Reportage

Ouzbekistan - Voyage sur les traces d’Alexandre et de Tamerlan…

Quand on prononce le mot « Samarkand » les images se pressent dans nos mémoires, visions évocatrices de la célèbre Route de la Soie. Ici, dans ce qui est aujourd’hui l’Ouzbekistan, caravanes et marchands ont cheminé, apportant avec eux jusqu’aux portes de l’Europe les merveilles de l’Orient. Voyage sur les traces d’Alexandre et de Tamerlan…

Par Françoise Surcouf



Samarkand, la ville mythique. @ Lindigomag/Pixabay
D’Alexandre le Grand à l’ère moderne via la Route de la Soie
 
Alexandre le Grand conquiert le pays en 327 av. J.-C. Il s’établit à Samarkand où il épouse Roxane, fille d'un chef local. À sa mort en 323 av. J.-C., le pouvoir passe aux mains de son général Séleucos Ier. Le territoire est ensuite annexé par l'Empire romain, puis envahi par des peuples nomades venus de Chine. Mais c’est l'ouverture, au IIème siècle, de la Route de la soie, la plus longue voie commerciale terrestre et maritime de l'Antiquité, qui va changer la donne du monde commercial.


 

Samarkand, cité de légendes. @ Pixabay
Le négoce avec la Chine prend une importance de premier ordre et l’Ouzbekistan est au carrefour des axes d'échange.





La Route ne sert pas seulement pour le transport de la soie en Europe mais aussi pour celui des épices ou de la porcelaine. Elle joue également un rôle important dans la diffusion des croyances et de la culture.

En 1220, le grand empereur mongol Gengis Khan prend Samarkand. Plus tard, Tamerlan (1336-1405), lointain parent du Khan, né près de Samarkand, se fait élire grand Emir de la ville et y installe sa capitale. Mais là encore, son empire s’écroule en à peine un siècle et finit par tomber en 1507 aux mains des Ouzbeks.

Plus tard, après une victoire fulgurante des troupes russes en 1864, ce sont ces derniers qui deviennent maître de la région. Ils dominent Boukhara et Khiva, puis le reste de l’Ouzbékistan.La Russification se fait alors intense dans ces territoires.

Durant la période bolchevique, l'Ouzbékistan devient une république soviétique. Enfin, à la chute du bloc de l’Est le pays proclame son indépendance le 31 août 1991.

Boukhara, la ville Sainte. La cité présente un mélange hétéroclite de cultures perses, ouzbèkes, tadjikes et juives.@ Pixabay
Boukhara, la ville sainte
 
Nous voici donc à Boukhara. La cité présente un mélange hétéroclite de cultures perses, ouzbèkes, tadjikes et juives.

A côté des palais édifiés par les princes perses, des façades richement décorées de mosaïques typique de l’Asie Centrale, on admire aussi les nombreuses « medersa » (instituts d’études de l’Islam). La tradition veut d’ailleurs que la ville soit un lieu saint musulman et que trois visites aux sanctuaires de Boukhara valent un pélerinage à la Mecque. Les quelques cent-quarante monuments protégés par l'UNESCO témoignent assez de la richesse historique et culturelle de Boukhara. Nombre d’entre eux ont bénéficié depuis quelques années d'un vaste plan de restauration. Notre itinéraire nous mènera ainsi de la mosquée Bolo Haouz à la Place du Régistan via la citadelle d’Ark, l’ensemble Poïkalan, le Gour Emir et la mosquée Bibi-Khanym…

 
   

De gauche à droite : Bassin de la mosquée aux quarante colonnes et Mosquée Bolo Khaouz à Boukhara @ F.S
La mosquée Bolo Khaouz

 
Elle a été construite en 1712, en face de la citadelle d'Ark dans le quartier du Régistan. C’est son bassin octogonal qui lui a donné son nom (khaouz= bassin).

Elle s‘ouvre sur un iwan (hall rectangulaire muré sur trois côtés, avec une extrémité entièrement ouverte dont la porte baptisée pishtaq, d’un terme persan désignant un portail en saillie, est haute de 12 mètres. L'iwan en question, un des plus haut d'Asie centrale, a été rajouté au XIXème siècle et le minaret en 1917. Les chapiteaux sont ornés de muqarnas (éléments décoratifs en forme de nids d'abeille) colorés. La mosquée, désaffectée durant l’ère soviétique, est de nouveau sacralisée. L'iwan est bordé d'un avant-toit soutenu de vingt colonnes de bois qui se reflètent dans le bassin d’où son surnom de « mosquée aux 40 colonnes ».
 

La citadelle d'Ark, l’ensemble Poïkalian, Medersa Mir-i-Arab. @ FS
La citadelle d'Ark

 

La première forteresse édifiée sur ce site a été construite au VIIème siècle. L’actuelle date du XVIème siècle.

Elle a servi de résidence aux émirs jusqu’en 1920. De la citadelle elle-même, restent principalement les remparts, le portail d’entrée et la mosquée. L’espace de réception, à ciel ouvert, présente un iwan à piliers en bois sur trois des quatre côtés. L’entrée de la citadelle se fait à partir du Reghistan, place où avaient lieu les châtiments et exécutions publiques. L’émir y assistait depuis la galerie couverte.


L’ensemble Poïkalian

Le « piedestal du Très-Haut » est le principal complexe architectural de la ville. Ici, la medersa Mir-i-Arab fait face à l'immense mosquée Kalian et à son extraordinaire minaret, la « Tour de la mort ».

De nombreux films historiques ont été tournés dans ces lieux. La cour comporte quatre iwans et une galerie de 208 colonnes supportant 288 coupoles. C'est sans doute la plus belle place de la ville, et en tout cas la plus monumentale.


Medersa Mir-i-Arab

Cette école coranique fut construite en 1535 par 3000 esclaves perses, musulmans chiites, considérés comme des infidèles et donc pouvant donc être réduits en esclavage (la majorité des fidèles ouzbeks est sunite).

A l'époque soviétique, cette medersa fut la seule autorisée à dispenser un enseignement religieux. Interdite aux visiteurs, elle est aujourd’hui la plus prestigieuse d’Asie Centrale. Ses deux coupoles bleues font écho au 
Kok GoumbazLa mosquée Kalian   également baptisée «  Mosquée du Vendredi », est l’une des plus anciennes et des plus vastes d’Asie centrale. Construite au XVème siècle, elle peut accueillir jusqu’à 10 000 fidèles sur près d’un hectare et possède sept portes, une face au lever du soleil, deux faces au coucher et deux sur chacune des ailes de côté. Dans l'aile droite, un puits passe pour contenir de l'eau sainte; elle est versée dans une immense coupe en pierre qui la conserve toujours fraîche. Les pèlerins la boivent en faisant un voeu. Au centre, une rotonde symbolise les portes du Paradis. Une coupole bleue, le Kok Goumbaz, domine le mihrab, niche qui indique la direction de la La Mecque.   Le minaret Kalian est, quant à lui, la réalisation la plus haute de la ville et son symbole. Construit en 1127, il se dresse sur une base octogonale, et s'élève en une succession de dix anneaux de briques vernissées jusqu'à une lanterne percée de 16 fenêtres. Bâti sur l’emplacement d’un ancien édifice du Xème siècle détruit au siècle suivant, il servait aussi à d’autres fonctions que l’appel à la prière. Utilisé comme tour de guet, il était également le siège d’exécutions capitales puisqu’on menait les criminels à son sommet avant de les jeter dans le vide.


 



 
 

Les Coupoles des Marchands @ J.P.Dalbera/Wikimedia.org
Dernières étapes à Boukhara, les Coupoles des Marchands,.  Marché couvert qui date du XVIème siècle et abrite des commerçants de toutes sortes. Ici chaque coupole accueille un corps de métier et les hautes voûtes permettent même aux chameaux d’accéder au lieu et l’ensemble Liaby Khaouz (« Au bord du bassin ») qui comprend plusieurs édifices dont des medersas et un immense bassin de 4000 m2. Près de ce dernier, se trouve également une statue de Nasr Eddin Hodja, un personnage drôlatique très populaire, sur son âne.

Samarkand... @ Pixabay
Samarkand, la ville mythique
 
L’explosion de l'URSS, a fait entrer l’Ouzbékistan dans l’ère de l’indépendance mais l'a privée de de son «  héros official », Lénine, jusque là omnipresent.Ce qui explique la «  renaissance » de Tamerlan, dont le mythe avait été soigneusement écarté durant les années soviétiques.

Aujourd’hui cette figure glorieuse occupe la première place au panthéon du nouvel ouzbekistan. Son mausolée, le Gour Emir est ainsi devenu l'un des points focaux du pays, symbole de la grandeur de la république. Mais, avant de visiter ce lieu d’hommages et de pouvoir, gagnons le Réghistan, la «  place de sable » autrefois couverte de ce matériau fort utile pour absorber le sang puisqu c’est ici, comme à Boukhara que se tenaient les exécutions capitales. Ce  « Coeur de Samarkand » est entouré de trois medersas.

Medersa Chir-Dor, La medersa Tilla Kari ,Medersa d'Ouloughbe, @ FS
Medersa Chir-Dor

La medersa Chir-Dor (« La porte des Lions ») a été construite en 1619. C’est un mausolée en l’honneur de l’imam Muhammad ibn Dja’Far, fondateur de la première école coranique.

Cette medersa est sans doute le monument le plus connu d’Ouzbékistan, Elle est en effet assez particulière. Ici, pas de décorations géométriques en accord avec les préceptes religieux. Elle affiche, sur sa façade, des représentations qui surprennent : tigres, soleil à visage humain... Ce sont des symboles du zoroastrisme, culte en vigueur dans cette partie du globe avant l’Islam. Elle est flanquée de minarets d'angle. Sa cour intérieure est aujourd’hui occupée par les vendeurs d’artisanat.

La medersa Tilla Kari 

La medersa Tilla Kari « Couverte d'or » présente une architecture plus classique pour une medersa. Haute de deux étages, elle est construite autour d’une cour intérieure, sur laquelle donnent les chambres des élèves, un endroit idéal pour la réflexion et la prière…

Medersa d'Ouloughbe

C’est l'une des plus vastes d'Asie centrale et l’élément le plus ancien encore existant sur la place du Reghistan.

La medersa d'Ouloughbeg, centre important de l'éducation islamique, fut construite entre 1417 et 1420 par le roi-érudit et petit-fils de Tamerlan, Ouloughbeg, brillant intellectuel qui contribua grandement à la renommée scientfique de Samarkand. Il y aurait enseigné l'astronomie et l’on peut encore visiter son observatoire. Des étoiles figurent d’ailleurs sur le pishtak de la médersa. Les minarets sont hauts de 33 m. Pendant tout le XVème siècle, le lieu fut un centre d’enseignement d’excellence, connu et réputé dans le monde musulman. Une mosquée occupe l'espace situé entre les deux salles d'études au fond de la cour.
 

Mosquée Bibi-Khanoum Bibi-Khanoum, « la première femme », c’est-à-dire l’épouse principale de Tamerlan; @ Pixabay.org

 

Mausolée de Gour Emir  


Le mausolée de Gour Emir (« le tombeau du souverain ») est édifié par Tamerlan en 1404 après la mort de l'un de ses petits-fils. Commandant hors pair, ce guerrier intrépide (handicapé, il tire son nom du persan « Timur Lang », (Timour le Boiteux).

Il s'empare du Khwarezm et du Khorasan, de l'Iran et de la Mésopotamie. Il frappe ensuite plusieurs villes de Russie avant de faire campagne en Inde et de mettre à sac Delhi. Le conquérant fait construire ce mausolée en 1403, quand Muhamad Sultan, son petit-fils préféré périt lors d'une campagne en Perse. À 71 ans, en 1405, Timour s'apprête à attaquer la Chine lorsqu’il meurt brusquement. Quatre ans plus tard, les dépouilles royales rejoignent leur résidence actuelle dans la crypte du mausolée enfin terminé. Le Gour Emir est coiffé d'un tambour surmonté d’une coupole godronnée de 64 nervures de briques émaillées. L'intérieur en est orné de décors en relief de papier mâché doré.

Mosquée Bibi-Khanoum
Bibi-Khanoum, «  la première femme », c’est-à-dire l’épouse principale de Tamerlan, a laissé son nom à deux monuments de Samarkand, la mosquée Bibi Khanum et l'ensemble mausolée et medersa Saray Mulk (l’autre prénom de la reine) Khanum.

Ils sont situés en plein centre-ville, aux cotés du plus grand marché de Samarcande, le Bazar de Siab. De nombreuses légendes courent autour de cet ensemble. On raconte que l'architecte tomba éperdument amoureux de sa reine mais qu'elle refusa ses avances. Espérant obtenir un baiser, il retarda donc volontairement les travaux. A son retour, Tamerlan découvrit le pot-aux-roses et condamna l'architecte à mort.

Le marché de Siyab est situé non loin du Réghistan, près de la mosquée Bibi-Khanoum et de l’ensemble de Chakhi-Zinda.@ DR
Le Marché de Siyab
 
Le marché de Siyab est situé non loin du Réghistan, près de la mosquée Bibi-Khanoum et de l’ensemble de Chakhi-Zinda.

L’entrée se fait par une porte en forme d’arc à trois battants orné de mosaïques bleues et marines. A peine le seuil franchi, vous êtes submergé par l`abondance des couleurs, des arômes, le bruit des voix et des appels de camelots. La beauté et la richesse d`un tel endroit se savoure particulièrement en été ou au début de l`automne. A ce moment, il est presqu’impossible d’énumérer tout ce qu’on peut y voir, fruits, baies, légumes, potagers et céréales, primeurs de multiples couleurs… et ce, en grande abondance. Les galeries sont divisées d`après les variétés des produits : légumes pommes de terre, oignons, carottes, aubergines, tomates et autres, fruits. Plus loin, vous trouverez des fruits séchés, noyaux d`abricots cuits dans la cendre; arachide sucrée couverte de sésame doux ou de bonbon fondant, parvarda (caramel roulé dans la farine), etc. Enfin, vous pourrez faire le plein d’épices inédites, sésame, cumin, coriandre, curcuma, épine-vinette, poivre doux séché et moulu, safran, clou de girofle, poivre noir et rouge, noix de muscade, cannelle … On y trouve également du riz de différentes variétés, du millet, du froment, de l’orge perlé et des plats locaux, tous préparés sur place au feu de bois : brochettes, pilaf, laghman, shourpa, samoussa, khanoum et, bien sûr les fameuses galettes de Samarkand aux presque vingt recettes différentes... Tout près s’affairent les artisans travaillant cuivre, fer, gravant ou sculptant sur bois.

La nécropole Chakh i Zinda; @ FS
La nécropole Chakh i Zinda





Sachant qu’elle a été construite sur le site du tombeau du cousin de Mahomet, nombre de personnalités importantes voulurent également s’y faire inhumer.



Sous Tamerlan, l'aristocratie poursuit la tradition et édifie des mausolées sur le site. Leurs façades en sont généralement richement décorées : céramiques émaillées et sculptées, briques, inscriptions calligraphiques en arabe et en persan, dessins floraux et géométriques.


Oulougbek a fait construire un grand pishtak à l'extrémité sud de la nécropole.


Là se trouvent également une mosquée et la medersa Davlet Kouchbegi, le mausolée de Qadi-Zadeh Roumi, le célèbre astronome, ceux de l'émir Hussein et de l'émir Zadé et celui de Chadi Moulk Aka, ainsi que d’autres, restés anonymes.

Les dômes turquoises, les mosaïques, Dans cette cité domine les nuances de bleus, la signature architecturale en Ouzbékistan. @ H.Moreau/Wikimedia.org
Taschkent, la capitale

Quittons à présent La ville de la route de la soie pour la capitale ouzbèke.
 
Tachkent est une cité très verdoyante, véritable oasis souvent baignée d’un vent frais, une cité moderne de 4 millions d’âmes, traversée de grands et larges boulevards. De l'architecture d'avant le XVIème siècle, ne subsistent, de nos jours, que de rares vestiges. Les bâtiments les plus anciens sont la medersa Barak-Khan et la mosquée au sein du centre Khasti Imam, érigés fin du XVIème siècle. Cette dernière conserve les fragments d'un Coran ancien, rapporté de Mésopotamie par Tamerlan.

La Forteresse et les places

Trois mois après la conquête russe, en octobre 1865, les troupes d'Alexandre II érigent dans la ville la forteresse de Tachkent, unique en Asie centrale, une citadelle possédant six bastions et trois portes.

Elle domine la « vieille ville » et protège la « nouvelle ». La Place Timour Lang occupe une position centrale dans la ville. Elle a été édifiée à la gloire du régime communiste. S’y succédèrent les statues de Lénine, Staline, Karl Marx et, depuis 1996 la statue équestre du grand conquérant. Plus loin, voici la Place de l’Indépendance sur laquelle nous trouvons les différents édifices associés au pouvoir mais aussi les statues de la «  Mère- Patrie », celle de la «  Mère en deuil » et la Flamme Eternelle.

Le métro de Tachkent,La capitale ouzbèke est la seule ville d’Asie centrale dotée d’un métro, dont chaque station est somptueusement décorée selon un thème particulier.. Le marché Tchorsu Chorsu, qui signifie les « quatre chemins », est le plus grand bazar du centre de Tachkent.@ FS
Le métro de Tachkent

La capitale ouzbèke est la seule ville d’Asie centrale dotée d’un métro, dont chaque station est somptueusement décorée selon un thème particulier.

La première ligne fut inaugurée en 1977, et on en compte aujourd’hui trois. Les stations, dont les noms avaient une référence communiste ou russe, ont été renommées après l'indépendance. Elles portent désormais les noms de poètes et hommes d'État ouzbeks. 

 Le marché Tchorsu

Chorsu, qui signifie les « quatre chemins », est le plus grand bazar du centre de Tachkent.

La grande halle, construite après le tremblement de terre de 1966, accueille les produits de tout le pays : fruits secs à l'étage, épices et condiments au rez-de-chaussée. Au pied de la grande halle se produisent encore clowns, lutteurs et saltimbanques en tout genre, attirant une foule dense et enthousiaste.


 

Ensemble architectural Khasti Imam; @ Pixabay
Ensemble architectural Khasti Imam
 
La place Khasti Imam est le centre religieux de Tachkent. On y trouve la médersa Barak Khan, construite au XVIème siècle, le mausolée du saint Abou Bakr Kaffal Chachi, l’institut islamique de l’Imam al Boukhari. La médersa Barak Khan est le centre administratif du Mufti d’Ouzbékistan. L’ensemble Hazrate Imam est, lui, l’un des plus grands centres de spiritualité de tout l`Ouzbékistan.

Artisan graveur et Marché aux épices. @ FS
Art de vivre et Gastronomie

 
Chaque région du pays a sa spécialité, céramique à Ferghana, couteaux à Boukhara.

Vous pourrez aussi rapporter de superbes foulards, des étoffes en soie, des tapis, des tentures murales (suzanis) et de très beaux bijoux ornés ou non de pierres semi-précieuses.


Côté cuisine, le plat national ouzbek est le plov, à base de riz sauté et de viande. Il en existe une centaine de recettes selon les régions. L’autre spécialité culinaire est le chachlik, brochettes composées de six morceaux de viande et de gras.

Les plus communes sont à la viande de mouton, mais on en trouve au bœuf et au poulet. Ils se dégustent accompagnés d’oignon au vinaigre. Dans les bazars on trouve aussi les laghmans, de longues nouilles qui se mangent en soupe ou sautées, les manty et les chuchvara gros raviolis cuits à la vapeur ou encore le bechbarmak, spécialité kazakhe, faite de viande bouillie. Enfin, côté boissons, le thé est incontournable en Ouzbékistan. Mais aussi la vodka, souvenir laissé par les Soviétiques…

Le sourire accueillant d'une femme Ouzbèque devant le seuil d'une majestueuse porte sculptée. @ Pixabay

Un pays de légendes, sur la Route de la Soie où les nuancess de bleus dominent. @ Pinterest,Pixabay,FS
Plus d'infos

S’informer :

Office national du Tourisme d’Ouzbékistan.

http://uzbektourism.uz/en
Ambassade de France. 25 Istikbol Street,
Tashkent 100047.
Téléphone : +998 71 233 51 57
Y aller :
Avec Pouchkine qui propose de nombreux circuits à travers le pays. Le plus complet : 15 jours de visite en passant par les villes mythique de Chakhrisabz, qui vit naître Tamerlan, Samarkand, Tachkent, Boukhara…Découverte unique de la culture ouzbèke (repas chez l’habitant, rencontre avec des étudiants, préparation du plov, dégustation de vins et de plats traditionnels, dîner-folklore khorezmien, spectacle au théâtre « El Merosi »...). Visite d'ateliers de fabrication de papier de soie.
Vols Air France au départ de Paris et aéroports régionaux (voir le site
www.pouchkine-tours.com).

Monnaie:
1 € = 9420 Soums ouzbek

Dormir

Hôtel Arkanchi à Khiva
Hôtel Malika à Boukhara
Hôtel Diyora à Samarkand
Hôtel Ramada à Tachkent
Hôtel Asia à Ferghana

Déguster

 
Restaurant Platan. Samarkand. Grande salle conviviale et contemporaine, sa seconde salle privée, sa délicieuse terrasse, sa décoration faite de bois sculpté, de pierres apparentes ou de pisé et de vieilles photographies de Samarkand, il offre un cadre parfait pour s'adonner avec délice aux spécialités locales et la cuisine. https://en.platan.uz
Restaurant Afsona. Tashkent. Une place de numéro un qui n'est pas usurpée. Accueil souriant, décoration raffinée, nourriture savoureuse. www.facebook.com/afsonatashkent
Minzifa. Boukhara. Une bonne adresse à ne pas manquer. Cuisine locale excellente. Brochettes et plats plus (plov) sont délicieux. www.minzifa.com
Ayvan Restaurant. Boukhara. Le meilleur restaurant de la ville, situé dans l'hôtel Lyabi House. Cuisine remarquable. Décor superbe. www.lyabihouse.com
Restaurant Khorezm Art. Khiva. Installé au sein d'une medersa, un cadre idéal au cœur de la vieille ville. Décoration très recherchée avec de nombreux objets traditionnels ouzbeques. Cuisine raffinée, personnel très accueillant. www.khorezmart.uz
 


02/01/2020
Françoise Surcouf




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