lindigo-mag.com
lindigomagcom
lindigomagcom
L’Indigo, e-magazine du tourisme. Un regard différent, original et inédit sur les Voyages.
Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte
Partager cet article
Reportage

Québec, délicieux temps des sucres

Quand l’hiver touche à sa fin, le voyageur peut vivre l’expérience inoubliable du temps des sucres sur fond de culture autochtone et québécoise.

Par David Raynal



Le sirop d’érable des quelque 6000 érablières de la province francophone fait partie de l’identité culturelle et gastronomique québécoise @ Sucrerie de la Montagne.
Le sirop d’érable des quelque 6000 érablières de la province francophone fait partie de l’identité culturelle et gastronomique québécoise @ Sucrerie de la Montagne.
Véritable nectar, le sirop d’érable est alors décliné sous toutes ses formes gourmandes, dans la chaleur et le tintamarre convivial des cabanes à sucre. Bienvenue dans la Belle Province... 

Au début du printemps, il est au Québec un moment suspendu, presque magique. Avec le redoux et la fonte progressive des neiges, l’eau d’érable jailli par poussée dans les troncs vigoureux de l’arbre le plus emblématique des forêts du Canada. Il s’agit de l’Acer saccharum, ou érable à sucre, un grand spécimen aux branches élancées vers le ciel qui peut vivre deux à trois siècles et pousse naturellement dans le Nord-Est de l'Amérique du Nord, et en particulier au Canada.  Commence alors pour quelques semaines la période très attendue du temps des sucres. A perte de vue, les érables sont alors délicatement entaillés par les acériculteurs qui font inlassablement dans chaque arbre un petit trou de 3 à 4 cm maximum. Une opération aujourd’hui effectuée à la perceuse, autrefois à la chignole, qui consiste à enfoncer dans le tronc un embout avec bec verseur appelé chalumeau. Selon le diamètre de l’arbre, il est possible de pratiquer une ou plusieurs entailles. Au bout du compte, seule une petite portion de l’eau qui circule dans l’arbre est récoltée (environ 5 %), ce qui ne nuit pas à la santé et à la croissance de l’érable. Les arbres sont alors reliés entre eux par un impressionnant réseau de tuyaux en plastique de couleur bleue, afin de réduire l’impact des radiations solaires. Cet enchevêtrement improbable appelé tubulure sert à récolter la sève directement par gravitation.



 

Une pratique léguée par les peuples autochtones

Le précieux nectar en devenir finit alors sa course directement dans les cuves ou les bassins en acier inoxydable de la cabane. Il peut aussi s’écouler comme jadis plus lentement dans un beau seau en inox (la chaudière) accroché aux troncs des arbres. La fête peut alors commencer dans les cabanes à sucre bondées et transformées en auberges. Elles accueillent en fin de semaine les visiteurs au son des banjos et autres « boite-à-bois », les cuillères musicales québécoises qui rythment la musique folk traditionnelle, inspirée des premiers colons, français, écossais ou irlandais.  Bien avant la découverte du Canada par le navigateur malouin Jacques Cartier, les peuples autochtones pratiquaient déjà la récolte de la sève d’érable. Après avoir incisé l’écorce des arbres, ils disposaient des bols sous l’incision pour récolter, goutte après goutte, le précieux liquide. Les habitants originels chauffaient des pierres qu’ils plongeaient ensuite dans la sève pour provoquer l’évaporation et obtenir le savoureux sirop.
 
Les « boite-à-bois », les cuillères musicales québécoises, tire d'érable sur la neige, recolte de l'eau d'érable, musique folk traditionnelle, inspirée des premiers colons, français, écossais ou irlandais @ Musical spoons, Sucrerie de la Montagne, David Raynal.
Les « boite-à-bois », les cuillères musicales québécoises, tire d'érable sur la neige, recolte de l'eau d'érable, musique folk traditionnelle, inspirée des premiers colons, français, écossais ou irlandais @ Musical spoons, Sucrerie de la Montagne, David Raynal.

Source de vie et de renouveau

La Montérégie est un grand territoire où prospéraient de nombreuses communautés Iroquoiennes (ouest) et Abénaquis (est) @ Bonjour Québec, Denis Germain.
La Montérégie est un grand territoire où prospéraient de nombreuses communautés Iroquoiennes (ouest) et Abénaquis (est) @ Bonjour Québec, Denis Germain.
Correspondant à l’équinoxe de printemps, le temps des sucres donne toujours lieu à des célébrations et des cérémonies perpétuées depuis des siècles, voire des millénaires, par différentes Nations autochtones, tels les Mi’kmaq de Gaspésie, les Atikamekw de Lanaudière, les Anishinaabe, les Hurons-Wendat de Wendake ou encore les Nations Kanien’kehá:ka (Mohawk). Source de vie et de renouveau, la coulée de l’eau d’érable est l’occasion de se rassembler, de renouer avec la nature et avec les esprits des ancêtres. Ce sont d’ailleurs les Premières Nations qui, à l’arrivée des Bretons à Gaspé en 1534, firent découvrir à Jacques Cartier et à son équipage l’eau d’érable, déjà connue pour ses vertus médicinales. On attribue aussi aux peuples autochtones d’avoir eu l’idée de faire bouillir cette mixture énergisante s’écoulant des érables à sucre sous l’effet du gel et du dégel. Au fil du temps, le secret de la transformation de l’eau en sirop d’érable a progressivement été transmis aux colons européens qui en ont amélioré la technique. Au XVIIe siècle, des communautés autochtones faisaient déjà bouillir l'eau dans les chaudrons en fer apportés par les Français. Le sirop d’érable était né, symbole concret et vivant de la rencontre entre la Vieille Europe et le Nouveau Monde…
 

Courir les érables dans la forêt

La méthode traditionnelle utilisée à l’époque des pionniers et pratiquée encore aujourd’hui par certains producteurs pour récolter l’eau, consistait alors à « courir les érables ». Concrètement, il fallait, chaque jour, récolter l’eau qui s’écoulait de chaque érable entaillé, vider les chaudières (seaux) dans un baril et acheminer toute l’eau recueillie dans la cabane à sucre pour la faire bouillir. C’était de l’ouvrage comme on dit au Québec ! Aujourd’hui, les acériculteurs rappellent que pour une production optimale, l’eau d’érable doit avoir le bon taux de sucre. Pour y parvenir, la température doit osciller entre 5 et – 5 degrés Celsius. Ce n’est qu’à cette condition que l’eau devient sirop. Contrairement aux idées reçues, la sève brute d’érable, a une teneur en sucre relativement faible environ 3 % pour 97 % d’eau. Les érables destinés à cette production ont en général au moins une quarantaine d’années, avec des troncs d’environ vingt centimètres de diamètre. Et il faut en moyenne 40 litres d’eau d’érable pour produire 1 litre de sirop. À la fin du 19e siècle, les États-Unis produisaient 80% de la production mondiale de sirop d’érable, tandis que la part du Canada n’était que de 20 %. De nos jours, le sirop du Québec totalise à lui seul environ 70% de la production mondiale.
 
Pour récolter l'eau d'érable un réseau de tuyaux en plastique de couleur bleue est utilisé afin de réduire l’impact des radiations solaires.@ David Raynal/ Sucrerie de la Montagne.
Pour récolter l'eau d'érable un réseau de tuyaux en plastique de couleur bleue est utilisé afin de réduire l’impact des radiations solaires.@ David Raynal/ Sucrerie de la Montagne.

Une institution, la Sucrerie de la Montagne

Sur la commune de Rigaud en Montérégie, la Sucrerie de la Montagne est une véritable institution depuis son ouverture en 1978. Sous l’impulsion de son créateur Pierre Faucher, un personnage haut en couleur, ambassadeur autoproclamé de l’identité québécoise, l’établissement qui a été nommé par les autorités touristiques « Site du Patrimoine Québécois » ainsi qu’ « Expérience Canadienne Distinctive », revisite en saison de février à avril les traditions culinaires et culturelles de la Belle Province. Au menu de son fameux « Festin du temps des sucres », rien ne manque, soupe aux pois, ragoût de boulettes, saucisses de campagne, pain croûté de la paysanne, jambon fumé à l’érable, fèves au lard, omelette soufflée, pommes de terre pilées à l’ancienne, tourtière de la beauceronne, ketchup aux fruits et marinades maison, crêpes au sirop, sans oublier l’incontournable tarte au sucre.
 
Pierre Faucher, un personnage haut en couleur, ambassadeur autoproclamé de l’identité québécoise @ Sucrerie de la Montagne, David Raynal.
Pierre Faucher, un personnage haut en couleur, ambassadeur autoproclamé de l’identité québécoise @ Sucrerie de la Montagne, David Raynal.

Appel de l’aventure !

En apéritif, Pierre Faucher vous proposera certainement sa spécialité, le Wapiti, un savant assemblage de vin blanc, de vin rouge, de cidre avec du porto et des épices, en hommage au cerf endémique des forêts algonquiennes. Un breuvage qui s’apparente au Caribou, traditionnellement consommé lors des carnavals de Québec ou de Chicoutimi.  Né en 1946 au sein d’une famille de dix enfants, Pierre a roulé plutôt sa bosse. A tout juste 21 ans, il répond à l’appel du vaste monde et décide de partir à l’aventure. Des puits de pétrole de l’Alberta, à l’Amérique du Sud en passant par la vieille Europe, le désert du Sahara, jusqu’aux confins de l’Afrique Noire et du Sud, il voyage à pied, en train, en bateau… Il travaille pour assurer sa subsistance et développe des amitiés éternelles. De cette expérience, Pierre gardera tout au long de sa vie le conseil que son père lui avait donné avant de partir et dont il fera en toute occasion bon usage : « S’adresser aux décideurs, parler toujours aux bonnes personnes pour avoir l’heure juste ».
 
A tout juste 21 ans, Pierre Faucher répond à l’appel du vaste monde et décide de partir à l’aventure @ Bonjour Québec, Sucrerie de la Montagne, David Raynal.
A tout juste 21 ans, Pierre Faucher répond à l’appel du vaste monde et décide de partir à l’aventure @ Bonjour Québec, Sucrerie de la Montagne, David Raynal.

Du vaste monde à la cabane à Pierre

De retour au pays, il rachète une petite érablière pour vivre son rêve : recevoir à l’ancienne tous ceux qui partagent sa quête de nature et d’authenticité. A force de courage et de travail, la Sucrerie de la Montagne s’agrandit. Elle devient au fil du temps un petit village parsemé de bâtiments, comprenant une boulangerie, un magasin général pour acheter un large éventail de produits à base d’érable ou encore la ceinture fléchée tissée, symbole des anciens québécois pour se protéger du froid. Il construit aussi des petites maisons typiques pour l’hébergement des clients qui désirent prolonger l’expérience dans ce lieu pétri d’histoire et de traditions. Dans les différentes salles de réception qui peuvent accueillir jusqu’à 600 convives, l’animation est assurée par des musiciens locaux, chanteurs, violonistes et guitaristes qui réinterprètent le répertoire traditionnel.  Aujourd’hui la relève est assurée. Le fils de Pierre, Stéfan a décidé avec son épouse Véronique de reprendre le flambeau de l’entreprise familiale afin de poursuivre l’œuvre et la philosophie de la Sucrerie « en grand partisan de la sauvegarde et de la célébration du folklore canadien-français » comme il se plait à le rappeler.
 
Aujourd'hui son fils Stéfan prend la relève de Pierre @ Bonjour Québec, David Raynal.
Aujourd'hui son fils Stéfan prend la relève de Pierre @ Bonjour Québec, David Raynal.

Culture autochtone et temps des sucres

Alors que l’hiver touche à sa fin, il est aussi possible de vivre le temps des sucres en lien direct avec la culture autochtone. A seulement quelques minutes de Montréal, la communauté Kanien’kehá:ka (mohawk) de Kahnawake met en lumière au pied de son mémorial dans le cadre de visites guidées, l’épisode tragique de l’effondrement du pont de Québec. Un accident resté ici dans toutes les mémoires qui couta la vie en 1907 à trente-trois ferronniers de la communauté autochtone qui travaillaient sur le chantier. Un passage au centre linguistique et culturel Kanien’kehaka Onkwawenna Raotitiohkwa, à la boutique d’artisanat The Purple Dragon Fly et à la Kahnawake Brewing Compagny (la première microbrasserie appartenant à des autochtones sur le territoire d’une Première Nation au Canada), permettra d’appréhender le patrimoine et la vie quotidienne du peuple Kahnawake. Durant tout le mois de mars, le Maple Food Fest met aussi à l’honneur la période des sucres et les créations culinaires autour de l’érable à travers toute la communauté. A une heure, de voiture, la Maison des peuples autochtones du mont Saint-Hilaire est placée sous le signe du métissage des cultures. Nichée à l’orée d’une érablière centenaire, son exposition permanente « De l’eau… à la bouche » aborde entre autres la tradition ancestrale de la récolte de l’eau d’érable par les peuples autochtones. Toujours plus loin dans le territoire, dans la région Centre-du-Québec au bord de la rivière Saint-François, le Musée des Abénakis fondé en 1965 nous fait découvrir la richesse de l’histoire et des pratiques culturelles de cette Première Nation qui fonda Odanak dans les années 1670.
 
Andrew Germain Gros-Louis, responsable de Tourisme Autochtone Québec en compagnie de Skekon la directrice de la boutique d’artisanat The Purple Dragon Fly de Kahnawake. Une vue de l'église d'Odanak sous la neige @ David Raynal.
Andrew Germain Gros-Louis, responsable de Tourisme Autochtone Québec en compagnie de Skekon la directrice de la boutique d’artisanat The Purple Dragon Fly de Kahnawake. Une vue de l'église d'Odanak sous la neige @ David Raynal.

L’habitat traditionnel de la maison longue

Le parcours de l’exposition « Wôbanaki : peuple du soleil levant » suit le fil des saisons et des lunaisons pour couvrir différents aspects du mode de vie de ce peuple millénaire. L’exposition retrace son impressionnant savoir-faire artisanal, notamment dans la fabrication de canot en écorce, ses techniques traditionnelles de pêche et de chasse ou encore la fine connaissance de son territoire et de ses ressources naturelles. Elle explique la culture vivrière des trois sœurs, le maïs, l'haricot et la courge qui ont assuré pendant des siècles la survie des nations autochtones. En reprenant la route en direction de la communauté huronne-wendat de Wendake, dans les environs de Québec, les visiteurs passeront la nuit dans l’étonnant Hôtel-Musée Premières Nations. À l’arrière de ce fier établissement 4 étoiles aux chambres spacieuses et richement décorées à la mode autochtone, instruments de musique, peaux de bêtes, bijoux rituels et qui toutes offrent une vue imprenable sur la nature, la maison longue nationale Ekionkiestha’ nous attend.  Ce grand habitat traditionnel reconstitué témoignant du mode de vie ancestral et communautaire des Hurons-Wendat est ouvert à la visite. Il propose également avec un musicien conteur autour d’un feu circulaire crépitant lentement au milieu de la bâtisse une activité « Mythe et légendes » qui nous immerge pour une petite heure dans les arcanes des coutumes ancestrales. En début de soirée, toujours sur place, le restaurant La Traite ravira nos papilles entre produits des grands espaces canadiens, traditions autochtones et gastronomie contemporaine. Sous la houlette du chef corse, Marc de Passorio qui a été deux fois couronné d’une étoile au Guide Michelin, le cuisinier élabore avec la brigade autochtone qu’il forme des menus où les produits du terroir – gibier, poisson, champignons, épices de la forêt boréale – sont magnifiés aux côtés des vins et des bières locales. A seulement quelques kilomètres de là, le parcours nocturne enchanté Onhwa’ Lumina propose une expérience multimédia son et lumière immersive en pleine forêt à la rencontre du peuple huron-wendat. Tout simplement magique !
 
Musée des Abénakis et Hôtel-Musée Premières Nations à Wendake. Les Abénakis forment la grande famille Wabanaki, nom dérivé de Wabun « aurore » et d’Aki « terre » qui signifie Peuple du soleil levant. Ce peuple occupe un immense territoire qui va des côtes atlantiques de la Nouvelle-Angleterre jusqu’aux vallées du Saint-Laurent et du Richelieu.  @ Bonjour Québec et David Raynal.
Musée des Abénakis et Hôtel-Musée Premières Nations à Wendake. Les Abénakis forment la grande famille Wabanaki, nom dérivé de Wabun « aurore » et d’Aki « terre » qui signifie Peuple du soleil levant. Ce peuple occupe un immense territoire qui va des côtes atlantiques de la Nouvelle-Angleterre jusqu’aux vallées du Saint-Laurent et du Richelieu. @ Bonjour Québec et David Raynal.

Se sucrer le bec tout l’hiver

La terre, l’air, l’eau, le sol et les espèces animales et fongiques ont nourri les peuples autochtones pendant des millénaires. Les sources de nourriture traditionnelles variaient d’une région à l’autre et comprenaient le gibier, les fruits de mer, les oiseaux, les plantes et les baies. De la viande de baleine et des mûres du Grand Nord au flétan et au saumon de la côte Ouest, en passant par le riz sauvage indigène des terres humides de l’actuel Manitoba jusqu’à l’Atlantique, la diversité nutritionnelle offerte aux communautés autochtones était aussi vaste que la terre elle-même @ David Raynal.
La terre, l’air, l’eau, le sol et les espèces animales et fongiques ont nourri les peuples autochtones pendant des millénaires. Les sources de nourriture traditionnelles variaient d’une région à l’autre et comprenaient le gibier, les fruits de mer, les oiseaux, les plantes et les baies. De la viande de baleine et des mûres du Grand Nord au flétan et au saumon de la côte Ouest, en passant par le riz sauvage indigène des terres humides de l’actuel Manitoba jusqu’à l’Atlantique, la diversité nutritionnelle offerte aux communautés autochtones était aussi vaste que la terre elle-même @ David Raynal.
Pour conclure ce périple à la rencontre des traditions du temps des sucres, vous trouverez au Québec dans les boutiques quatre classes de sirop, doré (goût délicat), ambré (goût riche), foncé (goût robuste), très foncé (goût prononcé). Cette classification résulte d’un processus d’osmose inversé appelé la « réaction de Maillard » qui permet la concentration des sucres. Au moment de l’évaporation, les acides aminés dans l’eau se mélangent aux sucres présents, ce qui provoque la transformation en sirop. C’est ce qui développe ainsi les différentes saveurs du sirop d’érable et lui attribue ses propriétés uniques comme sa couleur, son arôme et son pouvoir antioxydant. Mais attention, plus sa couleur est foncée et plus son goût sera prononcé ! Avis aux amateurs…

Bien préparer son voyage

Offices de tourisme

Bonjour Québec : https://www.bonjourquebec.com/fr-ca
Québec du Sud : https://quebecdusud.ca/wp-content/cache/wp-rocket/colorfulqc.com/fr/index-https.html_gzip
Tourisme Montréal : https://www.mtl.org/fr
Tourisme autochtone Québec :  https://tourismeautochtone.com
Tourisme Montérégie : https://www.tourisme-monteregie.qc.ca/?season=spring
Ville de Québec : https://www.quebec-cite.com/fr

Pour vivre des expériences culinaires inoubliables, dénicher des restaurants et des recettes autochtones en provenance de toutes les régions du Canada, consultez www.indigenouscuisine.ca.

Parcours Canada est une agence de voyage locale proche de ses clients qui crée, organise et vend des voyages sur-mesure depuis plus de 15 ans.

Découvrir l'histoire de Pierre Faucher : Chronique d'une vie enracinée
Florence Buathier
Edition de la Sucrerie de la Montagne

Acheter des cuillères musicales : https://www.musicalspoons.ca
 

Cabane panache : le rendez-vous des amoureux de l’érable à Montréal

La Cabane Panache attire chaque année des milliers de personnes dans le quartier de Verdun. Du 21 au 24 mars 2024, le quartier va donc quitter sa torpeur hivernale. Pour sa 12e édition, la Cabane Panache reprendra les ingrédients qui ont fait son succès. D’une année à l’autre, la dynamique rue Wellington devient le point de ralliement de milliers de personnes avides de célébrer le retour du printemps et les traditions québécoises. Ambiance chaleureuse et festive garantie !

Les horaires

Jeudi 21 mars 2024 de 17 h à 21 h
Vendredi 22 mars 2024 de 17 h à 22 h
Samedi 23 mars 2024 de 11 h à 18 h
Dimanche 24 mars 2024 de 11 h à 17 h

Evénement gratuit
Descendre à la station de métro De L’Église (ligne verte).




 

Visiter

Wendake
Le Musée huron-wendat est intégré à l‘Hôtel-Musée Premières Nations, qui inclut le Restaurant La Traite. Il met en valeur l’histoire et la culture de la Nation huronne-wendat.
15, place de la Rencontre, Wendake, G0A 4V0
Tél. : 418 847-2260

https://museehuronwendat.ca

Onhwa' Lumina 
Son et lumière, un parcours nocturne enchanté à la rencontre du peuple Huron-Wendat. Tout près de la ville de Québec, un parcours de 1,2 km, où vous serez transportés par la magie de la lumière, du son et des projections vidéo.
110, rue Grand Chef Thonnakona, Wendake, G0A 4V0
Le site :
https://onhwalumina.ca

A Kahnawake
Visite de la Boutique artisans The Purple Dragon Fly.
QC-132, Kahnawake, J0L 1B0
Sur Facebook :
https://www.facebook.com/PurpleDragonflyTradingPost/?locale=fr_FR
 
Maison des Peuples Autochtones
510, Montée des Trente, Mont-Saint-Hilaire, J3H 2R8

Le site : La Maison amérindienne

Musée des Abenakis
108, rue Waban-Aki, Odanak, J0G 1H0
Le site :
https://museeabenakis.ca
 
A Montréal

Le Musée MacCord Stewart nous invite à découvrir l’exposition « Voix autochtones d’aujourd’hui » qui porte un regard captivant et vivant sur les blessures profondes des peuples et artistes autochtones et sur leur incroyable résilience.
Musée McCord Stewart
690, rue Sherbrooke Ouest
Montréal, QC
H3A 1E9
Métro : McGill

En savoir plus :
https://www.mtl.org/fr/quoi-faire/musees-et-culture/musee-mccord-stewart-montreal

Le centre d’Art Daphne est quant à lui le premier centre d’art de Montréal géré par des artistes autochtones. C’est le lieu idéal pour découvrir le travail d’artistes autochtones contemporains, qu’ils soient émergents ou bien établis comme les quatre fondatrices de cet espace à la fois novateur et convivial, les artistes anishinaabeg et Kanien’kehá:ka (mohawk) Skawennati, Hannah Claus, Nadia Myre et Caroline Monnet.

5425 Casgrain Ave UNit #103, Montreal, Quebec H2T 1X6, Canada
Tél. : 514-557-4274

En savoir plus :
https://www.mtl.org/fr/experience/daphne-art-et-culture-autochtone


 

La rivière Richelieu (en abénaqui: Masoliantekw) est une rivière prenant sa source du lac Champlain, coulant vers le nord et se déversant dans le fleuve Saint-Laurent. Les Abénakis chassent le cerf, l’orignal et l’ours noir, pour se nourrir, puis se vêtir. Leurs os, leurs dents leurs griffes feront des outils et des parures.  @ Bonjour Québec, David Raynal.
La rivière Richelieu (en abénaqui: Masoliantekw) est une rivière prenant sa source du lac Champlain, coulant vers le nord et se déversant dans le fleuve Saint-Laurent. Les Abénakis chassent le cerf, l’orignal et l’ours noir, pour se nourrir, puis se vêtir. Leurs os, leurs dents leurs griffes feront des outils et des parures. @ Bonjour Québec, David Raynal.

Où se restaurer ?

A Montréal :

Restaurant Renoir

Le chef bourguignon Olivier Perret est un
ambassadeur culinaire de l’érable . Il crée, dans cet espace moderne et lumineux, des plats colorés et savoureux qui rivalisent par leur brillance avec les peintures du maître français de l’impressionnisme auquel le restaurant a emprunté le nom.

Sofitel Montréal Le Carré Doré
1155, rue Sherbrooke Ouest
Peel
Tél. :  514 285-9000

Site :
https://fr.restaurant-renoir.com

A Rigaud
Sucrerie de la Montagne
300, chemin Saint-Georges, Rigaud | Tél.: 450-451-0831 et 450-451-5204

www.sucreriedelamontagne.com

A Kahnawake
Dîner au restaurant Two O Seven, Steak and Seafood.
Route 207, Kahnawake, J0L 1B0
Tel. : 450 633-9463
Le site :
https://two0seven.com/fr
 
A Wendake
L’Hôtel-Musée Premières Nations.
5, place de la Rencontre 'Ekionkiestha', Wendake, G0A 4V0
Le site :
https://hotelpremieresnations.ca
Restaurant La Traite : https://restaurantlatraite.ca
 
A Québec
Restaurant Le Clan où vous pourrez apprécier l’inventivité culinaire du Chef Stéphane Modat. 44, rue des Jardins, G1R 4L7
Tél. :  418 692-0333 | info@restaurantleclan Réseaux sociaux : FB : @restaurantleclan | IG

Le site :
https://restaurantleclan.com
 
Sagamité
Vieux-Québec
68 ½, rue Saint-Louis, Québec, QC G1R 3Z3
Tél. : 581 491-6999
Le site :
https://sagamite.com
 
Marc de Passorio, chef de cuisine du restaurant La Traite (Wendake, Québec) en compagnie de deux apprentis autochtones @ Bonjour Québec, David Raynal.
Marc de Passorio, chef de cuisine du restaurant La Traite (Wendake, Québec) en compagnie de deux apprentis autochtones @ Bonjour Québec, David Raynal.

Ou dormir ?

A Montréal
L’HOTEL 10.
10, rue Sherbrooke Ouest
Saint-Laurent
Tel. :  514 843-6000
Site :
https://www.mtl.org/fr/hebergement/hotel10-montreal
 

A Sainte-Marthe
L’Auberge des Gallant
1171, Chemin Saint-Henri, Sainte-Marthe, J0P 1W0

https://aubergedesgallant.com
 
A Richelieu
L’hôtel Rive Gauche se trouve au coeur de la Vallée du Richelieu. Son bistro culinaire le Coureur des Bois réputé est dirigé par le Chef Jean-Sébastien Giguère et présente un menu saisonnier aux couleurs du terroir et des producteurs locaux. Rejoignant l’élite, le restaurant se classe aujourd’hui parmi les 100 leaders mondiaux en termes de programme de vin. La collection s’étend sur 18 000 bouteilles avec 4800 références listées.
1810, Rue Richelieu, Beloeil, J3G 4S4

https://hotelrivegauche.ca
 
Intégré à l’Hôtel-Musée Premières Nations de Wendake, le restaurant La Traite est l’endroit idéal pour découvrir une cuisine inspirée du terroir autochtone @ PUB PHOTO, MMXII,Mathieu Dupuis, David Raynal.
Intégré à l’Hôtel-Musée Premières Nations de Wendake, le restaurant La Traite est l’endroit idéal pour découvrir une cuisine inspirée du terroir autochtone @ PUB PHOTO, MMXII,Mathieu Dupuis, David Raynal.

Y aller ?

Air Transat
Réservez un billet d’avion vers Montréal, Québec, Toronto, Vancouver ou Calgary au départ de 12 pays européens.

Au départ de la France, de la Belgique et de la Suisse, Air Transat propose :
Vols directs quotidiens Paris-Montréal
Vols directs au départ de 8 villes françaises (Bâle-Mulhouse, Bordeaux, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, paris, Toulouse) vers le Canada
Vols directs: Marseille-Montréal, Lyon-Montréal, Bruxelles-Montréal)

Née à Montréal il y a 35 ans, Air Transat est une marque phare du voyage loisirs. La compagnie opère des vols directs toute l’année entre la France et Montréal, Québec ou Toronto avec des connexions idéales vers ses autres destinations dans le pays ou aux États-Unis. La compagnie exploite l’une des flottes les plus écoénergétiques de leur catégorie et s'engage au profit d'un environnement plus sain, qu'elle sait essentiel pour son activité et les magnifiques destinations qu'elle dessert.

En savoir plus :
https://www.airtransat.com/fr
Le buste de Louis XIV est installé sur la Place Royale de Québec, face à l’église Notre-Dame-des-Victoires, dans le Vieux-Québec @ Air Transat, David Raynal.
Le buste de Louis XIV est installé sur la Place Royale de Québec, face à l’église Notre-Dame-des-Victoires, dans le Vieux-Québec @ Air Transat, David Raynal.


12/03/2024
David Raynal





Nouveau commentaire :
Twitter


Dans la même rubrique :
< >

Mercredi 3 Avril 2024 - 18:20 Sainte-Foy Tarentaise, un repaire d’initiés