Neuf années à l’École national du cirque Quotidiennement, ses journées sont scindées en deux. Le matin est consacré aux cours scolaires enseignés à l’École des enfants du cirque et l’après-midi il parfait ses gammes à l’École national du cirque. Il y reste neuf années en faisant trente heures de diabolo par semaine sous les conseils avisés, entre autres, d’Italo Medini pour le jonglage. Appelé le jongleur atomique, il lui enseigne tout ce qu’un diaboliste, digne de ce nom, doit savoir-faire. Majeur et pourvu de son baccalauréat,
Pierre Marchand peut ensuite voler de ses propres ailes tout en mesurant le travail effectué pour atteindre les cimes de sa profession. Par extension, le chemin du succès suit…
En 2003, il a l’opportunité de rencontrer
Vincent Lagaff, l’animateur phare de la chaîne TF1, qui lui offre sa première TV avec son émission
Bigdil et une vitrine géante pour se faire connaître du grand public. Il s’ensuit des contrats dans plusieurs grands établissements de renommée mondiale étant donné que son numéro de diabolo est prêt. En cette période, il se présente aux plus notoires concours professionnels de cirque, avec à la clé, la plus haute des récompenses : médaille d’or au festival de Wiesbaden (2004), prix du cirque de Moscou et prix de la ville de Budapest (2006), prix du club du cirque au festival du cirque de Monte-Carlo ainsi que le Loyal d’or au festival du cirque de Bayeux (2007)….
Sur ces entrefaites, il participe à l’émission « La France a un incroyable talent » (2012). Séducteur et showman dans l’âme, le public découvre un jeune homme au charme fou mais surtout un artiste insolite avec une joie de vivre palpable sur scène. Malgré l’empathie totale des téléspectateurs à son égard, il ne parvient pas à décrocher le Graal. « Certes, avoue-t-il rétrospectivement, j’ai été déçu du résultat final. D’autant plus, qu’en cas de victoire, j’offrais mon gain à deux associations caritatives qui me sont chères. Premièrement à l’association Helen-Keller International qui lutte contre la malnutrition et la non-voyance des enfants d’Afrique et d’Asie et deuxièmement pour celle de Grégory Lemarchal qui lutte contre la mucoviscidose. Mais je ne retiens que le positif de mes trois prestations. »