lindigo-mag.comhttps://www.lindigo-mag.com/2024-03-29T05:52:44+01:00Webzine Maker47.30145932.5206592La Haute-Tarentaise pour des vacances aux sommets2021-07-10T14:32:00+02:00https://www.lindigo-mag.com/La-Haute-Tarentaise-pour-des-vacances-aux-sommets_a1352.htmlhttps://www.lindigo-mag.com/photo/art/imagette/57564900-42627474.jpg2021-07-07T18:46:00+02:00Catherine Gary
Bourg-Saint-Maurice vous accueille en Haute Tarentaise
Ceux qui cherchent les pistes enneigées ne font souvent que passer dans ce gros village avant de rejoindre sa station des Arcs à une demi-heure de route ou 7 minutes en funiculaire.
Nous nous y sommes posés en cette période estivale au creux de son cirque de montagnes.
Dans cette haute vallée, 840 mètres d’altitude en bordure de l’Isère, les activités sont tournées vers la nature et le sport. Rafting en eaux vives, balades en VTT, parties de golf, randonnée sur les chemins balisés…
Sans compter le patrimoine local qui a de quoi satisfaire les plus blasés le long des maisons de pierre et de lauzes serrées les unes contre les autres pour affronter les rigueurs de l’hiver. Laissez-vous d’abord conter l’histoire de ce gros bourg à 30 km du col du Petit Saint Bernard, de cette voie historique de passage entre la France et l’Italie en particulier sous les ducs de Savoie, ces grands “portiers des Alpes“.
Des anciennes fortifications il reste aujourd’hui quelques traces en particulier dans le quartier où étaient encore hébergés en 2012 les Diables bleus des Chasseurs alpins. Et puis, sur ces terres de pâturages on fabrique de très savoureux fromages comme le montre le petit musée de la Coopérative laitière de Haute Tarentaise au cœur même du village. Une visite qui fait ensuite craquer devant l’étal où s’alignent Beaufort, Tomme de Savoie, Abondance ou Raclette…
Les églises baroques rappellent les temps troublés de la Contre-Réforme
Les chapelles et les églises vous réservent ici de sacrées surprises. Pourtant elles ne payent pas de mine de l’extérieur, on passerait presque sans les voir dans les petits villages et ce serait une erreur.
Il faut pousser la porte ou chercher la clé (que garde souvent une personne à proximité) et pénétrer dans ces merveilles baroques des XVIIe et XVIIIe siècles. Il y en aurait plus de quatre-vingts en Savoie décorées par des artistes souvent anonymes Piémontès ou Français. Il s’agit à l’époque de contrer l’essor du protestantisme en gardant les fervents paroissiens devant les retables dédiés aux saints, émus par la richesse des dorures, des colonnes torses, des angelots potelés et des décors polychromes témoignant du divin. La FACIM qui œuvre pour la connaissance et la valorisation du patrimoine et de la culture en Savoie Mont Blanc a répertorié ces églises, chapelles et oratoires en “Chemins du Baroque“ et y organise des événements en été, la neige les rendant en hiver difficilement accessibles. Tout près de Bourg Saint Maurice, à Hauteville-Gondon, l’église Saint Martin de Tours est un fleuron de cet art baroque rural de même que la chapelle Saint Brigide, un peu plus loin, dans le village de La Mazure.
A La Rosière un Club Med nouvelle génération vient d’ouvrir
Sur les hauteurs de cette station coiffée de hauts sommets (mont Pourri 3779 m) un Club Med Resort 4 tridents vient d’ouvrir ses portes pour une immersion complète dans un panoramique 100% montagnes.
Après ces mois de confinement et de tensions les plaisirs du sport, du bien-être et du laisser-aller vont vous remettre les idées en place et vous redonner de la vitalité ! Car le Club Med aime les Alpes et s’y connaît en montagnes. Il le confirme avec cette sixième destination, 1950 mètres orientés plein sud, 20km à vol d’oiseau du Mont Blanc, 8 km de la frontière italienne par le col du Petit Saint-Bernard et à deux pas de la frontière du Val d’Aoste. Des bonheurs de rando garantis pour tutoyer les sommets avec guide ou application smartphone et une foule de parcours de longueurs variées. Outre ses piscines et sa salle de fitness, le Club Med privilégie la détente dans le plus vaste espace Wellness des Alpes. Les chambres sont vastes et la gastronomie franco-italienne se déguste dans cinq espaces différents tandis que le soir au San Bernado Gourmet un service plus intime à la carte est proposé.
Un Club Med qui soigne particulièrement son décor et préserve la nature
Dès l’entrée, la chaude ambiance de montagne, l’omniprésence du bois et de la pierre, la déco qui s’inspire de l’histoire et des traditions locales, tout en un mot décline les charmes cosy qui font aimer les vacances à la montagne.
De plus, le grand confort du mobilier, les fauteuils suffisamment espacés, les tapis feutrés vous mettent à l’aise dès l’arrivée. Les protocoles de sécurité sanitaire sont respectés et si le Resort accueille jusqu’à 680 vacanciers ses espaces ont été savamment aménagés pour qu’on ne se marche pas sur les pieds. Les bâtiments se fondent dans l’environnement derrière leurs grandes baies vitrées ouvertes sur le paysage et les terrasses ensoleillées. Côté environnement, le Club Med a végétalisé plus de 4000m2, planté 500 arbres, 2000 plants forestiers et 5000 plantes vivaces et sa consommation énergétique est optimisée par une gestion technique appropriée.
Au col du Petit Saint-Bernard
L’été, la route qui grimpe vers les sommets depuis La Rosière vous mène au col du Petit-Saint-Bernard, 2188m séparant la vallée de la Tarentaise de celle d'Aoste.
On y a exhumé les restes d’un cromlech attestant une présence humaine 10 000 ans avant notre ère. Idem pour les quelques vestiges romains sur cette voie antique reliant Turin à la ville de Vienne. A la fonte des neiges les troupeaux retrouvent ici leurs gras pâturages et fin août la fête des bergers perpétue une tradition des plus anciennes, les impressionnants combats de vaches.
Au sommet du col côté France l’Hospice du Petit Saint-Bernard a plus de mille ans d’existence. Bâti par Saint-Bernard des Alpes et souvent reconstruit pour héberger les pèlerins vers Saint Jacques de Compostelle ou sur la Voie de Saint-Martin, il sert aujourd’hui de point d’information et son auberge façon gîte est ouverte aux randonneurs de passage.
Du haut de la terrasse la vue plonge sur la vallée et les monuments à la mémoire de ce saint emblématique et de l’abbé Chanoux qui longtemps perpétua son œuvre de secours sur place.
Séez, Sainte-Foy Tarentaise ou le charme des villages de montagne
Avec leurs maisons à colonnes à la piémontaise, leurs chalets en pierre, bois et lauzes agrippés aux pentes, leurs églises et leurs chapelles les villages témoignent du travail des maçons et des artisans.
On y perpétue toujours dans la simplicité la vie traditionnelle de la montagne ainsi que les activités pastorales avec les troupeaux de vaches tarines et les moutons d’alpages qui font les meilleurs fromages. Tarentais de Villaroger, persillé de Tignes, persillé de brebis à Séez, bûche de chèvre, avalin de la ferme de l’Adroit, tome de brebis, beaufort…
Les villages ont su garder leur âme montagnarde, leurs traditions et leur caractère architectural et sont un plaisir de balade à pied à travers les ruelles aux maisons regroupées. A Séez la filature Arpin fondée en 1817 fabrique toujours sur ses machines classées au Patrimoine national des tissus et draps de laine réputés. Sainte-Foy niché dans son Parc National de Vanoise vous donne une idée du patrimoine architectural traditionnel de Haute-Tarentaise.
Sur sa commune, Le Monal conserve à 1874 m d’altitude ses chalets anciens, ses gouilles, ses canaux qui serpentent entre les maisons. On se pose en terrasse au restaurant du même nom, une institution depuis six générations pour un repas de cuisses de grenouilles ou de truites fraîchement pêchées avant une nuit sereine sous le ciel étoilé.
Le glacier de la Grande Motteà Tignes pour tutoyer les sommets
Longer d’abord le grand lac de Chevril, 1790 mètres d’altitude en amont du grand barrage hydroélectrique inauguré en 1953.
Puis arrêt devant la sculpture qui commémore la résistance douloureuse des habitants au moment de quitter les lieux avant le dynamitage de l’église et des maisons de leur village. Le retable baroque de l’ancienne église décore depuis la nouvelle église de la station à 8km du barrage.
Dans ce paysage magique de hautes montagnes il faut se laisser griser par l’altitude avec le funiculaire Perce-Neige qui vous embarque à 3032 m, le temps pour les skieurs de haute volée de vérifier leurs skis et bâtons avant de s’élancer en téléphérique jusqu’à 3456 m sur le glacier !
Quant à nous, ravis de cet aller-retour époustouflant on se pose à mi-hauteur pour profiter du restaurant étoilé Panoramic* de Jean-Michel Bouvier en dégustant quelques saveurs alpines avec une vue à 360°.
Ferme de l’Ardroit La troisième génération Mattis maintient la qualité de cette ferme pour amateurs de bons fromages. Les 30 vaches laitières en alpages permettent de fabriquer sur place de savoureux vacherins, tommes, bleus et gruyères qui mûrissent dans les caves d’affinage. Rue des Barmettes à Val-d'Isère www.laferme-deladroit.fr
Se restaurer :
Hôtel Restaurant Le Monal Sainte-Foy Tarentaise www.le-monal.com Le Panoramic* du chef étoilé Jean-Michel Bouvier. Le plus haut restaurant étoilé, à 3032 mètres. Une expérience rare de repas alpin et de rôtisserie dans un décor de bois, de têtes de cervidés et de cheminées à l’arrivée du funiculaire de la Grande Motte. www.les-suites-du-nevada.com
L’Ursus* dans l’hôtel Les Suites. Clément, fils de Jean-Michel Bouvier et étoilé comme son père est aux commandes. Grand raffinement au menu avec une belle mise en avant des produits locaux dans une déco unique de forêt. Truite à la Reine des prés, Veau de Chartreuse, petits pois et girolles… www.les-suites-du-nevada.com
Hôtel Les Suites à Tignes. Un 5 étoiles qui vous plonge toute l’année dans une ambiance chaleureuse de Noël : traineau à l’entrée, peaux d’ovins immaculées, omniprésence du bois, beaux objets … Les chambres sont vastes et stylées dans le même esprit. www.les-suites-du-nevada.com
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Baiersbronn, l’art de la restauration en famille2017-03-18T20:34:00+01:00https://www.lindigo-mag.com/Baiersbronn-l-art-de-la-restauration-en-famille_a932.htmlhttps://www.lindigo-mag.com/photo/art/imagette/11256193-18725467.jpg2017-03-04T20:17:00+01:00David Raynal et Jean-Louis Corgier
Dans la province du Bade-Wurtemberg, entre Strasbourg et Stuttgart, il existe un étonnant pays de cocagne. Le long de la route qui serpente au pied des contreforts verdoyants de cette région prospère de moyenne montagne dont les sommets ne dépassent pas 1400 mètres, trois établissements d’exception totalisent à eux seuls 8 macarons Michelin.Une particularité qui fait de cette commune très étendue de 15000 habitants, la ville la plus étoilée d’Allemagne.
Avec un insolent taux de chômage d’à peine 4 %, le land du Bade-Wurtemberg, en plein cœur du pays souabe, a toujours su ménager modernité et traditions locales.
La renommée de la vallée de Baiersbronn repose en grande partie sur l’exceptionnelle qualité de ses produits locaux et de ses établissements familiaux. Des hôtels hauts de gamme ou de charme, qui allient tranquillité, repos, gastronomie, bien-être et souci permanent du service. Dans ce contexte, rien d’étonnant à ce que les trois grands chefs de la région aient été consacrés meilleurs cuisiniers d’Allemagne et d’Europe, tandis que le village obtenait le titre très envié de « Capitale Gourmet de la Forêt-Noire ».
Car Baiersbronn est tout autant réputée pour sa cuisine de terroir, charcuterie maison, truite fumée, fromage de montagne, que pour l’excellence de ses grandes tables. En toute saison, les visiteurs n’hésitent pas à avaler des kilomètres de route de montagne pour déguster dans les chalets et refuges les spécialités régionales souabes et du pays de Bade.
Affaire de famille
Etape incontournable d’une escapade dans le nord de la Forêt-Noire, le Bareiss figure parmi les dix premiers établissements gastronomiques d’Allemagne.
« Le premier propriétaire du Bareiss, Hermine, était une maitresse femme. A la fin de la guerre, elle est restée veuve avec ses deux enfants Heide et Hermann. Dans ses temps difficiles, il fallait bien vivre et heureusement Hermine savait fort bien faire des gâteaux et avait de surcroit le sens du commerce. Avant d’épouser le garde forestier Jakob Bareiss, elle avait déjà épaulé son frère qui tenait une boucherie-charcuterie à Düsseldorf. Ses moyens sont à cette période plus que modestes, mais sa force de caractère et sa volonté de réussir étaient par contre hors du commun. La jeune veuve s’installe d’abord à Mitteltal où elle pris en 1947 la direction de l’auberge Krantz. A l'époque, ses clients étaient les ouvriers de la vallée et les premiers randonneurs. En 1951 elle décide d’ouvrir son propre établissement, le « Kurhotel Mitteltal », avec seulement 6 chambres et 12 lits. Dès le départ, Hermine instaura un accueil personnalisé qui fit sa renommée et son succès. Son fils, Hermann né en 1942 a hérité du virus de l’hôtellerie » explique Marie-José Süss, chargée des relations presse avec les pays francophones à l’office de tourisme de Baiersbronn.
A force de travail et de travaux d’embellissements, l’adresse a évolué au point de devenir un établissement 5 étoiles de classe internationale, inscrit sur la liste de l’association Relais & Châteaux et des Leading Hotels of The World. Après avoir fait ses premières armes à Paris et à Londres, Hermann a dans un premier temps repris et fait prospérer l’affaire familiale. C’est désormais au tour de la troisième génération, Britta et Hannes Bareiss, de reprendre les rênes de ce concept unique qui propose 99 chambres, abrite cinq restaurants de gamme différente et emploie 250 employés.
Recettes savoureuses
Aux commandes du Bareiss le restaurant trois étoiles de 30 couverts, Claus-Peter Lumpp propose à ses clients de découvrir la grande cuisine, conformément aux traditions française et italienne.
Sa gastronomie se caractérise par la richesse et l’abondance des saveurs, associées à l’élégance raffinée d’une décoration soignée et d’un service irréprochable. Né en 1964, Claus-Peter Lumpp a notamment été formé chez Heinz Winkler, Eckart Witzigmann, Alain Ducasse ou Johann Lafer. Depuis 1992, il est le chef admiré et adulé de ce beau vaisseau amiral. En 2007, il obtient la consécration suprême en accrochant un troisième macaron Michelin sur le fronton de l’établissement.
Traditionnellement en Forêt-Noire, les auberges de montagne ont aussi l’habitude de proposer aux marcheurs des casse-croutes dans un cadre typique et une ambiance chaleureuse.
Au cœur du "Baiersbronner Wanderhimmel" (le paradis des randonneurs, qui regroupe les 9 localités de Baiersbronn), avec ses 550 km de chemins et sentiers balisés, le chalet Sattelei (qui signifie en allemand la selle) est une halte très appréciée des marcheurs. Situé à 706 m d’altitude, entre la vallée de Tonbach et Mitteltal, cet abri forestier au beau milieu des grands conifères se trouve à environ 45 minutes à pied de l’hôtel Bareiss, auquel il appartient et emprunte son savoir-faire. Ouvert en 2005, Sattelei joue justement à fond la carte du terroir, en réhabilitant de nombreuses recettes savoureuses de la région, comme le "Gaisburger Marsch", le pot au feu de bœuf façon souabe, les "Spaetzle" les pâtes fraiches maison ou encore le "Schäufele" , l'épaule de porc salé et servie avec la choucroute.
Dernière curiosité du Bareiss, l’acquisition il y a une dizaine d’années de la ferme Morlokhof qui domine Mitteltal (ferme datant de 1789). Cette bâtisse, emplit de mystères et de vieilles croyances désormais entièrement rénovée, appartenait en fait à une famille de guérisseurs. Tous les jeudis soirs, la ferme est réservée pour des manifestations culturelles ou des repas thématiques pendant lesquels un acteur joue le rôle du guérisseur. En plus de la visite du fournil et de l’appentis du bouilleur de cru, un apiculteur vient également expliquer son métier aux visiteurs de passage, tandis que le miel produit sur place est servi à l’hôtel pour le petit-déjeuner.
Gastronomie haute-couture
Autre lieu, autre ambiance. De l’avis de la majorité des critiques, tous les fins gastronomes devraient avoir mangé au moins une fois dans leur vie dans le restaurant d’Harald Wohlfahrt. Chef cuisinier de l'année en 1991, le patron du restaurant Schwarzwaldstube à l'Hôtel Traube Tonbach tutoie depuis l’obtention de ses trois étoiles en 1992 les sommets du raffinement culinaire. Le sommelier Stéphane Gass, un Alsacien fidèle à la maison accompagne depuis plusieurs années cette gastronomie haute-couture. Lauréat de plusieurs prix prestigieux, il porte une attention de tous les instants à ses quelque 600 références en cave. Au cours de ses nombreux voyages œnologiques, il a rencontré des producteurs passionnés qui cultivent leurs vignes selon des procédés bio-dynamiques et utilisent des techniques de pressurage traditionnelles. Il a aussi une faiblesse assumée pour les viticulteurs créatifs de la région de Bade et du Wurtemberg.
L’histoire de l’hôtel commence il y a plus de deux siècles, quand la famille Finkbeiner s’installe dans cette vallée brumeuse de Tonbach, où se perpétuent les traditions ancestrales et se propagent les légendes. Dans ce hameau de Baiersbronn, Tobias Finkbeiner, boulanger de son métier, ouvre une taverne rustique où il accueille les bûcherons et les charbonniers de la forêt. La région est pauvre, les prix modiques, mais peu à peu, la bonne réputation de cette auberge attire les voyageurs de passage. Au fil des décennies, l’hôtel se développe et s’agrandit grâce au travail acharné et à l’opiniâtreté des générations suivantes.
Aujourd’hui, l’auberge est devenue un hôtel très haut de gamme tenu par Heiner Finkbeiner le propriétaire, sa femme Renate et leurs enfants Matthias, Sebastian et Antonia. L'établissement perpétue avec des moyens modernes le même sens de l’accueil, de la tradition et de l’authenticité. A proximité du premier corps de bâtiment, la maison Kohlwald, une dépendance plus récente accueille une vingtaine de chambres très design, ouvrant comme toutes les autres au Traube, largement sur la nature.
Energie créative
Dans le sillage, des glorieux hôtels Bareiss et Traube Tonbach qui abritent tous deux un restaurant trois étoiles, Jörg Sackmann arbore fièrement et sans complexe depuis 2014 dans son restaurant le Schlossberg, ses deux macarons Michelin. Ici encore, le secret de la réussite se conjugue depuis plusieurs générations en famille. En 1927, les premiers Sackmann posent les fondations de l'hôtel en ouvrant un café et une auberge. En 1950, Anita et Reinhold Sackmann reprennent l'établissement de 18 lits, et aujourd'hui, c’est le fils Jörg Sackmann et sa famille qui gèrent l'entreprise pouvant désormais accueillir 120 hôtes.
A la réception, la sœur du chef doublement étoilé, Waltraud Wagner accueille avec discrétion, efficacité et élégance, une clientèle exigeante, tandis que son fils Daniel participe à la gestion de l’entreprise. Blotti au pied de la falaise, entre la route et la rivière de la Murg, l’établissement familial propose également un spa ultra moderne dédié aux soins par les herbes. A cela il faut ajouter un deuxième restaurant à la décoration soignée et une table de spécialistes régionales (Anita Stube). Il faut dire que Jörg Sachmann a appris jadis le métier chez Eckart Witzgman à Munich, au Brenner Park à Baden Baden, sans oublier son séjour au Traube-Tonbach chez le grand voisin Harald Wohlfhart. Dans les cuisines du Schlossberg qu’il a ouvert en 1993, il est désormais efficacement secondé par son fils Nico, passé lui aussi chez les grands d’Allemagne (Wissler au Vendôme ou Elverfeld chez Aqua).
Dans un décor feutré et chaleureux aux tons jaunes, Teoman Mezda, le maître d’hôtel-sommelier semble en salle parfaitement à son affaire. Avec sa large gamme de pinot blanc ou noir, il privilégie en premier lieu les excellents vins de la région. Au final, il en résulte en salle, aux fourneaux et dans l’assiette, une belle énergie créative, emmenée par un duo de choc père-fils, qui mélange saveurs d’ici, poitrine de porc et anguille, yaourt glacé au lait de chèvre et flagrances lointaines, huître et gel de yuzu et sashimi de saumon.
Bain des moines
Depuis de nombreuses années, la commune de Baiersbronn est aussi connue pour son large choix d’établissements de remise en forme. A vrai dire, il y en a pour tous les goûts et l’engouement croissant du public pour les soins du corps va de pair avec les prix raisonnables pratiqués par les professionnels locaux du bien-être.
Pour une expérience insolite et hors des sentiers battus, l’hôtel Schwarzwald Tanne Tonbach propose avec son « bain des moines » de vous faire revenir au temps du Moyen Age. Il se prend en plein air, été comme hiver, sous l’autorité éclairée du « maitre des bains » Reinhard Bosch, une référence dans son domaine. Seuls ou à deux, les candidats vêtus d’une camisole en lin, s’immergent dans un tronc d’arbre séculaire creusé et évidé. Patiemment, il est rempli de fleurs des champs, d’herbes bienfaisantes et d’essences de pin aromatiques. En hiver, la mousse se confond avec le blanc de la neige pour une relaxation totale.
L’air pur et la composition de l’eau du bain, deviennent des antidotes naturels au stress et à la pollution urbaine. A moins que ce ne soit la coupe de crémant ou la chope de bière servie par Reinhard à ses clients, qui ravive subitement leurs ardeurs …Après le bain, un passage au sauna dans les arbres s’impose. A l’intérieur de ce beau chalet perché qui peut contenir jusqu’à 30 personnes, les clients peuvent profiter, à l’abri des regards et dans le plus simple appareil, d’une vue splendide à 360° sur toute la vallée de Tonbach. Ressourcement et air pur garantis.
Cerise sur le gâteau
Tout proche de la France, facilement accessible par la route ou en TGV, Baiserbronn offre à ses visiteurs un dépaysement total dans l’un des plus beaux cantons d’Allemagne.
Après avoir pratiqué le ski en hiver, le vélo en été et le gyropode (segway) en toute saison, ménagez-vous avant de quitter les lieux une ultime pause gourmande en dégustant une valeur sûre, le seul et unique gâteau de Forêt-Noire. Chocolat, cerise, chantilly, une larme de schnaps, un vrai régal à l’heure du « Kaffee und Kuchen », le traditionnel gouter allemand.
Pour s’y rendre : Par avion À l’aéroport de Karlsruhe-Baden-Baden (55 km) ou l’aéroport de Stuttgart (90 km) Rejoignez Karlsruhe par TGV ou ICE grâce à Deutsche Bahn/SNCF www.voyages-sncf.com
Pour bien profiter de votre séjour : La carte Schwarzwald plus, une carte sésame,
Le pass vacances financé par les hôtes, les prestataires et les communes impliquées permet de profiter gratuitement du mini-golf, des quatre piscines de Baiersbronn mais aussi en hiver des remonte-pentes, patinoire, location de matériel. Le ski, les patins à glace et la luge sont également gratuits. Elle offre de plus des activités chez plus de 80 partenaires institutionnels et privés de la région (musée de la bière à Alpirsbach, musée d’art moderne Burda à Baden-Baden, château de Hohenzollern, musée de la verrerie à Baiersbronn). Cette carte vous permettra enfin de découvrir plus de 80 lieux inédits dans la région du Parc National de Forêt-Noire et cela sans frais d’entrée. La carte Schwarzwald Plus est remise gratuitement à chaque client qui réside au moins pour deux nuits chez un des hôtes accrédités.
Carte Konus De son côté, la carte Konus permet le transport gratuit en autobus et en train en Forêt-Noire. Elle est financée par les communes. A l’arrivée, vous pouvez déposer votre voiture et visiter la région avec l’autobus ou le train gratuitement, sans problème de parking. Votre carte Konus vous sera remise gracieusement après vous être enregistré auprès de vos hôtes. Elle est valable en 2e classe durant tout votre séjour sur tout le réseau local dans tous les autobus et trains des réseaux adhérents. Ce titre de transport est également valable dans les trams et autobus des villes de Fribourg et Karlsruhe.
Offre « Atempause » ( Reprendre son souffle) Deux nuitées – arrivée dimanche/lundi/mardi ou mercredi (sauf jours fériés). En demi-pension avec : un premier petit-déjeuner matinal au bistro de la piscine. Petit déjeuner au grand buffet jusqu’à 11h30. Goûter à l’allemande avec des gâteaux faits maison. Dîner au restaurant et collation de minuit au bar. Mise à disposition Utilisation de tout l’espace bien-être avec ses 5 piscines 2 jacuzzi intérieurs,5 saunas dont deux pour femmes uniquement. Soins du corps à la carte. Un massage d’une heure aux huiles aromatiques ou un soin du visage sont inclus dans cette offre. Tarif pour les 2 jours Chambre simple à partir de 670 € Chambre double (par personne) à partir de 550 € Suite ( par personne) à partir de 820 €
Journées hivernales 2017 à la Sackmann « Kuschelzeit » (Cocooning)
Trois nuitées entre le 03 janvier et le 21 mars (arrivée uniquement Lundi, mardi, mercredi et dimanche) A partir de 349 € par personne (dans la résidence « Talaue ») Détail de l’offre : Nuit en chambres spacieuses avec petit-déjeuner buffet. Pension avec un snack « Wellfit » à midi et une menu à 5 plats au choix le soir. Un dîner avec la carte d’hiver au restaurant « Anita Stube ». Un massage relaxant du dos ou un enveloppement à l’huile d’onagre. Un vin chaud ou un cocktail offert au bar de l’hôtel ou au refuge d’hiver sur la terrasse. Une balade aux flambeaux avec dégustation d’un vin chaud, ou une balade vers un refuge en raquette ou autre suivant le temps. Accès à volonté dans notre espace wellness avec participation aux programmes d’activités et de relaxation.
Hôtel Schwarzwald Tanne 72270 Baiersbronn - Telefon: + 49 (0) 7442 8330 urlaub@hotel-tanne.de L’hôtel Schwarzwald Tanne propose également une offre spéciale toute l’année du jeudi au dimanche sauf jours fériés à partir de 303 € par personne. Trois nuitées en chambre double ou simple avec demi-pension. Un cocktail de bienvenue. Un buffet de dessert le jeudi soir. Des séances de sauna à volonté dans l’arbre. Une soirée nocturne au sauna le jeudi soir. Un menu de gala autour de la cuisine aux herbes sauvages de Jörg Möhrle, le chef est également au programme.
Hotel Schliffkopf sur les hauts de chaumes, un paysage très particulier avec une flore très riche. Nationalpark-Hotel Schliffkopf Familie Fahrner 72270 Schliffkopf (Baiersbronn) - Telefon: +49 (0) 7449 - 920-0
Séjour chez l’habitant à la ferme Hof Reichenbachertal Ziegelteich 1, - 72270 Baiersbronn Tel. 49 (0) 7442 120037 www.hof-reichenbachtal.de
Se restaurer Restaurant « Blume » avec son chef Theo Husss qui est passé maître dans l’art de cuisiner avec les plantes sauvages de la région. Hotel Gasthof Blume 72270 Baiersbronn - Tel. + 49 (0)7449 8077 www.hotel-blume-baiersbronn.de
Seidtenhof Auberge à la ferme avec son « Biergarten » terrasse et jardin pour déguster de la bière brassée localement et sa fabrique de glaces artisanales dont la plus connue est celle au miel ! 72270 Baiersbronn - Tel. + 49 (0)7442 12 08 95 www.seidtenhof.de
A visiter :
Le parc national de Forêt Noire La région de Baiersbronn totalise 550 km de chemins balisés dont un tiers laissé à l’état naturel. Il existe pas moins de 54 circuits différents, 9 circuits de randonnée et 8 circuits thématiques, comme par exemple le Chemin du Bois ou le Lotharpfad qui témoigne du passage de l’ouragan Lothar en décembre 1999 et dont la repousse est laissée à l’état naturel.
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Journées du Patrimoine 2012 - Portes ouvertes sur le patrimoine rural2012-09-14T09:29:00+02:00https://www.lindigo-mag.com/Journees-du-Patrimoine-2012-Portes-ouvertes-sur-le-patrimoine-rural_a293.htmlhttps://www.lindigo-mag.com/photo/art/imagette/4721661-7053132.jpg2012-09-14T09:15:00+02:00Kim Frossard
Pour sa 29e édition, les Journées du Patrimoine explorent des patrimoines « cachés ». En effet, les balades « Elevages et Paysages » offrent l’opportunité de pénétrer dans les coulisses d’une vingtaine d’exploitations sur tout l’Hexagone.
L’occasion de comprendre le rôle méconnu des fermes d’élevage et leur rôle sur nos campagnes et notre environnement.
C’est aussi un moment privilégié pour découvrir le métier d’éleveur : comment nourrit-on les animaux ? Quels soins doit-on leur apporter ? Comment entretenir les haies, les prairies ou les fossés ?
Plus d’infos :
Visites : Accueil par l’éleveur à 10h30,14h30,15h45 et 17h00. Puis balades guidées par un conférencier paysagiste.