lindigo-mag.comhttps://www.lindigo-mag.com/2024-03-29T08:59:11+01:00Webzine Maker47.30145932.5206592Toute la douceur estivale de Badenweiler2019-07-25T15:29:00+02:00https://www.lindigo-mag.com/Toute-la-douceur-estivale-de-Badenweiler_a1146.htmlhttps://www.lindigo-mag.com/photo/art/imagette/35485611-32096758.jpg2019-07-22T16:47:00+02:00David Raynal et Jean-Louis Corgier
Dans le Land du Bade Wutemberg, la petite ville thermale de Badenweiler dégage un je-ne-sais-quoi de charme méditerranéen. La raison en est simple. L’air doux venant du Sud s’engouffre à grande vitesse par la porte de Bourgogne à 240 m d’altitude, pour remonter tout droit vers la charmante petite station thermale d’un peu plus de 4000 habitants. Cet air doux est non seulement bénéfique pour la région et ses habitants mais aussi pour les plantations et la nature.
La cité jumelée depuis 1957 avec la ville d’eau de Vittel en France est en effet entourée de butes, de collines et de vignes qui confèrent aux paysages, une douceur typique, bien connue de la région du Markgräflerland.
Dans les rues et les alentours, les palmiers, les oliviers, les citronniers et la flore dans toute sa beauté multicolore méridionale garantissent la douceur estivale de Badenweiler. « La ville dispose de quelque 2000 lits et accueille 250 000 curistes par an. Le tourisme est la première ressource économique de la commune avec environ 1200 emplois qui en dépendent directement » explique Karl-Eugen Engler, le maire de la cité depuis 1991. Il faut dire que les collines autour de Badenweiler offrent une vue magnifique sur la Forêt-Noire et la plaine du Rhin, jusqu’aux Vosges.
Entre les hauts sapins de la Forêt Noire et les berges viticoles qui s’égrènent autour de la ville, les visiteurs disposent d’un grand choix de chemins de randonnées et de promenades, à commencer par la visite du château et du Parc des sens. « A côté de Badenweiler, il existe la montagne du Blauen qui abrite environ 60 sources dont certaines alimentent la ville. Nous l’appelons de cette manière car le Rhin lui donne par beau temps des reflets bleutés » rappelle le maire.
Prodigieux Pinot Noir
Mais il n'y a pas que de l’eau à Badenweiler : les vignobles du secteur fournissent grâce à l’ensoleillement un excellent vin qui accompagne agréablement la cuisine badoise, influencée depuis ses origines par la cuisine française et suisse.
Dans la région de Breisgau sur la localité de Bad Krozingen, Fritz Wassmer exploite avec son épouse et sa fille sur des coteaux, escarpés et abruptes, un vin subtil et raffiné qui s’inscrit résolument dans la tradition des meilleurs Bourgogne. Ses plants de vigne proviennent d’ailleurs exclusivement de cette région française, dont les caractéristiques climatiques et géographiques s’apparentent beaucoup avec celles du Bade-Wurtemberg. Avec une production de 2000 à 3000 litres à l’hectare, en majorité sur des cépages, Pinot Noir, Merlot, Cabernet Franc, Cabernet –Sauvignon et Viognier, Fritz Wassmer vise délibérément depuis son installation en 1998 la qualité plutôt que la quantité.
Actuellement, le domaine produit 250 000 litres de vins blanc, rouge et méthode champenoise, par an et emploie huit employés permanents, plus une dizaine de saisonniers au moment des vendanges. Ces vins qui ont reçu ces 10 dernières années plusieurs distinctions internationales, notamment à Londres pour le prix du meilleur vin rouge d’Allemagne avec son Pinot Noir, s’exportent majoritairement vers le Danemark, les Pays-Bas, la Suisse et un peu en Chine. Il ne reste plus maintenant au public français qu’à les découvrir…
Le Schwarzmatt : un accueil d’exception
Fleuron de la région, l’hôtel quatre étoiles supérieur Schwarzmatt fait partie de la chaîne Relais & Châteaux.
Aux abords immédiats de Badenweiler, l’établissement de quarante chambres de catégorie, standard, moyenne et de luxe avec les suites, bénéficie d'un emplacement unique et paisible au milieu de la verdure. Dans cette propriété familiale, l’accueil n’est pas un vain mot et les mille attentions quotidiennes prodiguées par le personnel, permettent aux clients de se sentir mieux qu’à la maison.
« Je pense qu’en ce qui concerne le service notre hôtel se trouve à la première place dans le village. Nous proposons la demi-pension à partir d’un séjour de trois nuits. Il est aussi possible de venir chez nous pour une nuit avec le petit déjeuner et de dîner à la carte au restaurant le soir. Notre slogan «Herszlich Gastlich » signifie que chaque client doit impérativement se sentir chez soi quand il arrive. Cela passe par le fait que nous le connaissons par son nom et que nous le chouchoutons. En clair, nous essayons de tout faire pour qu’il revienne » souligne Rona Mast, l’actuelle directrice qui a pris la suite de ses parents et qui est aussi l’épouse du maire de la ville Karl-Eugen Engler.
Car l’histoire de l’hôtel se confond avec la saga familiale des Bareiss. En 1967, l’ancien hôtel pension « Siesta » d’une superficie de 6000 m² fut acquis par la famille Mast - Bareiss, qui gère l’actuel hôtel Schwarzmatt, cousin germain à Baiersbronn, de l’hôtel Bareiss.
Une saga familiale
La maitresse de maison, Heidemarie Bareiss s’occupa d’abord toute seule de la petite pension et œuvra également aux fourneaux.
Son mari, Gerhard Mast, ingénieur diplômé en construction aéronautique, continua à exercer sa profession au début de la «Siesta», puis vint à Badenweiler par la suite afin de soutenir sa jeune épouse. En 1973, commença la première tranche de construction. Elle devait aboutir au changement de nom de l’établissement en hôtel Schwarzmatt Puis en 1984, la deuxième grande phase de construction débuta et le « Siesta » fut démoli au profit d’un nouveau bâtiment hôtelier avec une architecture fleurie en rotonde, un vaste hall de réception et un garage souterrain. En 2005, la réalisation d’un nouvel espace bien-être « Sano e Salvo » débuta par la création d’une magnifique piscine, d’un espace spa très agréable et spacieux avec piscine, saunas, pavillon ensoleillé, salle de remise en forme et la possibilité d’expérimenter de nombreux soins esthétiques et massages bien-être.
Aujourd’hui, nous avons affaire à un hébergement de charme, tout confort et haut de gamme, dont le restaurant gastronomique est ouvert 7 jours sur 7. Au menu qui change en permanence et selon les saisons, les produits emblématiques et revisités de la région, Flétan poché sous une croûte de pignons sauce à l´ail sauvage et ragoût de lentilles et rhubarbe, Filet de bœuf rosé et ravioli farci de bœuf braisé jus au Pinot Noir et crème de céleri, glace au pop-corn essence de framboises et poivrons et ganache au romarin… L’hôtel permet enfin à ses clients extérieurs de venir prendre le petit-déjeuner, le déjeuner ou le dîner à la carte ou bien juste en après-midi un « Kaffee und Kuchen », le traditionnel goûter allemand. A partir de 14 heures tous les jours, la pâtisserie concocte la spécialité maison, le strudel à la crème – servi chaud avec des cerises et une sauce vanille -, mais aussi le gâteau de Forêt-Noire classique, la tarte à la rhubarbe meringuée ou le crumble aux pruneaux avec chantilly et cannelle. Une formule, café plus que gourmand, qui peut s’avérer très utile pour les Français et les Alsaciens de passage venant à la journée pour visiter les thermes et la ville. « La maison est toujours ouverte pour tout le monde » affirme avec un grand sourire Rona Mast.
Vestiges des thermes romains
A Badenweiler, les vestiges des bains romains comptent parmi les sites antiques les plus remarquables du Bade-Wurtemberg.
Ces thermes sont communément considérés comme les mieux conservés au nord des Alpes. Lors de l’incorporation de l’actuelle région sud-ouest de l’Allemagne au sein de leur empire, notamment à l’époque d’Auguste entre 9 et 12 après J.C., les Romains ont aussi apporté un art du bain très évolué. De nombreuses sources thermales qui étaient déjà utilisées au temps des Celtes sont ainsi devenues des établissements thermaux et balnéaires. Les thermes de Badenweiler sont issus de plusieurs phases de construction. Durant la première moitié du 1er siècle après J.C., les colonisateurs romains ont érigé un petit bâtiment avec deux bassins de baignade. Plus tard, sont venus s’y ajouter, entre autres, des entrées et des vestiaires, des étuves avec des bassins d’eau froide et des terrasses clôturées de pierres. Traditionnellement, les thermes romains sont construits selon un plan symétrique. Les bassins pour l’eau froide et l’eau chaude possèdent encore leurs surfaces crépies d’origine. De même, de grandes parties des salles de repos et des étuves, qui étaient pavées de dalles en sable calcaire, ont été préservées. Tout aussi fascinant les restes de « l’hypocauste » sont encore visibles. Cette forme antique de chauffage à air chaud peut être considérée comme l’ancêtre du chauffage au sol moderne. En 259, les Germains investissent la région. Les constructions romaines deviennent peu à peu des ruines et l’établissement de bain sert alors de carrière pour les nouvelles constructions. Avec la fin de l’empire romain, l’importante culture des bains disparaît progressivement des habitudes et des mémoires.
Redécouverte et restauration
Depuis des siècles, les bains romains de Badenweiler étaient tombés dans l’oubli. En 1784, ils ont été redécouverts et remis à jour sous l’impulsion active du comte Carl Freidrich von Baden.
Puis en 1875, ce fut au tour du marquis de Baden d’entreprendre la construction de nouveaux termes à proximité des vestiges. Dans un premier temps, il s’agissait de bains néoclassiques en marbre, dans le style de Pompeï, qui ont été agrandis à plusieurs reprises au cours des décennies suivantes. Depuis 2001, un toit de verre spectaculaire et plusieurs fois primé, protège avec efficacité les vestiges des thermes. Il est l’œuvre du bureau d’ingénieur Schlaich, Begermann und Partner à Stuttgart. Il est également de nouveau possible de parcourir au cœur des fondations de l’édifice, le mystérieux canal de drainage qui servait à rejeter les eaux stagnantes et de ruissellement. Une immersion étonnante dans les entrailles de l’histoire qui atteste, s’il en était besoin, du génie bâtisseur des Romains. Depuis peu, une exposition informative et didactique accompagne les visiteurs pour un voyage dans le temps et au cœur des vestiges antiques. A proximité immédiate des grandioses ruines, les Thermes Cassiopeia, distingués de cinq étoiles «bien-être », continuent de faire vivre la longue tradition de cette station thermale et thérapeutique. Pour un excellent rapport qualité-prix (15,50 € par adulte pour l’entrée aux bains thermaux et 27,50 € pour le combiné bains thermaux, espace sauna et bain irlando-romain), les nouveaux établissements de bains proposent sur 3800 m² différents espaces de santé et de bien-être. Au centre, une gigantesque coupole permet de profiter en toute saison de la lumière. Elle abrite un très large bain à 32° dans lequel les clients peuvent suivre gratuitement à des heures régulières des séances d'aqua-fitness.
Bain irlando-romain
A l'intérieur du bâtiment principal se trouve encore un bain de marbre à 34°, une salle parée de colonnes à l'atmosphère intimiste, avec des buses massantes et des sièges bouillonnants, entièrement dédiés aux bienfaits de la luminothérapie.
Un peu plus loin, un petit bassin de marche à 12° a été prévu pour fortifier la circulation sanguine. A l’extérieur, un bassin à 30° avec canal à courant et jets d'eau, constitue un véritable parcours aquatique pour profiter du grand air, avec en contrebas une magnifique vue sur les ruines des thermes romains et au loin les contreforts verdoyants et sylvestres de cette partie de la Forêt-Noire. Enfin, un espace sauna ou bain irlando-romain est également accessible. Entièrement naturiste, il unit dans son déroulement les éléments les plus bienfaisants de la culture romaine des bains avec la tradition irlandaise du bain. Le curiste se rend consécutivement dans différents espaces de plus en plus chauds afin de ménager son système vasculaire et mieux s’habituer aux très douces montées et baisses de température. Le parcours se termine par une douche. Peu après, il est possible de se plonger dans le bassin d’eau froide ou de se relaxer dans l’eau thermale merveilleusement tempérée. En fin de parcours, il faut absolument expérimenter le fameux massage au savon naturel et à la brosse, stimulant pour la circulation sanguine et apaisant pour le corps. Le temps est venu maintenant de prendre un repos bien mérité, enveloppé dans une couverture douillette au sein de l’élégante salle intérieure prévue à cet effet ou à l’air libre sur la terrasse aux influences méditerranéennes située sur le toit du bâtiment. Depuis les temps anciens, les sources thermales qui peuvent atteindre 26,4° ont assis la réputation de Badenweiler en tant que lieu de cure. Aujourd’hui, la ville thermale accueille toujours un grand nombre de curistes du monde entier. Mais entre-temps, la station thermale est devenue également un lieu de villégiature très prisé et privilégié pour les visiteurs à la recherche de bien-être, de vacances actives, de nature et de culture.
Plus d'infos
Où prendre les eaux ? Cassiopeia Therme Ouvert tous les jours de 9h00 à 22h00 Ernst-Eisenlohr-Straße 1 79410 Badenweiler Téléphone +49 7632 799-200 Fax +49 7632 799-295 therme@badenweiler.de https://www.badenweiler.de/fr
Où Loger ? Relais & Châteaux Hotel Schwarzmatt Familie Mast-Bareiss Schwarzmattstrasse 6a 79410 Badenweiler-Therme Allemagne Téléphone: 0049 (0) 7632/8201-0 Fax: 0049 (0) 7632/8201-20 Courriel : info(at)schwarzmatt.de ou schwarzmatt(at)relaischateaux.com https://www.schwarzmatt.de/fr
Où déjeuner ? Hotel Ritter Friedrichstrasse 2, 79410 Badenweiler Tel. + 49 7632 8310
Y aller :
Paris – Karlsruhe en 2h 30 * Paris – Fribourg en 3h 02 * Puis correspondance jusqu’à Badenweiler
Vente et informations en bornes libre-service, dans les gares, boutiques SNCF, par téléphone au 3635 (0,40€ TTC par minute + coût de la communication), auprès des agences de voyages agréées SNCF et sur www.oui.sncf. Télépaiement obligatoire par téléphone et sur Internet *Meilleur temps de parcours avec TGV INOUI et ICE
Où acheter du vin ?
Domaine de Fritz Wassmer Lazariterstrasse 2 DE 79189 Bad Krozingen Téléphone +49 (0)7633 3965 Fax +49 (0)7633 4458 mail @ weingutfritzwassmer.de https://en.weingutfritzwassmer.de
Produits régionaux et épicerie fine :
Le Pot Pourri Kaiserstrasse 10 Tél : 0174 – 37 92 756
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Roofbi, un système pour se protéger de la pluie à vélo !2013-10-26T15:59:00+02:00https://www.lindigo-mag.com/Roofbi-un-systeme-pour-se-proteger-de-la-pluie-a-velo-_a495.htmlhttps://www.lindigo-mag.com/photo/art/imagette/5992391-8933470.jpg2013-10-26T14:33:00+02:00Kim Frossard
Roofbi a été créé en 2011 par Arnaud Sarfati. Cet entrepreneur parisien utilise depuis toujours le vélo comme mode de transport. Mais lassé de se faire inonder, il s’attarde à trouver un moyen de protection qui possède toutes les garanties de sécurité avec un système de mise en place rapide et peu encombrant.
Développé par la Société Roofbike, ce système anti-pluie à tout pour séduire de nombreux cyclistes. Rootbif protège les jours de pluie non seulement le cycliste mais également le siège bébé à l’arrière et ce, sans gêner la conduite. Il peut s’adapter sur presque toutes les formes de vélos et se monte sans outils en moins de trois minutes. Peu encombrant il tient, plié, dans un petit sac à dos.
Trois points pour rouler avec ce « parapluie » en toute sécurité
En premier lieu la forme et la texture qui évoluent avec le vent, évitant ainsi que le système ne fasse voile pour ne pas gêner à la conduite et à la prise au vent. Ensuite son système antibuée généré par de nombreuses aérations apposées sur le dessus du « parapluie » apportant une visibilité à toute épreuve pour le cycliste. Enfin Roofbi est équipé de bandes réfléchissantes permettant une plus grande visibilité, en particulier la nuit.
Alors bienvenu dans l’univers des deux roues de ce judicieux système. Et nul doute qu’il va, très rapidement, faire des adeptes auprès des amoureux de la petite reine.
Plus d’infos
Création : 2011 Ventes prévisionnelles : 500 / mois dès 2014 Poids du Roofbi : 2,5 kg Disponible à partir de 118 € en 4 coloris surwww.roofbi.com
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Balade historique et gourmande à Belcastel !2013-09-21T13:50:00+02:00https://www.lindigo-mag.com/Balade-historique-et-gourmande-a-Belcastel-_a482.htmlhttps://www.lindigo-mag.com/photo/art/imagette/5883826-8772424.jpg2013-09-20T16:27:00+02:00Yann Menguy
Dominée par son magnifique Château Fort, la petite cité médiévale de Belcastel, à seulement 25 km de Rodez, n'a pas à renier ses titres de noblesses. Niché au fond de la vallée de l'Aveyron, bordé par une petite rivière, le village d'une beauté sereine est une invitation à la détente.Totalement restauré et bénéficiant du titre de " Plus beaux villages de France", il est visité par des milliers de touristes. Ce n'est par étonnant car en plus de la douceur du paysage, Belcastel possède un patrimoine historique d'une grande richesse. Richesse préservée grâce à la volonté de son Maire Claude Cayla et de ses 250 habitants.
Un peu d'histoire
Le château fort de Belcastel érigé du XIème au XIIème siècle a été achevé au XVème par le seigneur de Saunhac. Réhabilité par son nouveau propriétaire le célèbre architecteFernand Pouillon, entre 1975 et 1982 il devient un lieu de culture et d’expositions donnant ainsi un nouvel essor à ce village en ruine. Un peu avant la disparition de l'architecte en 1986, c'est doncle nouveau Maire Claude Cayla qui, dès 1983, perpétue le sauvetage du village. Après une quinze années de travaux gigantesques Belcastel renaît enfin de ses ruines. Désormais la belle cité médiévale fait partie des "Plus beaux villages de l'Aveyron" et « des Plus beaux villages de France ».
Un patrimoine préservé à visiter sans modération
Plaisir d'une balade à pied ou à vélo pour découvrir toutes les richesses de cette cité médiévale. A découvrir les métiers à ferrer, les vieilles maisons du Xème et XVIIIème siècles, le sublime pont du XVème avec sa Croix, les calades (petites ruelles) . Les sites tels que les chaises du seigneur, le Roc d’Anglards avec son fort du Xème siècle en ruine, le site de la Vierge du Lourdou avec son chemin de croix. Ne pas rater la visite de l'église renfermant des trésors classés, notamment la statue du gisant du seigneur Alzias de Saunhac, maître de ces lieux ainsi que quatre statues d’une valeur exceptionnelle.
A Belcastel en Aveyron « il suffit de passer le pont »
Près du vieux pont de pierre du XVe siècle, Nicole Fagegaltier, chef étoilé au Michelin réinvente la tradition gastronomique de cette magnifique région.
Native de Belcastel , c’est en 1983 que Nicole Fagegaltier reprend la maison familiale « le Restaurant du Vieux Pont ». En bonne aveyronnaise elle se fait un point d'honneur à préserver une carte ou tous les produits sont à la fois authentiques, bios et issus de la région. Notamment le veau d’Aveyron et du Ségala, veau fermier, né et élevé sous la mère, à la chair tendre, rosée et goûteuse. le bœuf fermier Aubrac, l’agneau Allaiton, la truite du Haut du Larzac,les légumes des maraîchers bio du village et du marché de Rodez . Sa table est sans conteste l’une des meilleures de l’Aveyron.
Hôtel *** Restaurant du Vieux Pont (* Michelin) Le Bourg, 12390 Belcastel Tél. :33 (0)5 65 64 52 29 www.hotelbelcastel.com/
Retrouvez les recettes de Nicole Fagegaltier dans « Un goût d’Aveyron » aux Editions du Rouergue.
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En direct d’Australie : Une "semaine d'aventures" dans le Queensland2013-06-05T22:43:00+02:00https://www.lindigo-mag.com/En-direct-d-Australie-Une-semaine-d-aventures-dans-le-Queensland_a438.htmlhttps://www.lindigo-mag.com/photo/art/imagette/5578216-8327940.jpg2013-06-04T00:01:00+02:00Patrick Cros
Le nord-est du Queensland est sans conteste la vitrine de l'une des plus belles régions touristiques de la planète, avec sa Grande barrière de corail et sa rainforest inscrites au Patrimoine mondial.
Parallèlement à des épreuves sportives de haut niveau (triathlon, ironman, natation, VTT...), ce sera l'occasion de découvrir les activités originales que proposent la région sur fond de forêt aux arbres géants, de plages de sable fin, et de mer turquoise.
Au programme : visites de sites phares, ballon au-dessus de la Grande Barrière de corail et ses îles, balade et VTT dans la rainforest, croisière vers une île corallienne,accrobranche sur la canopée, canoë sur la mer de Corail.
Après 24 h d'avion de Paris, atterrissage à Cairns
Au bleu turquoise de la Mer de corail répond en écho le vert intense de la rainforest, derniers restes de forêts primaires qui ont couvert l'Australie pendant près de 40 millions d'années.Le décor est planté dès l’aterrissage à Cairns, au nord du Queensland, après 24 h d'avion de Paris, via Hong-Kong. Les îles coraliennes s’égrènent au large, dont Green Island, devenu très populaire par sa proximité avec le continent.
PREMIERE JOURNEE A KURANDA AU COEUR DE LA RAINFOREST
C’est le village de Kuranda, au coeur de la forêt pluviale, que je découvre aujourd’hui. Le trajet de deux heures se fait à bord d’un train pittoresque, du début du siècle, le Kuranda train. Au programme : 32 kilomètres de rail le long de falaises escarpées, de chutes d’eau et de précipices, sans oublier 15 tunnels, 55 ponts et 98 virages! Un cocktail de choc qui donne un incontestable piquant au trajet malgré sa relative lenteur. Les boiseries des wagons ont un charme particulier en Gold class, service où on découvre des paysages spectaculaires, confortablement assis face à de larges baies vitrées, avec des snacks à base de produits locaux, tels que noix de macadamia, fromage et thé.
Kuranda, un petit village "perdu" devenu célèbre
Au terme du périple, Kuranda est comme une récompense, petit village “perdu”, devenu célèbre pour ses boutiques, son marché et son atmosphère décontracté. Le tourisme a certes bousculé le côté bohême et l’authenticité d'un site prisé des amateurs de vie alternative dans les années 1960/70, mais le dépaysement et le charme sont toujours au rendez-vous dans la rue centrale, et à travers des étals qui se fondent dans une végétation luxuriante. C'est l'occasion de goûer de la viande d'émeu, de kangourou et même de crocodile, sur la terrasse du restaurant Frogs, ou de découvrir les papillons locaux, au Butterfly Sanctuary, ou les oiseaux de la région à Birdworldmmense volière.
Le retour vers Cairns offre une nouvelle surprise.
Le trajet se fait à bord d'une télécabine 6 places qui surfe pendant 7,5 kilomètres sur la canopée de la rainforest, avec la Mer de corail en toile de fond. Certains arbres font plus de 50 mètres de haut, comme le pin kauri. Le projet se veut résolument écologique, en sensibilisant les passagers à la fragilité de la forêt et des animaux qui l'habitent, comme le rare casoar et une multitude d'oiseaux. "Aucun arbre n'a été coupé" pour installer la structure qui se fond dans la végétation, précise Laurence Neville, environmental officer de Skyrail Rainforest Cableway. "Les poteaux et plateformes on été placés là où se trouvait une ancienne plantation". Parallèlement, les zones déboisées ont été revégétalisé pour redonner toute sa splendeur à la forêt classée en partie au patrimoine mondiale. Les Aborigènes de la région ont d'ailleurs adhéré à l'inititiative et organisent même des excursions (Djabugay aboriginal guided tours) à travers des sentiers au départ de Red Peak station, plateforme à mi chemin. C'est l'occasion de découvrir une culture et les traditions fascinantes d'une communauté qui a vécu pendant 40 000 ans en harmonie avec la forêt. Chutes d'eau, ruisseaux, cris d'oiseaux, vols de papillons bleus (ulysses), bruissement de feuilles et d'insectes. Tout est là pour assurer un dépaysement total. Patrick Cros
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Qugo, la nouvelle citadine de demain !2013-04-16T00:57:00+02:00https://www.lindigo-mag.com/Qugo-la-nouvelle-citadine-de-demain-_a415.htmlhttps://www.lindigo-mag.com/photo/art/imagette/5421429-8087283.jpg2013-04-16T00:02:00+02:00Kim Frossard
Les hollandais ne plaisantent pas avec les moyens de transport, surtout quand il s’agit d’un deux-roues. Justement, Qugo, est le nouveau vélo à moteur imaginé par le designer automobile de Spyker, et fabriqué par le constructeur néerlandais Urban Mobility Europe. Ce dernier électrique, silencieux et écologique, est le véhicule idéal pour se déplacer en ville et dans les parcs.
Situé entre le vélo et le Segway,Qugo possède de grandes qualités pour être la « nouvelle citadine » de demain.En effet, ce véhicule se distingue grâce à son design original avec à l’avant sa grande roue, et à l’arrière deux roues plus petites, le tout doté d’un moteur électrique, alimenté par une batterie lithium-ion , capable d’atteindre 25km/h. Et se décline en différentes couleurs : bleu, noir, gris et orange. Bref, ce nouveau moyen de transport bénéficie d’atouts indéniables pour séduire les accrocs de balade en plein air.
Côté pratique
Sur le plan technique son système de frein est composé de 3 disques. Ses deux roues à l’arrière sont connectées à la roue avant ce qui facilite la conduite avec le guidon. Ce système permet ainsi de rouler à une vitesse plus élevée. Enfin, d’un poids très raisonnable de 25 kg, et une fois le guidon plié, Quqo, se transporte et se range très facilement.
Gageons que ce petit nouveau, pas encore commercialisé en France, mais en vente dans certains pays en Europe, fera le bonheur de tous ceux qui veulent découvrir leur ville en toute liberté et sans trop d’efforts physiques.
Plus d’infos
Caractéristiques Techniques
Poids (sans la batterie): 25 kg
Vitesse maximale: 25 km/h
Distance maximale sans recharger la batterie: 25 km
Dimensions : 1150 x 580 x 1350 mm ou 1150 x 580 x 780 mm (Qugo replié)