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Pour son 4ème anniversaire, VOLOTEA accueille 4 Airbus A 319 de 150 sièges !

La compagnie aérienne européenne VOLOTEA dont le siège est à Barcelone, vole vers 72 escales en Europe et le bassin méditerranéen, au départ de 8 bases aériennes, dont quatre en France (Nantes, Bordeaux, Strasbourg et Toulouse), trois en Italie (Venise, Palerme et Vérone) et une en Espagne dans les Asturies. VOLOTEA dessert 196 routes à travers 13 pays et a déjà transporté 6 millions de passagers depuis sa création il y a quatre ans en avril.

Edo Friart, Directeur du développement de la Compagnie répond aux questions de Richard Bayon. Interview.





Pour son 4ème anniversaire, VOLOTEA accueille 4 Airbus A 319 de 150 sièges. © Loïck Ducrey
Avec 27 000 vols et 2,5 millions de passagers en 2015, VOLOTEA (code OACI* V7) est une entreprise souriante et entreprenante, qui affiche une vitalité étonnante. 

La compagnie aligne  dans sa ligne de flotte 19 Boeing 717, un court moyen courrier biréacteur de 125 places (ex MD95). Pour son 4ème anniversaire, VOLOTEA accueille 4 Airbus A 319 de 150 sièges, un modèle d’avion plébiscité dans d’autres entreprises du secteur comme EasyJet ou  Eurowings,  et qui a déjà fait ses preuves. Un tournant dans la jeune et récente histoire de Volotea.
 

Edo Friart Directeur du développement de la Cie Volotea, pose devant le nouvel Airbus A 319, entouré de deux hôtesses en uniforme.. © Richard Bayon
Richard Bayon (L’Indigomag)  -  Pourquoi avoir choisi l’A 319 comme nouvel avion ? Pour augmenter la capacité d'accueil ?
 
Edo FRIART :
  L’arrivée des A319 dans notre flotte constitue une augmentation souhaitée de la capacité (de 20%, passant de 125 sièges pour nos B717 à 150 sièges sur nos A319) pour autant nous resterons sur le même segment de marché (les vols directs et à bas prix au départ des régions).

Nous pensons que l’A319 est une bonne alternative en termes de capacité, nous permettant de proposer plus de sièges sur nos destinations phares, un rayon d’action un peu plus important, mais en même temps, il reste d’une dimension bien adaptée à nos marchés régionaux et donc la continuité du modèle mis en place grâce au Boeing 717. La  disponibilité ces deux dernières années des B717 s’étant nettement réduite, il  a fallu trouver un autre appareil.

L’A319, très bon avion sur tous les plans, est donc le choix logique, d’autant  qu’il est disponible pour notre développement à long terme. C’est une bonne opportunité pour notre compagnie, comme l’a été le Boeing 717 en 2012. Ces avions sont loués auprès de différentes sociétés de leasing.

Carlos Munoz , Président Directeur Général de la Cie aérienne Volotea en conférence de presse lors de l'ouverture de la ligne à Toulouse © Toulouse7.com
RB : Vous disposez de 8 bases en Europe pour vos avions, dont 4 en France, avec Toulouse, qui ouvre maintenant. Avez vous l’intention d’ouvrir d’autres bases pour Volotea ?
 
Edo Friart :
La France a représenté avec l’Italie le plus gros développement de Volotea, et nous souhaitons continuer de nous développer sur ces deux pays. Nous voulons, avant de développer d’autres bases, continuer à développer nos bases existantes de Nantes, Bordeaux, Strasbourg et Toulouse, sur lesquelles nous pensons encore pouvoir apporter de belles nouvelles lignes ou de la croissance sur des lignes existantes que nous avons précédemment développées.

En moins de 4 ans, avoir basé 11 avions, transporté plus de 2,6M de passagers, ouvert 16 escales en France est bien sûr pour nous une fierté. Tous les bassins de population importants sur lesquels nous sommes présents peuvent représenter des bases potentielles, il y a donc la place pour d’autres ouvertures de bases dans les années à venir. Parallèlement, nous sommes attentifs à l’évolution des marchés et de la concurrence et ne mettons pas la charrue avant les bœufs. Volotea est ambitieuse, mais étape par étape.

Volotea est l'un des trois acteurs les plus important de la plateforme nantaise. © Loïck Ducrey
RB : Nantes, votre première base française,  demeure en tête par  son nombre de passagers, alors n’évitons pas le sujet.. Quelle est la position officielle de Volotea par rapport à Notre Dame des Landes, et  quel est votre avis sur l’actuel aéroport de Nantes Atlantique, saturé ou pas?
 
Edo Friart : C’est un débat difficile, et nous ne souhaitons pas y participer. Mais nous sommes maintenant un des trois acteurs les plus important de la plateforme nantaise et en connaissons donc bien les tenants et aboutissants.

Volotea constitue une part importante de la croissance annuelle de l’aéroport depuis 2012, et nous savons que de plus en plus de périodes sont excessivement chargées pour les terminaux, ainsi que les parkings avions ou la piste. Sans parler des trajectoires d’approche particulières par rapport à d’autres aéroports.

Volotea accorde la plus grande attention à la qualité de la prestation offerte à ses passagers à l’aéroport, et par conséquent nous resterons très attentifs à ce que les prestations offertes par Nantes-Atlantique ne se dégradent pas avec le développement très fort du trafic qu’il connaît.
 

Prague est un aéroport sur lequel la Cie Volotea a déjà 5 lignes (dont 4 vers la France). Munich est un autre aéroport de Volotea, à laquelle vient de s' ajouter une 3e ligne (vers Mykonos en plus de Nantes et Bordeaux).© Loïck Ducrey
RB :  Vos destinations sont majoritairement dirigées vers l’Europe du Sud et la Méditerranée. Qu’en est il du Nord et de l'Est de l’Europe ? Allez vous vous développer dans ces directions ?
 
Edo Friart :
Nos lignes sont assez variées, sur le domestique nous développons des lignes dans toutes les directions, pour répondre à la demande affinitaire (familles, amis, etc.), la demande affaires (de plus en plus sur nos lignes où les fréquences sont importantes), puis la demande loisirs sur les week-ends appelés « short-break ».

Sur le pur segment loisir, il est vrai que nos lignes sont orientées vers le sud, en fonction de la demande de nos clients et des marchés qui se développent, clients individuels ou clients agences de voyages et tour-opérateurs.  Il ne faut pas oublier que la majorité des lignes ouvertes par Volotea depuis 2012, n’existaient pas avant ou n’étaient pas développées. Le risque était donc important. Nous avons en revanche  bel et bien développé plusieurs lignes vers l’Est de l’Europe. Prague est un aéroport sur lequel nous avons déjà 5 lignes (dont 4 vers la France). Munich est un autre aéroport de Volotea, nous venons d’y ajouter une 3e ligne (vers Mykonos en plus de Nantes et Bordeaux).

Puis comme nouveauté 2016, d’abord depuis l’Italie (Vérone), nous avons ouvert deux lignes vers les Balkans, Tirana en Albanie, et Chisinau en Moldavie. Enfin nous développons fortement la Croatie depuis la France. Nos projets ne sont pas encore tout à fait précis mais nous souhaitons étudier plusieurs aéroports en plus sur l’Europe de l’Est pour 2017 ou 2018.
 

Le charme et la qualité de l'accueil des hôtesses de la Compagnie Aérienne Volotea. © Loïck Ducrey et Richard Bayon
RB :  Sur l’ensemble de vos passagers quelle est la part business et la part loisirs vacances ? Quelles sont les motivations de vos voyageurs au-delà du vol, et enfin, quelles sont dans l’ordre les trois routes aériennes de votre réseau les plus plébiscitées et pourquoi ?
 
Edo Friart : Je ne veux pas vraiment faire de moyenne globale car le panier de lignes de Volotea est très hétérogène. Nous observons comme je l’ai dit précédemment une nette augmentation des passagers affaires sur nos lignes domestiques italiennes mais aussi françaises (nos lignes domestiques au départ de Strasbourg par exemple), cela va de pair avec les fréquences proposées. Sur d’autres lignes, plus saisonnières, la part affinitaire et la part loisir sont prépondérantes (la Corse par exemple). Nous avons aussi des lignes naturellement très majoritairement loisirs, puisque nous travaillons avec des Tours-Opérateurs dessus (les Canaries par exemple) Enfin, nous observons également des passagers qui partent avec Volotea et reviennent avec d’autres compagnies, et vice-versa en fonction des horaires. C’est un phénomène assez nouveau depuis 2012 et notre arrivée. Les trois faisceaux les plus importants depuis la France sont les domestiques transversales, les domestiques corses puis les lignes vers l’Italie ou l’Espagne.

VOLOTEA reçoit son premier AIRBUS A 319 et célèbre son arrivée lors d'un vol inaugural. © Loïck Ducrey

De gauche à droite : Hôtesse en uniforme de Volotea © Loïck Ducrey; Lazaro Ros (à gauche), Directeur Général Carlos Munoz (à droite), Président Directeur Général tout deux co-fondateurs de la Compagnie aérienne Volotea.© Loïck Ducrey
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Pour son 4ème anniversaire, VOLOTEA accueille 4 Airbus A 319 de 150 sièges, un modèle d’avion plébiscité dans d’autres entreprises du secteur comme EasyJet ou  Eurowings,  et qui a déjà fait ses preuves. Avec 27 000 vols et 2,5 millions de passagers en 2015, VOLOTEA (code OACI* V7) est une entreprise souriante et entreprenante, qui affiche une vitalité étonnante. 


www.volotea.com/fr


31/03/2016
Richard Bayon




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