de la naissance de Robert Burns. C'est ainsi que débuta cette tradition.
Chaque souper de Burns est unique, mais il se déroule généralement de la manière suivante. Pour commencer tout le monde se rassemble, l'hôte prononce quelques mots, les convives s’asseyent et la Selkirk Grace la courte prière écrite par Robert Burns est dite. « Certains ont de la viande mais ne peuvent pas manger - Certains voudraient manger mais ne le peuvent pas - Mais nous avons de la viande et nous pouvons manger - Loué soit le Seigneur ». L'entrée est servie, puis le haggis est solennellement introduit dans la salle au son de la cornemuse. Les hôtes récitent Address to a Haggis, l'ode humoristique de Burns en l’honneur du modeste haggis. « Avec ta bonne et belle bouille rebondie, de l'armée des puddings tu es le chef suprême ! Et tu prends dignement ton siège légitime, au-dessus des boyaux, des tripes, des andouilles, méritant bien un bénédicité, aussi long que mon bras ».
Ce poème présente cette spécialité locale comme un élément symbolique de la culture écossaise et contribua à faire du haggis, non pas un mets populaire, mais le plat national de l'Écosse. Tout le monde trinque à la santé du haggis et le repas principal est servi. Une épée est utilisée pour percer la panse de brebis au bon angle et avec la force adéquate pour en extraire la viande et les flocons d'avoine.
Toast to the Lassies
Après le repas, le Souvenir inoubliable (c’est à dire le discours principal en hommage à Burns) est déclamé par un convive désigné par l’assemblée.
Il est suivi par une deuxième lecture et deux nouveaux toasts, l’un à la santé du roi, l’autre à la santé des femmes «Toast to the Lassies », avant que la dernière récitation de Burnsne soit formulée.
La soirée se poursuit joyeusementpar des danses traditionnelles écossaises appelées «ceilidh». Pour finir la cérémonie, les hôtes remercient les participants, tout le monde se lève et chante Auld Lang Syne. Cette chanson écossaise est plus connue des francophones sous le nom de Ce n'est qu'un au revoir. Elle est fraternellement entonnée bras dessus bras dessous et en se donnant la main lorsque les mots « Voici ma main ami fidèle, donne ta main à l'amitié, et nous boirons encore longtemps, aux jours du temps passé » sontenfin prononcés. Après les chants et les serments, voici venir l’heure tant attendue du single malt, l’Uisce beatha, l’eau de vie des anciens Celtes, qui par déformation linguistique est devenue au fil du temps uisce, fuisce, uiskie, whiskie et enfin whisky....
Pour l'occasion que se passe-t-il en Ecosse ?
Big Burns Supper, Dumfries & Galloway, 20 – 29 Janvier 2017
The Big Burns Supper est la plus grande célébration du pays, étalée sur une dizaine de jour.
Au programme: “chasse” au haggis, performance musicales et littéraires.
Burns Unbound, Edinburgh, 22 Janvier 2017
Activités créatives autour de la poésie de R. Burns au musée national d’Écosse pour ce Burns Unbound. Alloway 1759, Ayrshire, tout le mois de janvier.
Célébrez l’anniversaire du barde national dans sa ville natale de Alloway (Ayr). Un programme d’événements autour des lieux importants de la vie de Burns.
Illuminations et championnat du monde de lancer de haggis!
Aller à la rencontre du poète en Ecosse
Six visites autour de Burns :
Pénétrez à Mauchline dans le cottage où Burns a vu le jour (Castle Street, Mauchline, East Ayrshire.
Sirotez une pinte dans son bar préféré, The Globe Inn à Dumfries (56 High St, Dumfries : www.globeinndumfries.co.uk
Au Writers' Museum d'Édimbourg vous verrez le bureau où il a composé certaines de ses œuvres les plus connues (Lady Stair's Close, Lawnmarket, Royal Mile, Edinburgh : www.edinburghmuseums.org.uk
Vous pouvez vous diriger vers la Rozelle House Galleries sur la commune de Ayr pour admirer une collection de 54 peintures incroyables retraçant l'histoire de son poème épique Tam o' Shanter (Monument Road, Ayr, Ayrshire www.south-ayrshire.gov.uk/galleries/rozellehouse
The Auld Alliance (soirée prévue le 24 janvier) Pub écossais avec plus de 100 whiskies Pur Malt, table de billard, fléchettes et écrans pour voir les matchs. 80 Rue François Miron, 75004 Paris Tél : 01 48 04 30 40 Horaires: du mardi au lundi : 15:00–02:00 www.theauldalliance.com/
The Highlander Scottish Pub Paris (soirée prévue le 29 janvier) Bières, whiskies et sports dans un pub écossais boisé, ainsi que concerts dans une cave médiévale voûtée. Adresse : 8 Rue de Nevers, 75006 Paris Téléphone : 07 61 74 47 89 Horaires : du mardi au lundi : 15:00–05:00 pubhighlander.com/ Où trouver du haggis, la panse de brebis farcie à Paris ? L'Epicerie Anglaise Ecossaise Irlandaise de Paris • fondée en 1993 5, cité du Wauxhall, 75010 PARIS Tél. : 01 42 00 36 20 • 01 42 02 19 17 Vente en ligne : www.epicerie-anglaise.com
Boire un whisky à la santé de Robert Burns... Arran Robert Burns Malt 43% Single Malt, Ecosse / Highlands-Arran
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Les Hébrides extérieures, un étrange far west sur horizons marins !2016-06-28T17:02:00+02:00https://www.lindigo-mag.com/Les-Hebrides-exterieures-un-etrange-far-west-sur-horizons-marins-_a850.htmlhttps://www.lindigo-mag.com/photo/art/imagette/9479358-15254750.jpg2016-05-18T00:00:00+02:00Catherine Gary
On atterrit en douceur sur Harris
L’avion se pose à Stornoway, ne laissant rien présager des belles surprises qui attendent le voyageur dans ce bout du monde perdu en mer au nord-ouest de l’Ecosse.
Mais patience ! Il est bon de s’initier en douceur au caractère sauvage de ces îles lointaines qui ont le gaélique comme langue officielle et un christianisme inflexible chevillé à l’âme. Sachez-le tout s’immobilise ici le dimanche.
Dans un pub sur le quai de ce port tranquille, ville principale des Hébrides extérieures, on prend la température de Harris et Lewis, ces deux îles jumelles reliées en fait par un isthme… L’occasion de goûter en introduction au plat emblématique, le haggis, ou pour mieux dire, la panse de brebis farcie, une recette incontournable quand on aime l’Ecosse !
Mystérieuse pierres levées sous le ciel changeant
Bien avant les Vikings, le site de Callanish témoigne d’une présence humaine au début du néolithique, environ 3000 ans av. J-C.
A une heure de Stornoway, la cinquantaine de pierres levées, plus anciennes que Stonehenge à en croire des préhistoriens, gardent la mémoire d’un cairn funéraire dont la beauté magique dans le soleil couchant face à la mer explique l’intérêt du site pour les adeptes du New Age ; ainsi que pour tout visiteur de passage qui vient s’y poser au crépuscule dans la lumière déclinante et changeante selon le passage des nuages et les éclaircies fulgurantes.
Intactes sont ces pierres et dans leur position initiale, telles que les fouilles de 1857 les ont exhumées de la tourbe qui les avait couvertes sous presque deux mètres pendant cinq millénaires.
Les Vikings, de redoutables conquérants
Quelques siècles plus tard les Vikings débarquent de leur Norvège natale et imposent leurs coutumes à une population déjà christianisée.
Pas faciles ces gaillards aux tresses blondes qui ne craignent que le tonnerre de Thor, le dieu de la guerre et de la foudre. Au village de Garenin, les Blackhouses, des maisons bien restaurées rappellent ces longues constructions scandinaves se protégeant des attaques par une seule ouverture et s’isolant du froid avec le chauffage animal du bétail. Sans bois sur ces landes sans forêts on fait avec les moyens du bord : ossatures de baleine en guise de charpentes, mottes de terre couvertes d’herbe pour les toits, tourbe noire pour la cheminée. D’où la couleur intérieure… Un étonnant jeu d’échecs du XII7 siècle, 78 pièces sculptées dans l’ivoire de morse et les dents de baleine, a été exhumé sur une côte de Lewis en 1831. Le même que celui avec lequel jouent Harry et Ron dans Harry Potter et la pierre philosophale. Bel hommage à cette époque lointaine. Et puis, un peu partout les toponymes aux consonances celtiques, comme Hébrides signifiant “les îles aux limites de la mer“, sont l’héritage de ces conquérants alors maîtres des îles.
Paysages de genèse ou d’apocalypse…
C’est surtout à Harris que s’enchaînent les panoramas sublimes de collines, de falaises escarpées et de tourbières, de bras de mer et de lacs salés égayés de bruyères et de genets.
De grâce, ne venez pas pour un ciel platement bleu car le soleil perçant les nuages entre deux ondées vous réserve des richesses autrement plus glorieuses quand la lande rousse s’enflamme et qu’une lumière baroque balaie le paysage. Ici et là, en été, la tourbe est mise à sécher en briques alignées pour 30% de la population qui fait ainsi des économies d’énergie dans la douce odeur âcre du foyer, chaque famille ayant sa parcelle attribuée.
Ce parfum on le retrouve aussi dans le whisky “pure“ ou “single malt“ de la Social Distillery de Tarbet, une noble institution locale qui a ouvert ses portes l’année dernière sous l’impulsion de Anderson Bakewell afin d’aider au développement économique de l’île et fixer la population en créant des emplois. Une visite passionnante pour tous les aficionados !
Le Harris Tweed, so trendy !
La styliste Viviane Westwood mais aussi Chanel et les couturiers japonais sont les meilleurs ambassadeurs du renouveau fashion de ce tissu de laine fabriqué sur l’île depuis des lustres et dont le côté très classique avait ralenti le succès.
La marque, rigoureusement labellisée, fête cette année son siècle d’existence et mérite qu’on y prête attention car elle est l’une des traditions les plus intéressantes de Harris et donne du travail aujourd’hui à 100 tisserands indépendants. La pure laine vierge des moutons écossais est apprêtée, teinte aux couleurs chaudes de la lande et filée par l’entortillement de plusieurs brins pour des effets très variés avant d’être envoyée aux artisans de l’île qui la tissent à la main sur leur métier à l’ancienne avant un retour à l’atelier pour finissage et contrôle de qualité. C’est ainsi que le Harris Tweed a de nouveau le vent en poupe avec sa multitude de couleurs vives, chaudes ou chatoyantes ! Même Nike l’a adopté, c’est dire !
A Tarbet : Hôtel Hebrides, Ile de Harris. Un charmant hôtel boutique sur le port, tout près de la Social Distillery et d’un beau magasin Harris Tweed. www.hotel-hebrides.com