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Culture

C. Jérôme… le chanteur populaire au grand cœur !

Déjà 18 ans ! Claude Dhôtel pour l’état-civil, devenu ensuite Tony Parker et enfin C. Jérôme pour le grand public, s’en est allé le 14 mars 2000, loin des lumières zénithales. Pourtant ! Avec plus de 25 millions de disques vendus, il aurait mérité une reconnaissance médiatique à la hauteur de son immense talent. Focus sur une carrière hors du commun…

Par Bertrand Munier



C. Jérôme, un chanteur extraordinaire au cœur tendre.(Crédit photo la collection personnelle d’Annette Dhôtel l’épouse de C. Jérôme.)
C. Jérôme, un chanteur extraordinaire au cœur tendre.(Crédit photo la collection personnelle d’Annette Dhôtel l’épouse de C. Jérôme.)
Naissance à Paris... et enfance en Lorraine





Bien que né à Paris le 21 décembre 1946 mais  résidant à Fontenay-aux-Roses (92), C. Jérôme se considérait viscéralement comme un vrai Lorrain…un authentique Nancéien ! Une vie meurthe-et-mosellane qui lui tendit les bras à l’âge de 5 ans mais qui se fissura au décès de son père.

Le remariage de sa mère le précipita rapidement dans un abime profond avant de trouver la chaleur d’un foyer auprès de ses grands-parents maternels à Champenoux… en banlieue nancéienne. Une existence loin d’être conventionnelle pour un enfant de cet âge dont  il en parlait pudiquement.



Dix huit ans après sa disparition le 14 mars 2000, emporté par une maladie sournoise à l’âge de 53 ans, regard sur le parcours de Claude Dhôtel….









 

De gauche à droite : ) Claude Dhôtel âgé seulement de 18 mois. 2/ ) Claude et sa sœur Nicole à Champenoux (54) chez leurs grands-parents ; 3/ ) 1958 : première communion en famille.( collection personnelle d’Annette Dhôtel l’épouse de C. Jérôme)
De gauche à droite : ) Claude Dhôtel âgé seulement de 18 mois. 2/ ) Claude et sa sœur Nicole à Champenoux (54) chez leurs grands-parents ; 3/ ) 1958 : première communion en famille.( collection personnelle d’Annette Dhôtel l’épouse de C. Jérôme)
Claude Dhôtel pour l'état-civil

Après avoir écarquillé les yeux pour la première fois (un an après sa sœur Nicole), Claude demeura parisien seulement cinq ans. La disparition de son père Roger (électricien de profession) obligea sa mère Jeanne à demander l’aide de ses parents pour subvenir à l’éducation de ses deux enfants.

Des grands-parents, venus de Châtenois dans  les Vosges de la région néocastrienne pour se fixer en Meurthe-et-Moselle à Champenoux, qui participèrent pleinement au bonheur de leurs petits-enfants. Ce cénacle familial demeura six années, jusqu’au jour où Jeanne Dhôtel, remariée, s’installa définitivement à Nancy comme vendeuse, pour pourvoir elle-même à l’enseignement de ses enfants.  Un bien-être loin d’être idyllique pour Claude (âgé de 11 ans) et Nicole (12 ans)  qui furent rapidement confrontés à certains excès agressifs de leur beau-père. « Effectivement, souligne cette dernière, nous sommes venus en Lorraine pour la rentrée scolaire 1952, après la mort de notre père. Nous avons effectué notre scolarité en partie à Champenoux, puis à Nancy au lycée Gebhart, non loin de notre domicile situé rue du Cardinal Mathieu. La suite nous conduira à Paris pour des orientations professionnelles différentes mais nos trajectoires n’ont jamais altéré notre entente fusionnelle. Bien au contraire ! »
 

De gauche à droite : Claude en 1966 à l’âge de 20 ans ; Année 1969, période des vrais premiers enregistrements pour C. Jérôme. ( collection personnelle d’Annette Dhôtel l’épouse de C. Jérôme)
De gauche à droite : Claude en 1966 à l’âge de 20 ans ; Année 1969, période des vrais premiers enregistrements pour C. Jérôme. ( collection personnelle d’Annette Dhôtel l’épouse de C. Jérôme)
La musique pour exutoire

Dix huit ans après sa disparition le 14 mars 2000, emporté par une maladie sournoise à l’âge de 53 ans, regard sur le parcours de Claude Dhôtel….


Chahuté par une adolescence coercitive et factuelle, Claude Dhôtel trouva en la musique un moyen d’expression pour exprimer ses sentiments.

Dès lors, il s’engouffra fiévreusement dans cette fenêtre musicale, laissant entrevoir d’autres perspectives sur son avenir, jusqu’alors sombre et sans lendemain.

Sa guitare à la main, il s’immisça au sein d’un groupe de copains nancéiens, qui reprit tous les week-ends sur les scènes de la région lorraine, les standards de l’époque dont ceux de son idole incontestable : Elvis Presley. Alias Tony Parker (son premier surnom) au sein des « Storms », Claude est vite aimanté par cette nouvelle existence. Forte de leur audience locale, cette bande d’amis prit la direction de la Capitale, tout en caressant l’espoir d’être sollicité par un producteur reconnu. « Contrairement aux idées reçues, Claude n’a jamais sollicité cette entrevue, rapporte rétrospectivement Annette Dhôtel (l’épouse de C. Jérôme). C’est un membre du groupe, le guitariste Bobby, qui eut cette idée en juin 1964, et de facto l’ensemble s’est engouffré dans la brèche pour connaître d’autres horizons. »

C’est le tout puissant Eddie Barclay qui leur ouvrit ses portes. Hélas ! Leurs espoirs sont vite évaporés dans les volutes artistiques parisiennes. Ni trône, ni sceptre, ni attributs de Rois leurs sont finalement accordés.


Malgré tout, l’exception de ce rendez-vous se nomme Claude Dhôtel. « Effectivement, avoue Annette, mon mari a été la seule personne retenue, suite à cette audition. Le chanteur seyait aux Éditions Barclay mais absolument pas les musiciens. Ces derniers n’ont jamais été désappointés par ce refus et ils ont même encouragé Claude à poursuivre sans eux l’aventure parisienne. Ils ont    été formidables ! »
 

De gauche à droite : Annette, l’épouse de C. Jérôme ; ) Tendre baiser d’un couple heureux pour leur fille Caroline.(Collection personnelle d'Annette Dhôtel épouse de C. Jérôme)
De gauche à droite : Annette, l’épouse de C. Jérôme ; ) Tendre baiser d’un couple heureux pour leur fille Caroline.(Collection personnelle d'Annette Dhôtel épouse de C. Jérôme)
Avec célérité, il paraphe un contrat d’option avec « l’empereur du microsillon » sans pour autant voir venir  l’once d’un 45 Tours, dans les semaines et mois qui suivirent cette signature.

Quasiment revenu à la case départ après cet échec commercial, l’espoir de la chanson lorraine erra ici et là son affliction. Il survit grâce à la générosité d’amis, la bienveillance de l’Armée du Salut, trouva refuge dans les cages d’escaliers d’immeubles… « Pour vivre et survivre, renchérit l’épouse attentive, il rejoignit à Enghien-les-Bains un nouveau groupe intitulé « Les Alizés » (1965). » Ce n’était pas la rançon de la gloire…. quand son destin bascula du jour au lendemain lors une rencontre inopinée avec Jean François Maurice ou plutôt Jean Albertini. Un producteur-parolier qui se mua aussi avec frénésie en chanteur grâce à son tube « Monaco 28° à l’Ombre » sur les plages de l’été 1978. Reconnu dans les écheveaux de la variété française (textes pour Pascal Danel, Christophe, Michel Torr…), Jean Albertini proposa à Claude Dhôtel d’enregistrer « Les Fiancés » paru en 1967 aux Éditions AZ durant son service militaire à Provins (77), mais qui ne restera jamais dans les mémoires collectives.
 
Par contre, ce premier envol disquaire coïncida avec l’apparition de son pseudonyme. Celui de… C. Jérôme. « Tout simplement un prénom qu’il appréciait, souligne Annette. Toutefois, poursuit-elle, il avait choisi originellement le patronyme de Claude Jérôme. » Cette époque correspondait également à l’éclosion de chanteurs tels que Salvator Adamo, Sheila, Jacques Dutronc, Françoise Hardy… et bien sûr Claude François. Pour ne pas être identifié à ce dernier, l’artiste nancéien en devenir habilla finalement son nom de scène avec seulement l’initiale de son véritable prénom. Somme toute, c’est son second vinyle  « Le Petit Chaperon rouge » qui aiguisa la curiosité de la radio « Europe 1 » et de « Salut les Copains ». Une émission, qui trouva ensuite un  prolongement par le biais d’un magazine éponyme, et dont Claude était l’un des artistes préférés.

Remise d’un disque d’or aux côtés de Didier Barbelivien et de Gilbert Montagné.(Collection personnelle d'Annette Dhôtel, l'épouse de C. Jérôme)
Remise d’un disque d’or aux côtés de Didier Barbelivien et de Gilbert Montagné.(Collection personnelle d'Annette Dhôtel, l'épouse de C. Jérôme)
"Kiss Mee le propulse en haut de l'affiche"

Il en suivit un nouveau 45 Tours « Quand la mer se retire » (1969) toujours en collaboration avec Jean Albertini. Des titres, loin d’exhorter la clameur des foules, mais qui eurent le mérite d’être un marchepied pour sa carrière.

Ce n’est seulement qu’avec « Kiss Me » que l’existence de C. Jérôme se débrida  totalement trois ans plus tard. De l’ombre à lumière, il fut projeté avec célérité sous les puissants scialytiques médiatiques et à la tête de tous les hit-parades. Son disque s’écoula à plus d’un million d’exemplaire, se classa numéro 1 aux quatre coins de l’Hexagone et même au-delà des frontières du polygone. Qui plus est, il existera des versions de « Kiss Me »… en 22 langues ! Un véritable tsunami musical !

Pour C. Jérôme, c’est enfin la reconnaissance ! Une année 1972 a marqué d’une pierre blanche au niveau artistique mais également du sceau conjugal. En effet, lors d’une tournée d’été, il y rencontre Annette, une jeune hôtesse publicitaire qui devient son épouse,  lui donne une fille Caroline et plus tard deux adorables petits-enfants Camille et Madeleine.

De gauche à droite : 1993 sur la scène de l’Olympia, un instant d’émotion partagé avec sa fille Caroline;  1993 : de retour chez lui sur la scène du Zénith à Nancy.(Collection personnelle d'Annette Dhôtel épouse de C. Jérôme)
De gauche à droite : 1993 sur la scène de l’Olympia, un instant d’émotion partagé avec sa fille Caroline; 1993 : de retour chez lui sur la scène du Zénith à Nancy.(Collection personnelle d'Annette Dhôtel épouse de C. Jérôme)
Fort du succès rencontré, il enchaîne prestement tubes sur tubes : « Himalaya » (1972), « Manhattan » (1973), « La petite fille 73 » et… bien sûr « C’est Moi » (1974) où il clame haut et fort son prénom.

Une nouvelle onde de choc dans la variété française. Dans le même élan, il sort son premier album « Baby Boy », dénommé alors 33 Tours. Au cours de cette période faste, son demi-frère Jean-Pierre Duret (ancien élève du conservatoire de musique de Nancy) gagne son orchestre sur scène comme bassiste. Ensemble, ils vont se produire sur toutes les scènes de France et de Navarre, jusqu’en 1999. Un itinéraire qui se chiffrera à plus de 250 concerts par an. La « fièvre » C. Jérôme est à son paroxysme !
 
Cet enthousiasme se traduisit notamment grâce à sa collaboration avec Didier Barbelivien, un des auteurs les plus prolixes de sa génération. Ce rapprochement entre les deux artistes se traduisit par plusieurs chansons dont la plus notoire demeure « Et tu danses avec lui » (1985). Un 45 Tours présent sur toutes les platines des radios et des clubs pour atteindre le chiffre vertigineux d’un million de vente. En outre, ce même tube demeura plus de six mois dans le sacré saint Top 50, cher à Marc Toesca. En 1986, « Derniers Baisers » (une reprise des années 1960) connut un succès analogue.
 
Une facette plus méconnue de C. Jérôme fut  la chanson  engagée « L’Encre de Chine ». « Après les événements de la place Tien an Men en 1989, confessait le chanteur, Didier Barbelivien m’avait écrit  ce précieux  texte. La chanson demeura confidentielle. Mon public attendait de moi des textes plus légers, des histoires d’amour qui commencent ou qui se terminent bien ! Moi cela ne me dérangeait nullement. J’adore ce que je fais… chanter, être sur scène et apporter du bonheur aux gens. Cela me rend très heureux ». Une carrière musicale qui peut se chiffrer au final à plus de vingt-six millions d’exemplaires vendus.
 

De gauche à droite :  Jean-Pierre était le bassiste attitré de son frère Claude; Un retour en Lorraine aux côtés également de l’animateur de RTL Jean-Luc Bertrand.(Collection personnelle d'Annette Dhôtel épouse de C. Jérôme)
De gauche à droite : Jean-Pierre était le bassiste attitré de son frère Claude; Un retour en Lorraine aux côtés également de l’animateur de RTL Jean-Luc Bertrand.(Collection personnelle d'Annette Dhôtel épouse de C. Jérôme)
Animateur de télévision et de radio

Bien que moins présent auprès des médias nationaux dans les 1990, C. Jérôme ne boude pas pourtant son public.

Il sillonne la France de galas à galas. Chevalier de l’ordre du Mérite puis des Arts et des Lettres, il se reconvertit parallèlement à sa carrière musicale en animateur radio sur RMC (1995), pour des émissions matinales comme « Années twist » et « Années tubes », sur recommandation de Jean-Pierre Foucault. Durant l’été 1996, il présente sur TF1 « La Chanson trésor », puis rejoint Michel Drucker sur « Vivement Dimanche », où il anime une rubrique-souvenirs. Une nouvelle activité qui lui convenait parfaitement.
 
À cet instant, la joie de vivre de C. Jérôme est communicative. Pourtant ! La maladie s’abat sur lui. Il est opéré en urgence d’une tumeur cancéreuse en 1997. Avec force et courage, aux côtés de son épouse et de sa fille, il lutte contre l’inexorable maladie durant trois ans.  Le 14 mars 2000, après plusieurs récidives, il ferme les yeux à jamais.
 

Seule reste la photo du buste  de C.Jérôme, un bronze réalisé grâce aux dons des admirateurs du chanteur. Bronze, qui fut inauguré dans un petit square du parking à proximité de la salle nancéienne, en mars 2006. Mais cette statue disparût en mai 2008.  il ne reste plus en Lorraine qu’une seule trace de cet artiste extraordinaire. Une simple promenade située dans un parc, derrière l’école communale de Champenoux et baptisée « Balade C. Jérôme ».( Crédit photo DR)
Seule reste la photo du buste de C.Jérôme, un bronze réalisé grâce aux dons des admirateurs du chanteur. Bronze, qui fut inauguré dans un petit square du parking à proximité de la salle nancéienne, en mars 2006. Mais cette statue disparût en mai 2008. il ne reste plus en Lorraine qu’une seule trace de cet artiste extraordinaire. Une simple promenade située dans un parc, derrière l’école communale de Champenoux et baptisée « Balade C. Jérôme ».( Crédit photo DR)
Un artiste apprécié unanimement

C. Jérôme ressassait continuellement : « J’adore ce que je fais, chanter, être sur scène et apporter du bonheur aux gens. Cela me rend très heureux ».


Son départ a laissé dans une peine incommensurable son épouse, sa fille, sa sœur… et tous ceux qui l’ont aimé de près ou de loin, mais son regard, sa gentillesse, et sa musique, sont figés à jamais dans le marbre de la chanson française. Désormais, il repose au cimetière de Boulogne-Billancourt en région parisienne.
 
Pour honorer sa mémoire, un collectif d’admirateur s et d’amis s’étaient réunis deux ans après son décès, au sein de l’association « Hommage à C. Jérôme - le charme français » ». En 2002, celle-ci organisa un concert hommage au  Zénith de Nancy où Claude avait chanté auparavant de manière imprévue, aux côtés de sa fille Caroline, devenue ensuite professeur de chant-coach vocal. Le but était de récolter des fonds pour réaliser un buste du chanteur. Bronze, qui fut inauguré dans un petit square du parking à proximité de la salle nancéienne, en mars 2006. Mais cette statue disparût - probablement volée - en mai 2008 ! Quoi qu’il en soit, il ne fut jamais décidé de la remplacer.
 
Dix huit ans après le départ de C. Jérôme, il ne reste plus en Lorraine qu’une seule trace de cet artiste extraordinaire. Une simple promenade située dans un parc, derrière l’école communale de Champenoux et baptisée « Balade C. Jérôme »…. ou alors virtuellement la chanson « Nancy » parue sur son avant dernier album « Nuits Blanches » (1993). Loin des terres de son enfance, deux salles portent également son nom, une en Picardie et l’autre en Belgique. Mais chez lui, dans une ville qu’il appréciait avant tout… rien ! Puisse qu’un jour cette ineptie soit corrigée !
 
Internet inonde de messages pour ce chanteur hors-norme. Les plus beaux mots sont inscrits pour l’éternité par une de ses admiratrices qui souligne sincèrement : « Claude était un être à part devenu un ange ! ».

Bertrand Munier

La gentillesse et le sourire de C. Jérôme sont éternellement présents… même au-delà de sa disparition.(Collection personnelle d'Annette Dhôtel épouse de C. Jérôme)
La gentillesse et le sourire de C. Jérôme sont éternellement présents… même au-delà de sa disparition.(Collection personnelle d'Annette Dhôtel épouse de C. Jérôme)


27/02/2018
Bertrand Munier






1.Posté par DAUSCH Brigitte le 13/03/2017 16:40
17 ans demain que Claude a rejoint les anges. Il n'est plus seul là-haut puisque sa maman l'a rejoint. Je ne peux pas décrire les sentiments que j'ai éprouvés pour Claude durant toute sa vie, sans doute un amour de fan de la 1ère heure. Un amour qui dure toujours, une admiration que j'ai gardée secrète. Encore aujourd'hui, j'ai du mal à écouter ses chansons et regarder ses photos sans avoir des larmes dans les yeux et le coeur qui se sert. Parfois je me dis que je ne suis pas bien dans ma tête mais voilà c'est comme ça. Claude m'a apporté beaucoup de rêves avec ses chansons, et puis il était tellement gentil avec ses fans. Le jour de sa disparition, quand j'ai appris la nouvelle, c'est comme si on m'avait mis une grande claque dans la figure. Je suis restée anesthésiée toute la journée et la soirée. Impossible de dire un mot. Je suis allée à Champenoux à la messe dite à sa mémoire le dimanche suivant. Moi qui n'avait jamais versé une seule larme pour un artiste, je me suis effondrée lorsque j'ai écouté Kiss me la 1ère fois après sa disparition. Depuis chaque fois que j'entends cette chanson, je pleure. Tu nous manques beaucoup Claude.

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