Une ville-musée vivante : De la place Stanislas aux joyaux de l’Art nouveau, Nancy offre un condensé d’histoire
et d’architecture à ciel ouvert, propice à la flânerie estivale.
Une destination douce et animée : Entre terrasses conviviales, événements culturels, espaces piétons et renouveau thermal, la cité ducale conjugue patrimoine et art de vivre.
Un terroir gourmand à l’honneur : Mirabelle, bergamote, baba au rhum… La gastronomie locale complète ce tableau estival, savoureux et élégant.

Chef d’oeuvre de l’urbanisme du XVIIIe, la place Stanislas trône en majesté entre la secrète place d’Alliance au charme désuet et la monumentale place de la Carrière fermée par le palais du gouvernement
Quelle histoire ! Visiter Nancy, c’est musarder sur six siècles en un jour. Du Moyen Âge à la Renaissance, du Siècle des Lumières à l’ère industrielle, en passant par l’Art nouveau et l’Art déco, toutes les époques ont laissé de belles empreintes. Épargnée par les deux guerres, cette ville-carte postale tient de la cité idéale pour qui veut s’imprégner de beauté et de sérénité, l’été venu, sans même bourse délier dans les bus et trolleys gratuits le week-end. Largement piétonne, la cité ducale invite à une promenade enchanteresse le nez en l’air, ce que Balzac appelait « la gastronomie de l’œil ».
Place Stanislas : le joyau du XVIIIe siècle
Et puisqu’il faut aller à l’essentiel, on commence par l’une des plus belles places du monde. Élue « monument préféré des Français » en 2021, Sa Majesté la place Stanislas a de quoi laisser bouche bée. Des pierres blondes de ses bâtiments (hôtel de ville, opéra, musée, grand hôtel) aux grilles dorées de ses portes, une harmonie parfaite émane de ce chef-d’œuvre de l’urbanisme du XVIIIe siècle. Depuis 1821, le buste de Stanislas Leszczynski, duc de Lorraine et roi de Pologne, y trône. Gendre de Louis XV, il fit construire la place pour honorer son beau-père, préparant l’intégration de la Lorraine au royaume, effective à sa mort en 1766.
Épicentre de la vie nancéienne, la place Stan’ fête les 20 ans de sa piétonnisation exemplaire. L’été, les monumentales façades s’habillent d’une lumineuse tenue de soirée grâce à un mapping vidéo qui raconte l’histoire en version numérique.
Le 2e week-end de septembre, la place se transforme en salon littéraire avec “Le Livre sur la place”, rassemblant quelque 600 auteurs. En octobre, elle accueille un jardin éphémère à la scénographie renouvelée chaque année. De course de véhicules loufoques en village de Saint-Nicolas, combien d’autres événements à vivre sur ce forum sacré, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1983, au sein d’un ensemble comprenant l’arc de Triomphe, la place d’Alliance et la place de la Carrière.
Épicentre de la vie nancéienne, la place Stan’ fête les 20 ans de sa piétonnisation exemplaire. L’été, les monumentales façades s’habillent d’une lumineuse tenue de soirée grâce à un mapping vidéo qui raconte l’histoire en version numérique.
Le 2e week-end de septembre, la place se transforme en salon littéraire avec “Le Livre sur la place”, rassemblant quelque 600 auteurs. En octobre, elle accueille un jardin éphémère à la scénographie renouvelée chaque année. De course de véhicules loufoques en village de Saint-Nicolas, combien d’autres événements à vivre sur ce forum sacré, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1983, au sein d’un ensemble comprenant l’arc de Triomphe, la place d’Alliance et la place de la Carrière.
Les merveilles de la Ville-Vieille

Le style flamboyant et celui de la Renaissance se marient dans la façade du palais ducal, dont la porte est surmontée de la statue équestre du duc Antoine de Lorraine
Une soixantaine de nobles demeures subsistent encore. Édifiées par la noblesse européenne attirée par les fastes de la cour des ducs de Lorraine, elles rappellent que Nancy a connu son apogée à la Renaissance. Plusieurs portes, dont la médiévale porte de la Craffe, ouvrent sur les ruelles de la Ville-Vieille. On y trouve le palais des ducs de Lorraine, l’église des Cordeliers et son palais ducal à la façade flamboyante.
C’est aussi le quartier des bars et restaurants : de la « rue Gourmande » à la « rue de la Soif », les terrasses y fleurissent, parfaites pour une pause avant la suite de la flânerie, consacrée à l’Art nouveau et l’Art déco, deux styles souvent confondus.
C’est aussi le quartier des bars et restaurants : de la « rue Gourmande » à la « rue de la Soif », les terrasses y fleurissent, parfaites pour une pause avant la suite de la flânerie, consacrée à l’Art nouveau et l’Art déco, deux styles souvent confondus.
De l’Art nouveau à l’Art déco
Berceau de l’Art nouveau, la cité fut l’une des capitales de ce mouvement. Autour d’Émile Gallé, des verriers, ébénistes, céramistes, joailliers et architectes formèrent en 1901 l’École de Nancy. Sublimant la nature par des ornements végétaux et des lignes courbes, ce style fit place, après-guerre, aux lignes droites de l’Art déco, dont Nancy se targue aussi.
La brasserie L’Excelsior mêle les deux styles dans une rare magnificence. Des pharmacies du Gingko et Rosfleder aux Magasins Réunis, en passant par la graineterie Génin-Louis, la chambre de commerce ou la BNP, les façades d’exception abondent.
La brasserie L’Excelsior mêle les deux styles dans une rare magnificence. Des pharmacies du Gingko et Rosfleder aux Magasins Réunis, en passant par la graineterie Génin-Louis, la chambre de commerce ou la BNP, les façades d’exception abondent.
De l’Art nouveau à l’Art déco

Seul musée français dédié à un mouvement artistique, le musée de l’Ecole de Nancy compte maints chefs d’oeuvre de l’Art nouveau, dont l’exceptionnelle salle à manger de Vallin
L’architecture Art nouveau s’exprime aussi dans le quartier de Saurupt, aux six villas remarquables, et surtout à la Villa Majorelle, joyau construit vers 1901 pour l’artiste Louis Majorelle. Sur deux niveaux, ses décors d’origine et vitraux de Gruber ont été restaurés. Cent pièces de mobilier, peintures et objets d’art reconstituent l’époque, notamment une rampe d’escalier nervurée de feuilles de lierre.
Le musée de l’École de Nancy prolonge cette immersion : verrerie, mobilier, ferronnerie, reliure, sculpture… tout magnifie le verre, la pierre et le bois. Autre haut lieu : le cimetière de Préville, ce « Père-Lachaise nancéien » tout en pente, où les grands noms comme Majorelle ou Gallé signent leur dernière oeuvre.
Le musée de l’École de Nancy prolonge cette immersion : verrerie, mobilier, ferronnerie, reliure, sculpture… tout magnifie le verre, la pierre et le bois. Autre haut lieu : le cimetière de Préville, ce « Père-Lachaise nancéien » tout en pente, où les grands noms comme Majorelle ou Gallé signent leur dernière oeuvre.
Nancy la thermale
Parenthèse bien-être au cœur de la ville. Depuis 2023, Nancy accueille le plus vaste complexe thermal et aquatique implanté dans une grande métropole française. “Nancy Thermal” signe un retour aux sources pour cette ville d’eau : bassins en plein air, bains bouillonnants, cascades relaxantes… le tout alimenté par une eau naturellement thermale, bénéfique notamment pour les rhumatismes.
Pour se rafraîchir autrement, direction la plage des Deux Rives, avec ses bassins hors sol et ses vastes pelouses. Cette base de loisirs redonne vie à un quartier autrefois négligé. De la maison alsacienne Fruhinshotz aux anciens abattoirs reconvertis, en passant par le jardin d’eau contemporain, cette promenade au bord de l’eau illustre la renaissance de Nancy, qui a longtemps ignoré son fleuve.
L’architecture insolite est aussi au rendez-vous : la Douëra, maison d’inspiration mauresque, côtoie la maison démontable de Jean Prouvé, la cité ouvrière de la cristallerie Daum ou encore la superbe maison Bergeret, aux vitraux signés Gruber et Janin. Sans oublier la confiserie Lefèvre-Lemoine, joyau classé, où mobilier et vaisselle racontent l’art lorrain avec gourmandise.
Pour se rafraîchir autrement, direction la plage des Deux Rives, avec ses bassins hors sol et ses vastes pelouses. Cette base de loisirs redonne vie à un quartier autrefois négligé. De la maison alsacienne Fruhinshotz aux anciens abattoirs reconvertis, en passant par le jardin d’eau contemporain, cette promenade au bord de l’eau illustre la renaissance de Nancy, qui a longtemps ignoré son fleuve.
L’architecture insolite est aussi au rendez-vous : la Douëra, maison d’inspiration mauresque, côtoie la maison démontable de Jean Prouvé, la cité ouvrière de la cristallerie Daum ou encore la superbe maison Bergeret, aux vitraux signés Gruber et Janin. Sans oublier la confiserie Lefèvre-Lemoine, joyau classé, où mobilier et vaisselle racontent l’art lorrain avec gourmandise.
Saveurs de Lorraine
Impossible de clore sans côté bouche : le baba, apporté de Pologne par Stanislas, et la mirabelle, dont la Lorraine produit 80 % de la production mondiale. De la confiture au crumble, en passant par le sirop, la liqueur ou l’alcool blanc frappé, elle est la reine de l’été. Un délice qui se savoure les yeux fermés… sans même recourir à la Méthode Coué, mise au point ici par le pharmacien Émile Coué, chantre de l’autosuggestion positive.
Pour en savoir plus
Destination Nancy
03 83 35 80 10
www.nancy-tourisme.fr
Nancyphonies
www.nancyphonies.com
La Belle saison
www.nancy.fr
. Nancy Open Air
www.nancyopenair.com
. Amours d’été
lautrecanalnancy.fr