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Reportage

Habiter la terre en 2014 !

Pour sa 25e édition, le Festival International de Saint-Dié-des-Vosges avait choisi du trois au cinq octobre, de réfléchir sur le thème « Habiter la Terre » avec comme territoire à l'honneur, les Îles Britanniques. Reportage en images avec Béatrice Collignon, directrice scientifique du FIG 2014, Louis Marrou, géographe et professeur à l’Université de La Rochelle, président de l’Association pour le Développement du Festival International de Géographie (ADFIG) et Quentin Philips, ministre conseiller de l’Ambassade d’Angleterre en France.

Reportage David Raynal et Yann Menguy (Vidéo)



Habiter la terre :

L’expression indique que l’être humain — individu ou groupe — s’arrête dans l’espace terrestre. Temporaire ou permanent, l’abri, qu’il soit simple cabane ou palais, inscrit une marque sur la Terre, une géographie.

La demeure est plus qu’un ancrage ou un enracinement puisqu’elle peut être mobile et recouvrir différentes formes. L’habiter crée des espaces et donne du sens aux lieux, de la maison à l’agglomération, de la tente à l’immeuble, du campement au territoire. Habiter revêt une dimension singulière, individuelle et familiale mais aussi collective : le hameau, le village, la ville, la métropole. Cette disposition dans l’espace comporte une dimension politique par les formes d’organisation qui se mettent en place, au niveau de la commune notamment.
 

L’habiter du XXIe siècle est confronté à plusieurs défis

Le citoyen qui apparaît comme l’habitant par excellence est-il plus légitime que le nomade, le travailleur migrant ou le touriste ? (Crédit photos David Raynal)
Le citoyen qui apparaît comme l’habitant par excellence est-il plus légitime que le nomade, le travailleur migrant ou le touriste ? (Crédit photos David Raynal)
Des questions se posent : le citoyen qui apparaît comme l’habitant par excellence est-il plus légitime que le nomade, le travailleur migrant ou le touriste ?

L’humanisation des milieux biotiques par l’habitation est désormais intense. Cet aspect est incontournable dans la relation entre l’économie et l’écologie où se pense la géographie. L’habiter du XXIe siècle est confronté à plusieurs défis : le risque du milieu physique, la mobilité des individus et des peuples, la durabilité ou la précarité des situations (richesse ou pauvreté, guerre ou paix), la territorialité foisonnante.
 

Habiter la terre, c’est aussi prendre des risques.

Habiter la terre c'est aussi prendre des risques tels les cyclones, les tsunamis et les tremblements de terre. ( Crédit photos DR)
Habiter la terre c'est aussi prendre des risques tels les cyclones, les tsunamis et les tremblements de terre. ( Crédit photos DR)
Aux risques dit «naturels» (dont le déclenchement peut être lié à l’activité humaine) tels que tremblements de terre, cyclones et ouragans, éruptions volcaniques, glissements de terrain, etc., s’ajoutent les crises humaines telles que les guerres, les pollutions industrielles, les crises économiques.

On ne fera pas cette année le tour des risques, encore moins des catastrophes, qui touchent notre terre. D’autres éditions du FIG ont été consacrées à ce sujet.. D’autres aspects de l’habiter risqué, en zone de forte activité volcanique ou tellurique par exemple, ont été traités dans le cadre de huit conférences, qui ont abordé aussi la question de la perception du risque par les habitants, et des formes de reconstruction d’un habiter après une catastrophe.
 

Londres, l'Ecosse et l'Irlande font partie des Iles Britanniques. Territoire invité lors de l'édition du Festival International de Géographie 2014 (Crédit photos David Raynal)
Londres, l'Ecosse et l'Irlande font partie des Iles Britanniques. Territoire invité lors de l'édition du Festival International de Géographie 2014 (Crédit photos David Raynal)
L’édition 2014 du FIG a exploré les multiples facettes de l’habiter et a posé la question sociale et géographique du co-habiter.

Les îles Britanniques (territoires invités) sont plus qu’un composé de nations (Angleterre, Écosse, Pays de Galles, Irlande). Plurielles, elles sont caractérisées par une culture et une histoire commune dont les caractères sont à la fois centripètes et centrifuges. Le commun de l’insularité, du speaking english ou de la pop culture s’accompagnent aussi de tensions régionales entre métropoles dynamiques et vieilles régions industrielles, entre royauté et république, entre l’Europe et le reste du monde. L’invité de l’année nous encourage à penser la géographie au-delà du module normatif de l’État-nation, et l’anglosphère repose la question d’une géopolitique de la langue anglaise et d’un repositionnement du monde britannique entre post-colonialisme et mondialisation.


 

Plus d'infos

De gauche à droite : Quentin Philips, ministre conseiller de l’Ambassade d’Angleterre en France.Louis Marrou, géographe et professeur à l’Université de La Rochelle, président de l’Association pour le Développement du Festival International de Géographie (ADFIG) et Béatrice Collignon, directrice scientifique du FIG 2014 (Crédit photos David Raynal)
De gauche à droite : Quentin Philips, ministre conseiller de l’Ambassade d’Angleterre en France.Louis Marrou, géographe et professeur à l’Université de La Rochelle, président de l’Association pour le Développement du Festival International de Géographie (ADFIG) et Béatrice Collignon, directrice scientifique du FIG 2014 (Crédit photos David Raynal)




Saint-Dié-des-Vosges capitale de la Géographie
www. saint-die.eu/






Office de tourisme de Saint-Dié-des-voges
tourisme- saint -die -des-vosges.fr/



Site du Festival International de Géographie
www.fig.saint-die-des-vosges.fr/

Habiter la Terre (Crédit photo PlanèteTerre.com)
Habiter la Terre (Crédit photo PlanèteTerre.com)


03/12/2014
David Raynal et Yann Menguy





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