Si les côtes du sud Adriatique gardent inscrites dans la pierre des villages la riche mémoire des civilisations passées, l’arrière-pays, plus secret avec ses sommets enneigés, ses canyons vertigineux et vallées cultivées préserve fidèlement les coutumes ancestrales
Un pays fait de de surprises et de contrastes
Depuis son indépendance en 2006, ce pays de 685 000 habitants pas plus grand que l’Ile de France et longtemps resté à l’ombre de ses voisins croates et italiens, ne cesse d’affirmer sa singularité et d’attirer les touristes. Au point que ses côtes sont souvent très (voire trop) fréquentées en été tant leur beauté fascine et leurs plages sont ensoleillées. Il est donc recommandé de privilégier le printemps ou l’automne pour fouler en toute tranquillité les pavés des villages historiques du littoral rendus alors à leur sérénité.
En revanche l’arrière-pays vous garantit toute l’année soleil, calme et authenticité pour de belles randonnées, des découvertes naturelles contrastées et la rencontre des villageois qui ne demandent qu’à vous faire participer à leurs traditions et savourer leurs recettes gourmandes.
En revanche l’arrière-pays vous garantit toute l’année soleil, calme et authenticité pour de belles randonnées, des découvertes naturelles contrastées et la rencontre des villageois qui ne demandent qu’à vous faire participer à leurs traditions et savourer leurs recettes gourmandes.
La pierre témoin du passage des civilisations
L’histoire s’inscrit ici en étapes successives et il en résulte une grande richesse patrimoniale. Peuple slave le Monténégro garde de Rome des rues pavées et quelques villes fortifiées. De Byzance il conserve les églises orthodoxes aux coupoles ornées d’icônes et de fresques, sur la côte comme dans le refuge des montagnes quand l’Empire ottoman envahit les Balkans avec ses mosquées et sa religion.
La beauté des villages côtiers rappelle la longue occupation vénitienne et les riches échanges maritimes dont résulteront ici la splendeur des palais de marbre et de pierre blonde, la lumière de la peinture italienne et les décors baroques. Plus tard, l’Empire austro-hongrois s’y implante lui aussi et ce n’est qu’au XIXᵉ siècle, sous le prince-évêque Petar II, que le pays trouve un temps sa voie propre avant la tutelle soviétique de Tito. C’est pourquoi le multiculturalisme du Monténégro libre séduit tant les touristes venus d’Europe. Ses clochers, ses coupoles et minarets, son littoral à la Vénitienne comme l’univers serbo-croate des montagnes font sa riche identité et une diversité étonnante sur ce territoire peu étendu.
La beauté des villages côtiers rappelle la longue occupation vénitienne et les riches échanges maritimes dont résulteront ici la splendeur des palais de marbre et de pierre blonde, la lumière de la peinture italienne et les décors baroques. Plus tard, l’Empire austro-hongrois s’y implante lui aussi et ce n’est qu’au XIXᵉ siècle, sous le prince-évêque Petar II, que le pays trouve un temps sa voie propre avant la tutelle soviétique de Tito. C’est pourquoi le multiculturalisme du Monténégro libre séduit tant les touristes venus d’Europe. Ses clochers, ses coupoles et minarets, son littoral à la Vénitienne comme l’univers serbo-croate des montagnes font sa riche identité et une diversité étonnante sur ce territoire peu étendu.
Les Bouches de Kotor, paysage naturel, historique et culturel
Cette splendeur naturelle et patrimoniale unique située à l’extrême sud de la côte croate s’aborde de deux façons. Par la mer, le plus souvent, en longeant sur 30kms la route qui découvre peu à peu ce canyon fluvial bordé de sommets culminant à 1000 mètres et plongeant à la verticale dans l’eau profonde qui ressemble à un fjord.
Au fond de la baie quatre bassins naturels accueillent chacun leur village d’exception rappelant les époques byzantine et vénitienne : Herceg Novi, Perast, Kotor et Tivat. Autre possibilité d’accès à la baie depuis le massif de Lovcen : les audacieux emprunteront la fameuse route Serpentine, 17 km et 38 lacets taillés dans la falaise dévalant vers la mer le temps de vues stupéfiantes jusqu’à Kotor. Les autres choisiront le téléphérique et son panorama à couper le souffle lui aussi.
Au fond de la baie quatre bassins naturels accueillent chacun leur village d’exception rappelant les époques byzantine et vénitienne : Herceg Novi, Perast, Kotor et Tivat. Autre possibilité d’accès à la baie depuis le massif de Lovcen : les audacieux emprunteront la fameuse route Serpentine, 17 km et 38 lacets taillés dans la falaise dévalant vers la mer le temps de vues stupéfiantes jusqu’à Kotor. Les autres choisiront le téléphérique et son panorama à couper le souffle lui aussi.
Kotor, Perast, Budva, trois perles médiévales
Elles gardent la mémoire des époques byzantine, vénitienne et ottomane et un charme fou. Kotor, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, étant la plus fréquentée il est conseillé de venir aux heures creuses. Ses 4,5kms de remparts médiévaux délivrent une vue stupéfiante sur la baie et protègent son labyrinthe de palais, de ruelles pavées, de places ombragées et d’églises des XIVe au XVIIIe siècles. La cathédrale Saint-Tryphon, plus vielle encore, est un trésor du XIIᵉ siècle avec fresques et reliquaire. Dans l’église Saint Luc étaient jadis célébrés les cultes catholique et orthodoxe.
Perast s’annonce par deux îlots romantiques comme posés sur les eaux tranquilles. Saint Georges et son monastère bénédictin entouré de cyprès et Notre-Dame du Rocher avec sa petite église baroque objet d’un pèlerinage et son musée ouverts à la visite en petite croisière. La balade le long des quais du village est un enchantement dans sa succession de palais baroques, d’églises et de terrasses où il fait bon se poser pour un verre.
Perast s’annonce par deux îlots romantiques comme posés sur les eaux tranquilles. Saint Georges et son monastère bénédictin entouré de cyprès et Notre-Dame du Rocher avec sa petite église baroque objet d’un pèlerinage et son musée ouverts à la visite en petite croisière. La balade le long des quais du village est un enchantement dans sa succession de palais baroques, d’églises et de terrasses où il fait bon se poser pour un verre.
L’ambiance change près de de Tivat, à Porto Monténégro qualifié de “deuxième Monaco“. Sa marine luxueuse voulue à l’origine par quatre milliardaires abrite des yachts mastodontes, un majestueux trois-mâts, des boutiques et restaurants de luxe qui préservent les lieux du tourisme de masse. De riches investisseurs étrangers ont installé là leur Eldorado estival.
Retrouvons plus au sud Budva, très ancienne ville de la côte aux vestiges grecs et romains et à la proximité de plages très fréquentées. Ses remparts érigés jadis contre les Ottomans, le labyrinthe de ses ruelles pavées avec églises et places secrètes sont un plaisir décuplé par un repas de fruits de mer sur le port.
Retrouvons plus au sud Budva, très ancienne ville de la côte aux vestiges grecs et romains et à la proximité de plages très fréquentées. Ses remparts érigés jadis contre les Ottomans, le labyrinthe de ses ruelles pavées avec églises et places secrètes sont un plaisir décuplé par un repas de fruits de mer sur le port.
Changement radical d’ambiance dans l’arrière-pays
asser de la mer à la montagne se fait ici en quelques kilomètres pour un contraste aussi frappant qu’une remontée dans le temps. Les monts du Lovcen, l’un des cinq parcs nationaux du pays, surplombent les Bouche de Kotor. La ville tranquille de Cetinje fut longtemps capitale du Royaume et à l’indépendance du pays en 1838 les consulats étrangers s’y installèrent. On y visite avec intérêt l’ex-palais devenu musée du dernier et révéré roi de ce peuple slave, Nicolas Petrović. Plus au nord l’écotourisme se prête à la découverte des montagnes et des parcs nationaux à travers randonnées balisées et rencontre des villageois.
Le must c’est le cayon de Tara. Inscrit au patrimoine de l’UNESCO, il est le plus profond d’Europe, le second après les USA. A Kolasin, longtemps marquée par les affrontements entre chrétiens et musulmans, les paysages sauvages dont les feuillages s’embrasent en automne deviennent l’hiver le point de départ vers les domaines skiables ou les balades à pied, à cheval à travers de très beaux paysages. A proximité le monastère orthodoxe de Moraca dédié à la Vierge est un bonheur de visite avec ses fresques remarquables du XIIIe siècle et son petit jardin.
Rencontrer les villageois et leurs traditions gourmandes
Près de Kolasin la maison d‘hôtes Klisura, prépare sous vos yeux le fameux Kachamak, fleuron rustique de la cuisine traditionnelle fait de pomme de terre, de farine, de maïs et de fromage, une forme de fondue savoyarde locale. A Njegusi, pas loin de Cetinje, la maison d’hôtes Zora vous découvre la préparation du fondant jambon fumé préalablement séché à l’air de la mer et de la montagne. On change de style aux caves Sipcanik de Plantaze près de la capitale Podgorica. Leurs vignes produisent 90% du vin monténégrin, soit 11 millions de litres par an sans compter les 2 millions de litres mis en vieillissement dans les fûts en chêne de France et de Slavonie. Installée sur 356 mètres de long dans une ancienne base militaire ayant accueilli 25 avions, les 116 vignerons élèvent 29 cépages sur 2 300 ha. Chardonnay, Merlot, Sauvignon et quatre autochtones, Kratošija, Krstac, Žižak et le Vranac, ce dernier étant la vedette incontestée. On peut y savourer les vins dans des accords subtils avec les mets.
Y aller :
Vols directs vers Podgorica et Tivat du printemps à l’automne à raison de 3 vols/sem. Reprise des vols le 30 mars. Durée : 2h30
https://www.transavia.com/accueil/fr-fr
https://airmontenegro.com/en/
S’informer :
https://www.montenegro.travel/fr
Dormir :
. Hôtel Wulfenia à Kolasin ****
Ambiance chaleureuse au pied des montagnes et près du départ des pistes. Excellent restaurant dont un délicieux risotto aux champignons et des produits locaux.
https://wulfenia.me/en/
. Hôtel Magnolia**** à Tivat
A 3 minutes de la jetée qui permet de rejoindre à pied Porto Montenegro,“deuxième Monaco“
https://magnoliaplace.me
Se régaler :
. Maison d’hôtes Klisura près de Kolasin
Dégustation de Kachamak
. Restaurant Zora à Njegusi
Prix raisonnables, chambres dans les chalets en bois.
. Trattoria Rosamariono à Perast
Perchée à 70 mètres sur la mer avec vue magnifique sur les îles. Cuisine raffinée et excellent service.
https://rosmarinoperast.com
. Restaurant Al Posto Guisto à Porto Montenegro
Sur la marina de très bonnes spécialités italiennes, poissons et fruits de mer, pizzas au feu de bois à croûtes fines et craquantes.
https://www.portomontenegro.com/shop-and-dine/al-posto-giusto/
Visiter :
. Caves Sipcanik, Plantaze
https://www.plantaze.com/en/visit-us/
. Monastère de Moraca
https://www.kolasin.com/fr/moraca-monastery
. Téléphérique de Kostar
https://www.kotorcablecar.me
Vols directs vers Podgorica et Tivat du printemps à l’automne à raison de 3 vols/sem. Reprise des vols le 30 mars. Durée : 2h30
https://www.transavia.com/accueil/fr-fr
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S’informer :
https://www.montenegro.travel/fr
Dormir :
. Hôtel Wulfenia à Kolasin ****
Ambiance chaleureuse au pied des montagnes et près du départ des pistes. Excellent restaurant dont un délicieux risotto aux champignons et des produits locaux.
https://wulfenia.me/en/
. Hôtel Magnolia**** à Tivat
A 3 minutes de la jetée qui permet de rejoindre à pied Porto Montenegro,“deuxième Monaco“
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Se régaler :
. Maison d’hôtes Klisura près de Kolasin
Dégustation de Kachamak
. Restaurant Zora à Njegusi
Prix raisonnables, chambres dans les chalets en bois.
. Trattoria Rosamariono à Perast
Perchée à 70 mètres sur la mer avec vue magnifique sur les îles. Cuisine raffinée et excellent service.
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. Restaurant Al Posto Guisto à Porto Montenegro
Sur la marina de très bonnes spécialités italiennes, poissons et fruits de mer, pizzas au feu de bois à croûtes fines et craquantes.
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Visiter :
. Caves Sipcanik, Plantaze
https://www.plantaze.com/en/visit-us/
. Monastère de Moraca
https://www.kolasin.com/fr/moraca-monastery
. Téléphérique de Kostar
https://www.kotorcablecar.me












